Fallout Rédemption


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Michel
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MessageSujet: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 19 Déc - 19:41
Aujourd'hui était un jour spécial pour Michel. Voilà maintenant 62 ans qu'il était né, un exploit dans les Terres Désolées. Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou non, une mort jeune valait peut être mieux que 62 ans à vivre dans ce monde.

Il leva difficilement un bras maigre vers son verre de vin et le saisi d'une main tremblante. Il fit couler le liquide rouge dans sa gorge et reposa le verre en le claquant contre la table.

« Allez, c'est jour de fête aujourd'hui... » dit-il entre sa barbe.
Il ouvrit sa veste et plongea l'une de ses mains crasseuses dans une poches. Il sorti un grand cigare, chose rare dans les TD à notre époque, et l'alluma avec un vieux briqué.

La fumé fini par remplir la petit bar de la péniche, ce qui attira l'attention de plusieurs clients, chose que Michel détestait.
Mais jour de fête oblige, il ne prêta pas attention à ces curieux et continua de fumer son cigare tranquillement.
Mais la petite serveuse vint déranger sa quiétude, et tout en remplissant à nouveau le verre de vin de Michel en entama la discussion.


« Alors Michel on sort le cigare aujourd'hui ? Vous avez quelque chose à fêter ?
- Oui... mon anniversaire.
- Oh c'est vrai ? Pourquoi ne pas l'avoir dit je vous aurais fait un petit cadeau.
- Je n'aime pas qu'on me prête de l'attention, je préfère la tranquillité de ma solitude.
- Ahah, vous êtes un gars étrange Michel, quel age ça vous fait ? La centaine ?
- Ai je l'air si vieux ?
- Le plus vieux que mes jeunes yeux on vu dans les Terres Désolées en tout cas. »


La petite serveuse passa un coup de serviette sur la table de Michel et reparti vers son comptoir.
Croyant être enfin débarrassé, il la vit revenir quelques minutes après, portant dans les bras un chatons.

« Voilà votre cadeau Michel ! C'est un des petits que la chatte a mis au monde la semaine dernière.
- C'est pour le manger ?
- Michel, c'est pour vous en faire un compagnon ! Vous êtes si seul ça vous fera du bien un peu de compagnie, et vu que vous ne supporté pas les humains, ou tout autre chose marchand sur deux jambes, un chaton c'est l'idéale. »


La serveuse lui sourit et Michel croisa le regard de son nouveau compagnon.
Même un cœur froid comme celui du vieux chasseur ne pouvait restait de marbre face à ces yeux. Il tendit un doigt osseux vers la boule de poil et ce dernier se mit à lécher l'extrémité avec sa langue rappeuse.


« C'est un mâle ?
- Oui.
- Tant mieux, je préfère les mâles... »


Michel fit un léger sourire à la serveuse. On fond de lui ce cadeau le touché et même s'il ne le montrait pas plus il en était reconnaissant.
Voilà maintenant 3 ans qu'il était sur ce rafiot et l'équipage avait fini par apprendre à le connaître.

« De rien » lui dit la serveuse en lui rendant un sourire bien plus joyeux, sans que Michel n'eut à dire merci.

3 ans que la FNF avait mit un terme aux agissements des derniers Chasseurs de Primes dont Michel faisait parti. Son business à l'eau Michel avait prit un bateau, plus exactement la péniche de Joëlle. Celle ci l'emmena au bout du fleuve et c'est dans le petit village de Conteneur-sur-mer qu'il se reconstruit une vie. A présent il habitait sur ce bateau et faisait la guide pour les « touristes » dans l'ancienne ville du Havre...
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Balthazar Jones
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 19 Déc - 22:54
Spoiler:

Rondeau et Balthazar avaient donc quitté le Grand Palais. Ils marchaient d'un bon pas, la goule menant la marche. Ils quittaient donc Paris, encore une fois. Où iraient-ils cette fois ? Ker Trevedig était certes ce que Balthazar considérait le plus comme sa maison, mais il doutait que Rondeau apprécie véritablement l'endroit. Alors ils marchaient, et la goule avait le pas décidé de celui qui sait où il va. On se convainc comme on peut de son assurance après un hiver nucléaire.
Ils n'avaient pas échangé un seul mot depuis leur départ, mais toute tension était retombée, et le cow-ghoul avait tourné la molette de son Pipboy 2000 jusqu'à capter une radio amateur qui diffusait quelques accords de guitare. Son esprit avait vagabondé vers Laura qui revenait avec Gary vers le village des pionniers. Bah, elle comprendrait. Il trouverait bien un moyen de lui faire passer un message. Et il reviendrait, de toute façon.

Ils suivaient la ligne de la Seine, accompagnant le vieux fleuve pollué le long des quais, passant devant les vitrines éventrées des bouquiniers, voyant parfois une créature remuer l'eau stagnante. Mais alors qu'ils avançaient sans but, Balthazar aperçut une silhouette sur l'eau. Il interrogea le jeune Québécois du regard, et ce dernier semblait l'avoir remarquée aussi. Ils s'approchèrent prudemment, jusqu'à voir un écriteau sur lequel était marqué "Péniche de Joëlle : voyages à Conteneur-sur-Mer". Enfin, ce fut Rondeau qui lui indiqua ce qu'il y avait marqué, vu que sa vue n'était plus ce qu'elle était.
Conteneur-sur-Mer. Inconnu au bataillon. Enfin, ce n'était pas dans Paris apparemment. La goule mit un pied prudent sur la planche qui faisait le lien entre l'embarcation et le quai. Nul n'était en vue sur le pont de la péniche, mais un léger bruit s'élevait de l'intérieur du bateau. Aussi le curieux duo se mit en chasse afin de trouver cette... Joëlle.

La main sur la crosse du flingue, la goule descendit prudemment les quelques marches qui menaient vers les entrailles du lieu. Ils se rapprochaient de la source de la légère musique, et celle-ci se précisa lorsque le mercenaire tira un rideau, dévoilant un bar. Sans le voir, ils étaient passés devant un colosse armé qui les avait soigneusement suivis du regard.
Et ainsi, Rondeau et Balthazar débouchèrent dans le Rideau, bar de la péniche. La goule avait les yeux écarquillés, surprise de découvrir un tel endroit dans un bateau. Enfin, de nos jours, plus rien ne devrait l'étonner. Ce fut donc Rondeau qui prit l'initiative...
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 19 Déc - 23:55
Les deux mains sur la nuque, la cagoule enfouie dans les poches de Jeans et les lunettes bien callée sur le nez, je prenais le soleil. Un petit sourire en coin éclairait mon visage, je venait de m'envoiyer une dose de Med-x, et je m'étais jamais senti aussi bien..enfait oui, je m'étais jamais senti aussi bien depuis la dernière semaine. J'avais retrouvée mon grand ami goule, j'avais eu mon petit massacre et ma dose de sang, rien ne pouvait mieux allée ! La solitude, sa donne une certaine classe, mais certe, après 5 ans, c'est un peu chiant..enfait, c'était vraiment chiant. Je devais avoir l'air d'un con, à dodeliner de la tête, murmurant des paroles semi-oubliée, qui semblais bien allé avec la guitare sèche qui émanait du Pip-boy à Balth. Sa m'empechait pas de jeter deux-trois regard à la seine, la main sur le crosse de mon Pistolet. J'aimais pas l'eau.

J'étais occupé à cracher un joli nuage de sang dans ma main ganté quand je vit une forme sur l'eau, un bateau. Enfin, j'était pas un spécialiste des transports maritime, mais on dirait bien un bateau. Il y avait bien une pancarte, et j'me défonca les yeux à essayer de comprendre ce qui était écrit. Fallait dire qu'avait le soleil dans la tronche, c'était pas simple. Mais j'étais l'unique Rondeau, y'a rien d'impossible pour moi. Je fit passer mes observations à mon ainée de quelque siècles,avant de lui suivre sur la planche. À deux reprise, j'ai bien faillit faire un plongeon très gracieux dans l'eau iradiée, j'avais dèja donner en terme de plongeon et puis, j'avais pas super envie de devenir un buffet Canadien pour les poissons.

Je dépassa mon partenaire, le bousculant lègerement de l'épaule , curieux , la musique me manquais et j'avais assez hate de voir d'où elle provenait. Disons qu'un assez gros sourires illumina mes traits, un bar, sur un bateau, j'étais au paradis. Un bar mobile ! Les deux mains sur les hanches, un petit fillet de sang sur le coin de ma bouche, cracher du sang avait tendance à faire sa, je scanna la pièce avec le regard d'un pro de la boisson. Le bar..ou une table ? Tout un dilèmne. Et puis merde, pourquoi pas une table ? J'équippa mon plus beau sourire, celui qui faisait mouillée la plus salope des salopes, et qui enragait le plus macho des machos.



Je devait resortir du lot, enfin, on devait sortir du lot. Un canon Canadien et une goule Anglophone, mais sa n'empechait pas la jolie serveuse de s'approcher de nous, avec un magnifique sourire.Je donna un petit coup de coude à l'Américain, j'allais faire la parlote. Avec une volonté surhumain, je maintain mon regard dans les yeux de la demoiselle.

-Bienvenue à La Péniche de Joëlle, je m'apelle Mina, comment est ce que je peux vous aider ?

-Ravis d'vous renconter Mina. On m'apelle Rondeau par 'citte, et le cadavre, c'est Balthazar. On vient d'tomber sur votre joyeux établissement et on se d'mandais bien si on pourrait prendre un pti coup, entre amis ?


J'avais un peu exagéré, car elle eu l'air limite confuse l'espace d'une minute, mais c'était avec un sourire étincelant quelle nous guida à une table en bois assez propre. Me laissa tomber sur la chaise, le Ak à mes pieds, je commanda deux verre de rhum, j'étais de bonne humeur et puis Balth m'avais bien sauvé , non ? Attendant ma commande, pianotant sur la table, je regarda le vieille homme à sa table, une vrai curiosité. J'du bien me retenir de le dévisager.

-So Balth, tell me, 5 years ? How d'you do to still look so young and fresh ?

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Michel
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeJeu 22 Déc - 15:12
Une fois la serveuse partie pour de bon, Michel cru qu'il allait enfin pouvoir être tranquille à fumer son cigare avec son nouveau petit chat.
Comment je vais t'appeler d'ailleurs toi ?
- pensa t-il.
Mais deux nouveaux clients entrèrent dans le bar.
Le vieillard ferma les yeux à la vu de la vieille goule dégueulasse qu'il venait d’apercevoir, l'air écœuré. Mais cette vieille goule n'était pas comme les autres, elle avait quelque chose en plus qui faisait qu'on la remarquait tout de suite : elle était accompagnée d'un homme magnifique.

Michel en resta bouche bée en voyant ce jeune garçon au visage angélique et au corps parfait. Pendant un instant Michel cru être mort et se trouver au paradis, devant un être divin à la beauté cosmique. Mais il revint sur terre en voyant la beauté comique de la goule l'accompagnant.
Michel ne pouvait plus détacher son regard de ce jeune homme qui ne devait pas être âgé de plus de 20 ans, soit le triple de son âge... mais cela ne l’empêchait pas de fantasmer.
Le garçon était tout ce que désiré Michel, comme ci qu'il avait été forgé spécialement pour lui. Un visage aux traits fins, à l'expression triste, avec un menton mal rasé comme l'apprécié le vieux chasseur, des cheveux noir en bataille, un nez bancal et un cicatrice sexy qui donnaient une touche virile à ce visage enfantin.
Puis il se mit à parler à la serveuse, avec un étrange accent, un accent qui le rendait encore plus sexy.

Michel croisa les jambes de peur qu'on ne le voit, il ne l'avait pas remarqué mais il était en érection. Cela faisait bien longtemps que son phallus n'avait été dans un tel état, à 62 ans aujourd'hui il n'avait pas copulé depuis plusieurs année et à son âge ce n'était plus dans ses priorités.
Mais ce jeune garçon réveillait en lui ses jeunes années fougueuses où il parcourait les Terres Désolées avec sa bite et son couteau.

« So Balth, tell me, 5 years ? How d'you do to still look so young and fresh ? »

Michel écarquilla les yeux, ses pensées devenaient folles.
- Mon Dieu ! Mais quelle est cette poésie ? Je n'ai jamais entendu tel langage ! Est ce la langue des anges ? Il ne fait plus de doute, ce garçon est bien un ange, tant de beauté et de poésie ne peuvent venir d'un endroit comme ici. Mais alors pourquoi se ballade t-il avec cette horreur de goule ?!
Puis le regarde du jeune homme croisa celui du vieillard et celui ci se reprit, retrouvant son air habituel de vieux blasé. Voyant que l'ange lançait plusieurs regard vers lui, Michel se dit qu'il devait peut être agir pour ne pas rater son destin.
Il se leva donc, difficilement à cause son grand age et de l'alcool qu'il avait avalé, et se dirigea vers la table des deux nouveaux. Sans même regarder la goule il entama la discussion.


« Bonsoir. Puis-je vous offrir un verre ?
Je ne vous est jamais vu par ici, que faite vous ? 
»


Le vous désignait-il Rondeau et Balthazar ou seulement le jeune québécois ? Impossible de le savoir...
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Balthazar Jones
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeVen 13 Jan - 22:15
Spoiler:

Balthazar secoua la tête. Il venait d'avoir comme un moment d'absence. Il avait l'impression que pendant quelques instants, son esprit avait été à des milliers de kilomètres de là. Et alors que seules quelques minutes s'étaient écoulées, il avait l'impression que cela avait été vingt jour. Totalement impossible, bien sûr.

Rondeau les avait installés confortablement à une table, faisant preuve d'une grande compétence de barologie (l'étude des endroits où l'on boit, danse et chante très fort). Deux verres ne tardèrent pas à être ajoutés à la commande, et le Québécois sembla indiquer qu'il paierait de sa poche.
Finalement, le jeune homme jeta un regard à la ronde, examinant la salle, avant de s'adresser à la goule.
- So Balth, tell me, 5 years ? How d'you do to still look so young and fresh ?
Ce fut la voix de son partenaire qui le tira de sa rêverie. Il sourit à sa tentative d'humour, sa façon de détendre l'atmosphère après la pression des dernières heures. Il fallait bien avouer que ça n'avait pas été de tout repos, et que décompresser leur ferait du bien à tous les deux.
Il allait répondre un truc à base de crème de rayons gamma, une vraie merveille pour la peau, un miracle qui lui venait tout droit des États-Unis, lorsqu'un personnage pour le moins étrange jugea opportun de les interrompre. Enfin étrange pour nous, selon les critères des Terres Désolées, c'était quelqu'un de tout à fait normal.

- Bonsoir. Puis-je vous offrir un verre ? Je ne vous est jamais vu par ici, que faite vous ?

Balthazar fronça les sourcils, alors que l'espèce de grande gigue restait tournée vers Rondeau. Le Québécois eut un regard étonné, et un peu surpris, tandis que le vieillard semblait attendre une réponse. Aussi, ce fut la goule qui s'y colla, en baragouinant avec son aise habituelle dans la langue de Molière :
- Yeouais, nous sommes nouveaux sur ici. Mais nous ordonnons quelque chose déjà, merci. Wha... Que peux-je faire pour vous ? éructa-t-il sans trop de faute de grammaire.
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeDim 15 Jan - 20:31
Du coin de l'oeil, je gardais le vieillard dans mon champ de vision, d'une manière pas si subtile. N'importe quelle aveugle aurait remarqué que je le regardais de l'oeil droit, je vue tout, ses regards qui faisait tout pour me rendre mal à l'aise, y'avait un truc de louche, enfin pas qu'un, avec cette homme. Mais quand j'osais me retourner, le fixant avec un regard indifférent derrière les verres de mes lunettes fumées. Enfouissant mon malaise au plus profond de mon âme, que je doutais avoir à chaque jour, tandis que je me retourna vers Balth, tout en crachant un joli nuage de sang sur la table en bois, jurant par après.

Totalement absorbée par la tache de sang qui recouvrait maintenant une partie de la table, je n'avais pas vue le veillard moustachu, et sa voix eu bien faillit me faire faire une crise cardiaque, ce qui aurait été un mort assez stupide pour un mec de ma classe qui à tendance à être trop virile pour mourir. Je lui jetta un regard, mi étonnée, mi en colère, ce qui donnait un mix assez étrange. Un gros silence pris place, et Balthazar nous sauva avec son francais qui pourrait bien me faire mourir de rire. Mais le regard de l'homme resta braquée sur moi, un regard vachement insistant.C'était avec tout mon calme que je répondu à l'homme, qui semblais sur le bord de célébrité.. même si j'avais une féroce envie de lui botté le cul avec une grenade au plasma.


-No thanks buddy, we already ordered..
Derrière le masque impassible du vieille homme, je vue une certaine étincelle de je ne sais pas qui attira mon attention, mais il fut clairement confu .. Soupirant, enlevant mes lunettes , me frottant les yeux avec les paumes, je grommella..


-Non merci, sa va allez, on est dèja servis... Sinon, moi et mon .. mon..partenaire, on s'dirige vers le havre, et vous ?

Avec la grande classe d'un ancien chasseur de prime, j’appuyai mes deux jambes sur la table, tandis que la mignonne serveuse vint nous apporter nos breuvages. Un petit remerciment par ci et par là, un clin d'oeil charmeur, et elle étais parti.
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMar 17 Jan - 12:55
Se forçant à regarder cette masse informe dégueulasse.
Même s'il avait voulu répondre il n'aurait pas pu, contrairement au jeune homme qui avait un accent magnifique à la mélodie chantonnante, la vieille goule en plus d'une voix enrouée avait un accent incompréhensible. Michel avait eu l'impression d'avoir comprit quelques mots de français, mais il n'était pas sur, la goule devait parler une autre langue.
Il retourna donc à nouveau ses yeux vers la jeune homme qui se décida enfin à répondre.
Il lui répondit en poésie. Michel gardait son calme en apparence, mais les mots prononcés par le poète le rendaient tout émoustillé. Même s'il ne comprenait rien.
Voyant sûrement l’incompréhension d'un vieillard, l'homme retira ses lunettes et répondit cette fois en français, d'un air blasé.


« Non merci, sa va allez, on est dèja servis... Sinon, moi et mon .. mon..partenaire, on s'dirige vers le havre, et vous ? »

Michel eu un sourire qui rida tout son visage.

« Je vais aussi au Havre. »

Ce n'était pas vrai, Michel en revenait et n'avait aucune intention d'y retourner tout de suite. Surtout après son altercation avec les derniers Croisés qui restaient là bas. Une histoire de mœurs encore.
Mais l'ancien chasseur de prime pourrait aller au bout du monde pour d'aussi beau yeux, et c'est ce qu'il allait faire.*
Michel, sans attendre de se faire inviter à la table du bel homme et de l'horrible goule, prit une chaise à la table d'à côté et s'assit devant eux. Toujours en ne regardant que l'humain il reprit.

« Je me nomme Michel.
Vous savez le Havre est une ville dangereuse de nos jours, j'en sais quelque chose j'y vais souvent. Je pourrait peut être vous accompagner ? Je peux me montrer très bon guide si vous le voulez, je connais beaucoup de monde là bas. 
»


Michel leva un bras, puis la serveuse se présenta.

« Qu'est ce qu'il te faut Michel ?
- Je vais reprendre un whisky. Et sert donc un peu de lait pour mon chaton.
- C'est bien la première fois que je te vois parler avec des inconnus.
 »

Mich1el foudroya la jeune serveuse du regard et celle ci revint quelques instants plus tard avec un verre de whisky et un bol de lait.

« Vous allez faire quoi au Havre ? »




*Il faut être havrais pour comprendre, le « bout du monde » c'est comme ça qu'on appel le bout de la falaise. Noel
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Balthazar Jones
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMer 18 Jan - 22:41
Sans vergogne aucune, l'espèce de grand échalas lui mit un vent magistral. Bon, Balthazar n'en était pas à son premier, mais ça faisait quand même toujours plaisir de se faire ignorer. L'autre avait l'air bien plus concerné par Rondeau. Il fallait bien avouer que même si le jeune Québécois n'était pas une beauté fulgurante (du moins selon les standards de beauté de la goule, qui avait tendance à préférer les individus avec un peu plus de poitrine), battre la tronche de zombie de l'ancien cadre ne tenait pas vraiment de l'exploit.

Ce fut donc à Rondeau de s'occuper de la discussion, qu'il entama en présentant qu'ils allaient à Conteneur-sur-Mer. Et à leur grande surprise, l'autre répondit :
- Je vais aussi au Havre.
Ils ouvrirent de grands yeux tout ronds, et la grande perche s'empara d'une chaise avant de s'asseoir, tournant ostensiblement le dos à Balthazar pour ne s'adresser qu'à Rondeau.
- Je me nomme Michel.
Vous savez le Havre est une ville dangereuse de nos jours, j'en sais quelque chose j'y vais souvent. Je pourrait peut être vous accompagner ? Je peux me montrer très bon guide si vous le voulez, je connais beaucoup de monde là bas.


Balthazar plissa les yeux, scrutant le dénommé Michel du regard. Bon, d'accord, il devait avoir l'air très con comme ça, les yeux à moitié fermés, mais ça lui permettait de mieux se concentrer. En fait peut-être pas, mais il faisait ça depuis cinquante ans, et généralement ça marchait.
Le type avec un drôle de look commanda de la boisson pour lui, et la serveuse apporta également un bol rempli d'un liquide blanchâtre qu'on aurait pu prendre pour du lait, avec un peu d'imagination, et sans les grumeaux marrons qui se déplaçaient à sa surface, dotés d'un semblant de volonté propre. Michel posa un chaton sur la table, et à ce moment, Balthazar sut que ce type avait quelque chose à cacher.
Personne ne se baladait avec un chaton dans les Terres Désolées.
Il y avait radanguille sous roche, et il allait découvrir quoi.

- Vous allez faire quoi au Havre ?

La goule tenta un coup de pied discret à Rondeau sous la table pour le prévenir que quelque chose n'allait manifestement pas, mais à la place envoya sa botte dans un pied de la table, la faisant se déplacer de quelques bons centimètres dans un boucan infernal, ce qui lui valut au moins l'attention du dénommé Michel. Balthazar fit mine d'être passionné par une irrégularité dans le bois de la table, afin de noyer le poisson.
Et pendant que Rondeau se chargeait de répondre, il observa le chaton s'étouffer avec un gros grumeau de lait caillé, crachant des petits postillons blancs sur le manteau de Michel avec un style et une classe inégalée.
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeJeu 19 Jan - 0:35
Spoiler:

Je sais pas si c'est la serveuse, ou bien le coup de pied très subtile de Balthazar dans la table, ou c'est mon intuition légendaire qui me met la puce à l'oreille, mais peut importe, y'a un truc vachement louche qui se trame, et j'aime pas trop, mais pas du tout. Avec la subtilité d'un éléphant en chaleur dans une bijouterie, je glisse ma main tranquillement sous la table, jusqu'aux holsters de mon fidèle pistolet. Le vieux semble pas capté, il fixe ma tronche un peu trop à mon gout..Un assassin, aussi vieux, pas probable, mais j'me suis déjà fait taper sur la gueule avec un marteau gonflable.. on n'est jamais trop sure..D'un mouvement de tête qui voulait dire pas mal n'importe quoi, j'signale à Balthazar qu'il devrait faire de même.. Un vieux, c'est pas dangereux, un vieux shooté, peut être.


Cherchant dans mes entrailles Canadiennes , j'essaye de dénicher un talent d'acteur inexistant, chose assez ardu pour un mec qui à passer les cinq dernières anneés à boire, manger, tué, se reproduire, rince and repeat. Ma bouche est atrocement sêche, et j'ai l'impression de mastiquer du cuivre , et d'en respirée aussi ! Merde, pourquoi je stress ? C'est un pépé qui doit même pas se souvenir comment bander, alors levée une arme !


-Non, sa va aller..moi et mon ami somme marchand..

Merde ! J'réalise ma gaffe ! Marchand de quoi ?! D'air et d'eau fraîche ?! Vite, pense Rondeau, pense ! Le vieux se doute là ! Mon unique méninge travaille à 200 miles , tandis que j'essais de trouver un mensonge plausible ? Esclavagiste ? Non ! On va se faire descendre ! Meeerde ! Et là, la révélation ! Je remercie mentalement mon ancien traumatisme tandis que je dis, un peu trop fort, au point de faire sursauter le chaton.

-On retourne s'aprovisioner chez Jacquie, vous connaisez ? C'est un chic type !
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeVen 20 Jan - 13:07
Des marchands voyez vous ça ? Ils ont pas l'air du tout de marchand...
Michel était suspicieux, la manière dont parlé le jeune homme était étrange, comme s'il avait quelque chose à cacher. Ce mystère que faisait planer le garçon autour de lui le rendait encore plus sexy, Michel était vraiment de plus ne plus sous le charme de ce poète à l'accent virevoltant.

« On retourne approvisionner chez Jacquie, vous connaissez ? C'est un chic type ! »

Jacquie ? Michel n'avait jamais entendu parler d'un Jacquie à Conteneur-sur-mer...
Mais il ne voulait pas laisser passer sa chance avec le jeune homme.

« Jacquie ? Mais... je connais très bien Jacquie, c'est un ami ! »

Puis, comme un coup du destin pour sauver Michel et l'embarra qu'aller entraîner son mensonge, la serveuse revint. S’adressant à Rondeau elle dit :

« Ces messieurs ont fini leurs verres ? Ça vous fera 4 Francs.
Et si vous voulez prendre le bateau jusqu'à Conteneur ça vous fera 18 Francs chacun. Le bateau part dans vingts minutes, si vous n'avez pas de quoi payer nous vous demanderons de partir.
 »


Le jeune homme commença à sortir de l'argent de sa poche qu'il posa sur la table. Puis d'un geste souple, Michel posa sa main froide sur celle du jeune homme. Celle de ce dernier était chaude et douce.
Le vieux chasseur regarda le garçon droit dans les yeux et avec un sourire charmeur lui dit :

« Laissez. Je règle vos consommations.
Je vous paye votre billet aussi... 
»


Puis regardant la goule du coin de l'oeil, d'un air dégoutté.

« Je ne suis pas sur par contre d'avoir assez d'argent pour payer le votre... »
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeDim 22 Jan - 0:06
Balthazar était perdu dans l'admiration du petit animal presque mignon, laissant Rondeau batailler avec les soucis d'ordre diplomatique. En d'autres temps, il se serait senti coupable, mais vu la merde dans laquelle le jeune Canadien les avait fourrés quelques heures plus tôt, il était plutôt assez cool, et ça l'aurait presque fait marrer. Enfin, s'il y avait pas eu le vieux un peu flippant assis à leur table.
Mais pourquoi est-ce qu'il le considérait comme un vieux ? Il était certainement plus jeune que lui... Oui mais la goule, au moins, n'avait pas de cheveux blancs. Et toc.

- Non, ça va aller.. Moi et mon ami sommes marchands...
Marchands ? Bon, bah il fallait que l'ancien cadre réussisse à se convaincre du rôle, mais sinon ça devrait le faire. Rondeau décida d'ajouter quelques détails à son mensonge afin de le rendre plus crédible.
- On retourne s'approvisionner chez Jacquie, vous connaissez ? C'est un chic type !
Par chance, il semblait que le coup de bluff du Québécois ait fonctionné. Un sourire illumina le visage du vieux cowboy qui s'exclama, tout sourire :
- Jacquie ? Mais... je connais très bien Jacquie, c'est un ami !

Là par contre, ça jeta un léger froid. Le duo de mercenaires afficha deux drôles de visage, un peu comme un type cul-nu qui vient de s'asseoir sur un flanc au caramel. C'est froid, ça s'écrase, et on se sent mal. Bah là, c'était pareil. Ils venaient de poser leurs fesses sur un flanc géant, en la personne de Michel.
La serveuse arriva à ce moment-là, leur demandant de payer leurs consommations au moment où le chaton de Michel estimait qu'après avoir repeint la manche de son maître avec du lait caillé, le doigt de cette goule était décidément digne d'intérêt et qu'il ferait un excellent plat de résistance.

Mais à la grande surprise de tout le monde, Michel s'empara de la main du jeune Québécois et lui susurra quelques mots doux, avant de se retourner vers Balthazar. Mine de rien, c'était la première fois qu'il lui adressait la parole.
- Je ne suis pas sûr par contre d'avoir assez d'argent pour payer le votre...
Le mercenaire lui offrit un long soupir fatigué, assisté d'un regard légèrement agacé. En cet instant, sa tête aurait pu faire fureur sur des sites de partage d'images à la con sur un quelconque réseau mondial, et sa pensée se résumait à "Are you fucking kidding me ?".

Par chance, il lui restait encore pleins d'anneaux, il avait eu le temps de se faire un paquet de monnaie en cinq ans. Il sortit donc un cercle métallique de porte clé sur lequel étaient accrochés une cinquantaine d'anneaux, et jeta un regard interrogatif à la serveur pour savoir combien payer.
- Euh... On accepte plus les anneaux depuis un bout de temps, hein. Faudrait peut-être se tenir au courant des nouvelles, lui dit-elle sur un ton laconique.
Il ouvrit de grands yeux tous ronds.

- Réellement ?
La demoiselle acquiesça. Maintenant, il avait vraiment l'air con, avec sa monnaie qui ne servait plus à rien. Pourtant, à Ker Trevedig, ça valait toujours quelque chose... Apparemment, maintenant, on payait en Francs. Original, ça. Sûrement une initiative de la FNF, ça le surprendrait pas. Bon, il allait devoir s'en remettre à son ami de toujours, j'ai nommé Rondeau.

- Huh... Kiddo', looks like I'm kinda broke... Could ya lend me some money ?
Son jeune ami accepta aussitôt, et pendant que Michel et lui s'occupaient de régler la serveuse, la goule signifia avec classe et délicatesse qu'elle allait vider sa vessie.
- Gonna take a piss, I'll be right back.
Bon, on avait dit classe et délicatesse, mais finalement, il allait peut-être s'en abstenir.

Le mercenaire émergea sur le pont de la péniche après avoir croisé un trio de mecs en costard dans le couloir étroit, il avait du s'écraser contre le mur pour les laisser passer. Il était debout près du bastingage en train de secouer son engin afin de faire tomber la dernière goute, mais avec une certaine prudence — s'agirait pas qu'il se décroche et tombe dans la Seine — quand son vieux cerveau fit le lien.
Oui, ces trois mecs, il les avait déjà vus.
Non, c'était pas un bon souvenir.
Oui, il ferait mieux d'en parler à Rondeau.

Il tendit l'oreille, mais aucune fusillade ni bagarre n'avaient éclatées au sous-sol. Il revint avec prudence, passant une nouvelle fois devant le garde colossal, et déboucha dans le bar la vessie plus légère. Les trois individus étaient accoudés au bar et n'avaient apparemment pas remarqué le couple inhabituel, Rondeau et Michel, à la table un peu au fond de la salle.
Balthazar attira l'attention du Québécois avec moultes signes extrêmement discrets, histoire de lui montrer les trois types au bar. Enfin, discrets, on aurait dit qu'il se noyait, plus exactement.
Mais c'est vrai qu'il y avait de quoi les remarquer ces trois types, ils avaient un sacré look.

Enfin c'est vrai, le costume cravate, les masques à gaz et les chemises de trois couleurs différentes, c'est un truc qu'on oublie pas, quoi.
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeDim 22 Jan - 0:49
Sur mon visage, je devine qu'on voie une vague d'émotions défilante, commençant par la confusion total, avec une petit dose d'étonnement, avant de passé à la satisfaction, satisfaction de quoi ? D'avoir débusquez un menteur. Ou un autre pédophile..dans les deux cas, le Parisien allait avoir des problèmes. Mes doigts gratte la crosse de mon pistolet, une folle envie de lui faire un trou dans le front. Heureusement pour lui, la jolie serveuse de plus tôt se ramène son postérieur à notre table, je soupire, fouille dans mes poches et prend une poignée de francs, avant de la laisser tomber sur la vieille table en bois. La chat semble avoir la trouille.. mais moins que moi quand je sens la main ridée du vioc sur la mienne..froide..rigide. Mes traits se crispes, comme ma main. Mes dents grincents les une contre les autres, allez..un petit mouvement du bras et je lui fait avaler son putain de dentier..mais le porte-feuille parla, ma main se décrispe, je grommèle un merci qui peux passer aussi pour un injure.

Ma main retourne dans mes poches, je sort les 18 francs nécessaires et les glisses dans la main de la serveuse, avec un sourire vachement moins beau gosse que plus tôt. Balth s'excuse et va pisser, avec la délicatesse des amerloques en général. Je jure sous ma respiration, le vieux me regarde toujours, j'essaye de resté calme, mais j'ai envis d'exploser. Merde ! Pourquoi il prend si longtemps ?! J’enlève mes lunettes, les déposes sur la table, mes yeux engorgée de sang visible à tous. Je fixe le vieux, dans mon regard, une colère controllée, tenu en laisse par du fil dentaire. Pourquoi en colère ? Parce que y'en à marre des PD qui veulent te baiser. Après 5 ans à les chassers comme du gibier, tu crois qu'ils sont tous morts, mais non. Jamais.


-Regarde moé ben. Sa va être clair, net et précis. Si tu continus à être un criss de connard avec mon pote, it's over. T'es qu'un putain de menteur, got that ? If you even try to shove something up my ass, I'll shove my fist DOWN YOUR THROAT !

C'est seulement après ma tirade que je réalise que j'en ai dit trop, que je réalise qu'une bonne partie des gens dans la salle me regarde, j'avais parler trop fort. Gros silence, je fixe le vieux, toujours avec la même colère divine. Je vois Balth.. je me retourne, je suis son doigt.. je me releve prestement, masquant avec peine ma nervosité tandis que je r'enfille mes lunettes.. la tête basse et les épaules haute. Je m'éloigne de la table , rapidement, les jambes raidents, avant de rejoindre Balth .

-Shit ! What are we suposse to do ?!
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Michel
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 23 Jan - 13:17
Spoiler:
Michel rigola intérieurement lorsque la vieille goule moisie sorti ses anneaux de sa poche.
En plus d'être moche il était complètement débile. Comment un si beau garçon comme ce jeune poète à la langue onirique pouvait bien traîner avec une goule aussi hideuse et malsaine, et en plus idiote.
Michel en rageait, il aurait tellement voulu être à la place de ce sous-être puant, de ce demi mort. Pourquoi lui, qui était encore plutôt beau gosse, qui était intelligent -en tout cas bien plus que tous les péquenauds des TD- était-il condamné à être seul et à ne jamais pouvoir assouvir ses envies avec les jeunes hommes qu'il rencontrait ?

La goule reparla dans sa langue des enfers et le vieux chasseur comprit qu'il demandait de l'argent à son ami. Quel parasite... il ne savait que vivre sur le dos des autres... comme toutes les goules à moitié mortes qui peuplaient les TD. Si ça ne tenait qu'à Michel cela fait bien longtemps qu'il aurait enfoncer une balle de le crâne de cette créature qui ne méritait pas de vivre.

Là Michel ne comprit pas ce qui se passait, la goule dit un mot démoniaque et se leva, laissant Michel seul avec son âme sœur.
En plus que l'odeur soit meilleur, Michel avait enfin le champ libre pour attaquer sa proie, bientôt ce jeune homme sera sous son charme et répondra à ses moindres désirs.
Mais, le jeune homme prit les devant, Michel en fut ravi, ce petit la en voulait.


« Regarde moé ben. Sa va être clair, net et précis. Si tu continus à être un criss de connard avec mon pote, it's over. T'es qu'un putain de menteur, got that ? If you even try to shove something up my ass, I'll shove my fist DOWN YOUR THROAT ! »

Michel ne comprit absolument rien, même le passage censé être en Français. L'accent poétique de l'ange transformait chaque mot en sonorité musicale, faisant en sorte que Michel ne comprenait rien d'autre qu'une douce mélodie.
Mais sur la fin, les mots dit en langage des anges, Michel comprit qu'il se trompait peut être, le jeune homme avait l'air énervé.
Mais qu'avait-il fait de mal ? Jusque là il avait répondu favorablement au avance du vieux chasseur... enfin c'est ce qu'avait cru comprendre ce dernier.
Les paroles du québécois ne déstabilisèrent pas pour autant le vieil aventurier, Michel en avait vu d'autre dans sa longue vie.


« Du calme jeune homme. Je ne comprends pas votre énervement soudain.
Peut être que je pourrai vous détendre un peu... 
»


Le jeune le coupa.

« Shit ! What are we suposse to do ?! »

Michel se retourna sur sa chaise, pour voir la vieille goule gesticuler.
Encore cet excrément sur pied qui venait les emmerder !
Elle avait l'air de montrer deux hommes au comptoir, des hommes tout ce qu'il y avait de normal. Mais la goule continua dans sa folie, dans sa paranoïa.
Peut être bien que sa décomposition venait d'atteindre son cerveau ! Peut être qu'elle se transformait en goule sauvage !
Michel se souvint d'un ami à lui, Francis Bocaux qui était une goule d'avant guerre. Un jour alors qu'ils s'occupaient ensemble d'un contrat, Francis s'était senti mal et avait eu besoin de se reposer un peu. La minute qui suivait, il voulait manger le cerveau de Michel... il avait été obligé de le finir à la machette (Francis ne valait pas de dépenser une balle pour lui...).
C'est d'ailleurs peut être depuis ce jour là que Michel détestait les goules, elles ne sont pas des personnes de confiance. Tu leur paye un coup et la minute d'après elles veulent te manger le cerveau.
Dans un bond, Michel se leva de sa chaise.


« Attention ! Cette goule est en train de se transformer en goule sauvage ! »

N'ayant pas prit ses armes avec lui, restées à sa table habituelle, Michel ne pouvait lui même abattre la goule, mais Dieu sait qu'il en aurait eu l'envi.
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Balthazar Jones
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 23 Jan - 23:54
Sitôt qu'il eût remarqué le trio tant adoré, le jeune Québécois bondit hors de sa chaise et alla rejoindre Balthazar qui lui gesticulait toujours pour faire passer discrètement un message super délicat. Rondeau siffla entre ses dents à son ami goule :
- Shit ! What are we suposse to do ?!
L'ancien cadre essaya de relativiser la situation. Avec un peu de chance ils devraient avoir le temps de descendre du bateau avant qu'il ne démarre, et ils laisseraient ces trois enfoirés voguer vers... Vers n'importe où en fait. Et puis bon, au fond, il s'en foutait, l'important c'était qu'ils dégagent en vitesse. Et en ce qui concernait l'argent que Rondeau lui avait avancé, bah il pourrait toujours lui rembourser. Une vingtaine de francs, c'était pas cher payé pour envoyer ces trois trous du cul pour un petit voyage à travers la province.

Mais alors que la goule signifiait à son jeune ami, à grands renforts de signes qui lui auraient sûrement valu un Oscar du meilleur rôle de film muet qu'il fallait qu'ils quittent le navire, la chance qui avait relativement accompagné Balthazar tout au long de cette journée décida subitement qu'il était temps de faire une petite pause.
L'un des trois hommes posa une bourse de francs sur le comptoir, et la serveuse signifia au mécano du navire qu'il était temps de lever l'ancre. La péniche s'ébranla — ce qui était parfaitement dégoûtant, même pour un bateau — et se mit à glisser sur les flots de la Seine et les petits animaux mignons qui vivaient à l'intérieur.
Et exactement au même moment, l'espèce de vieille tante qui leur avait servi de voisin de table se leva d'un bond comme si une punaise s'était enfoncée dans l'une de ses fesses râpeuses , avant de s'écrier de sa voix ô combien mélodieuse :
- Attention ! Cette goule est en train de se transformer en goule sauvage !

Balthazar ouvrit de grands yeux, et chercha du regard une autre goule dans la pièce, qui serait en train de péter un câble. N'en trouvant pas, il dut se résoudre à l'évidence : l'autre parlait de lui. Il leva les mains, histoire de calmer le jeu, vu que toute la salle s'était retournée vers lui, avant de commencer une phrase :
- Wow, chill out bro...
Mais il n'eut pas le temps de la terminer. En effet, son dernier mouvement avait été perçu comme un geste d'agression, et l'un des mercenaires dont l'attention avait été attirée par l'appel du vieux, Bleu, pour être tout à fait exact, avait sauté sur lui pour le maîtriser, lui tordant un bras dans le dos en faisant se rencontrer de façon un peu brutale son visage avec le mur, plaquant un Balthazar complètement sonné contre la cloison du bar de la Péniche, tandis que Blanc écartait Rondeau hors du danger présumé.

Oui, on pouvait penser que la situation ne pouvait pas être pire. La goule était plaquée contre un mur, totalement maîtrisée, et la moitié des clients était persuadée que l'ancien cadre allait se jeter sur eux pour les manger tout crus. Quant à Rondeau, Blanc le tenait par le bras, pas très fermement, juste assez pour l'avoir un peu reculé de la scène. Rouge tira un pistolet un peu trop imposant de sa veste, décidé à en finir avec cette goule ; par chance, les mercenaires n'avaient pas encore fait le lien entre ce duo improbable et les types de la fusillade du Marché.
Mais avant que quiconque n'ait pu faire quoi que ce soit, le rideau du Rideau (notons le magnifique jeu de mot, la cervelle de Balthazar tournait à plein régime) s'écarta, et Émile, le timonier-garde de la Péniche rentra dans la pièce, mitraillette au poing.

- C'est quoi ce bordel ?

La goule essaya de parler, mais Bleu lui écrasa un peu le visage contre le mur, ce qui étouffa une phrase vaguement construite en un "Hurmph' peu adapté à des situations mondaines.
Il semblait qu'il allait devoir, ô chose improbable, s'en remettre au Québécois pour la négociation.
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMar 24 Jan - 2:30
Sous ma respiration de plus en plus rapide, je jure, rejure et re-rejure. Je jette des regards dans la salle, chaque passagers sentent mon regard lourd de haine sur eux, particulièrement le vieux salopard. Le pseudo garde, sa mitraillette surtout, me rend nerveux, enfin, pas au point de trembler, mais au points de me limiter vachement mes options. Et les mercenaires.. je sais pas si je dois être heureux, ou en colère. Merde ! Je suis pas si anonyme que sa dans une foule, non ? Putain, J'suis le Grand Rondeau, pas une pute qui taille des pipes pour 4 francs et demi ! Mégarde, je secoue la tête, focus mec ! Je considère mes options.. j'envois une droite à connard, j'me la fait à la battarde et je me sers de sa tête comme une masse ? Non ! Sa marchera pas ! J'échange Balth ? Merde Non ! J'me prostitue auprès du vieux ?! NON ! TU ES PAS UNE PUTE RONDEAU !

Illumination, d'un mouvement sec du bras, je me dégage et dégaine mon pistolet dans un seul mouvement fluide, et le braque sur Chemise rouge, le cran de sûreté toujours enclenché. Si je dois me faire tué , autant en emporté un paquet dans la mort ! Logique de merde, oui, mais dans un moment de pure merde, sa semble assez approprier. Blanc ne semble pas comprendre, parfait tandis que je lui fait un joli calin par derrière, plein de tendresse tandis que je lui barre le coup du bras gauche, avec toute la classe d'un diplomate. Tout sa, dans moins de 5 secondes. Je m'exclame, avec ma voix grave et virile !

-Whooola ! On se calme bordel ! Y'a pas une putain de goule qui va devenir sauvage !

Du coin du regard, je vois nombre passagers qui on pris leur armes, ou qui ont la main près. Je regrette de pas être un diplomate, je regrette d'avoir un accent toujours aussi caractéristique. Je regrette un paquet de truc. Rouge n'a pas l'air sur de quoi faire, je reserre ma prise sur Blanc, esperant entendre un coinement. Rien, nada. Je lui ordonne de lâcher la goule, rien. Je lui cri gentiment de lacher la goule, menacant de lui flinger le système reproducteur. Il s'execute, Balthazar s'éloigne. Je lâche Blanc, le repousse d'une poussée assez brutal dans le dos. J'me retourne, fixe le garde, sa mitraillete pointée sr mon crâne. Je laisse tomber mon arme, les mains dans les airs. Tout sa, en moins de 5 minutes.
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Michel
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeVen 27 Jan - 18:41
La situation s'était passé si vite que Michel n'avait pu qu'observer les choses.
Il aurait voulu se précipité vers ses armes pour pouvoir abattre la dangereuse goule croqueuse d'homme (Michel aussi était un croqueur d'homme, mais d'une toute autre manière...) mais finalement, voyant les choses s’envenimer, la dizaine de client du petit bar, la plupart armés, avaient sorti leurs flingues, sécurisant la zone.

3 mercenaires à l'allure étrange avaient attrapé la goule, puis le canadien et finalement Emile était arrivé, pointant sa mitraillette sur tout le monde.
Michel empoigna le colle de la vieille goule et le colla contre une table.
Avec force il le força à ouvrir la bouche, l'étudia, puis fit de même avec les pupilles du demi-mort.


« Fausse alerte... il a encore toute sa tête apparemment... »

Michel dit ça sur un ton presque déçu. Faut dire qu'il aurait aimé coller une balle au milieu du front de la masse puante qui sévissait devant lui. Il relâcha la goule puis attrapa une bouteille d'alcool fort qui traînait sur l'une des tables du bar. Il versa abondamment le liquide sur ses mains et se les lava. Toucher une goule n'était jamais très hygiénique et Michel se méfiait de toutes ces maladies qui peuplaient les TD. Certaines des plus terribles étaient transmises par ces parasites de goules...
Emile, toujours en pointant son arme vers Rondeau et les trois mercenaires avança vers Michel.


« C'est toi qui a causé ce bordel Michel ?
- Excuse moi Emile, mais en voyant cette goule gesticuler comme un dingue j'ai cru que la nécrose lui était monté à la tête. Tu vois... comme ce vieux Francis.
- Ah ouais... Et alors il va pas nous manger le cerveau ?

- Non ça va, il a l'air normal, même s'il est bien décomposé et qui a une sale tête de macchabée il est en pleine forme... pour une goule. »


Emile se tourna alors vers la goule putride.


« Qu'est ce qui te prenait à gesticuler comme ça la goule ? T'as des vers dans le cul ? »
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Balthazar Jones
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMer 1 Fév - 21:52
De là où il était, Balthazar ne voyait pas grand chose. Ou plutôt si, il avait un point de vue privilégié sur la cloison en bois et l'énorme cafard d'au moins cinq centimètres qui se promenait dessus. La goule décida aussitôt de l'appeler Gaspard. Gaspard le cafard, et Michel la demoiselle, voilà qui ferait un duo parfait.
Il entendit quelques bruits de lutte derrière lui, et Rondeau cria deux trois trucs qu'il ne comprit pas tout à fait. Il avait saisi quelque chose à propos d'une quiche lorraine qui se sentait comme une bamba triste, mais il lui semblait qu'il avait plutôt mal entendu les paroles du Québécois. Quoiqu'il ait dit, cela s'avéra efficace, puisque celui qui le tenait le lâcha.
La goule se dégagea, et vit clairement que les trois mercenaires avaient reconnu le duo : ils se balançaient d'un pied à l'autre, hésitants, pesant le pour et le contre. Certes, c'était une occasion en or de se débarrasser des deux énergumènes internationaux casseurs de couilles, mais Émile les avaient à l'œil. À regret, Bleu Blanc et Rouge retournèrent au bar, mais Balthazar et Rondeau ne payaient rien pour attendre.

La goule était en train de s'épousseter et de reconstituer un semblant d'air sérieux sur son visage lorsque pour la deuxième fois en cinq minutes, il fut attrapé par le col et plaqué sur une surface plane : par Michel cette fois, et sur une table ; quelle force dans ce petit corps ! Le vieux pédé lui colla les doigts dans a bouche et lui tripota les yeux, avant d'énoncer son verdict : Balthazar n'était pas fou.
Génial, l'ancien cadre n'aurait pas pu s'en rendre compte tout seul, il avait fallu qu'un vieux machin vienne lui fourrer ses extrémités dans des orifices étranges. Et par cela, je veux dire lui mettre les doigts dans la bouche, bien sûr.
La grande perche finit par le relâcher, et seul le canon géant de la mitraillette d'Émile empêcha Balthazar de faire sauter les rotules de la farce de la nature (oui, la farce) qu'était Michel. Ce dernier échangea quelques mots avec le garde de la péniche, Balthazar se rapprochant de Rondeau pour le remercier de son aide précieuse.

Mais avant même qu'il n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche, Émile lui lança une question dont il ne comprit pas un traître mot. Pris de court et passablement agacé, il bafouilla :
- What ? Hein, euh ouais... Oui, de course ! répondit-il au hasard.

Vu leurs tronches horrifiées, ce n'était peut-être pas la bonne réponse. Mais ce coup-ci, personne ne le saisit à la gorge ; coup de chance, sûrement. Il eut le temps de souffler quelques mots à Rondeau avant que Michel ne revienne vers eux.
- Thanks kiddo', ya pretty much saved my hide. Screw this old fag... But he's our only guide where we're goin'.
Justement, la saucisse géante avec son manteau rapiécé ne tarda pas à débarquer dans leur entourage proche, avec sa démarche de vieux séducteur de film noir. La goule le dévisagea, s'attendant à moitié à des excuses, avant de réaliser qu'il n'en aurait sûrement jamais. Oh, et puis tant pis, il avait vu bien pire dans sa vie de goule.

Et pendant tout ce temps, la péniche continuait de voguer vers le Havre, sur une eau pleine de poulpes mutants, qui pourraient bien attaquer le bateau... Si ça se trouve... On sait jamais, c'est possible hein...
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Rondeau
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMer 1 Fév - 22:51
En gardant le trio dans mon champ de vision, j'me penche et remet le pistolet dans son holster en cuir, après avoir mis le cran de sûreté bien sur. J'ai pas trop envie de me prendre une balle dans la jambe par erreur, et puis bon, c'est moins pratique pour dégommer le premier connard venu. Une petit sécurités, pour me laisser le temps de réfléchir, même si Balthazar faisait le boulot quand faut me calmer. En parlant de cadavre ambulant, je me retourne , et j'me retrouve spectateur d'une scène assez loufoques, mais qui sur le moment me met encore plus en colère. J'sers les points si fort que mes ongles rongées s'enfonce dans le cuir de mes gants. J'me mord les lèvres, essayant de garder un visage calme et serein..ce qui me donne plutôt l'impression d'être constipée. Le visage aussi rouge que celui d'une nonne qui matte un film de culs hollandais, mais en vachement pire. Balth se relève, il à l'air vachement en colère, un peu comme moi, mais en pire. J'veux pas imaginer ma réaction si un vieux connard voulait mettre quelque chose en moi. Et bon, pas besoin de l'imaginer, j'ai fais l'expérience y'a 5 ans. Je recommande pas.

À la réponse de mon pote amer-loque, j'suis pris entre l'hilarité, la honte ou la peur . Disons qu'un Balthazar avec des vers dans les intestins, c'est pas la meilleur recette pour faire des jolies petits rêves tout mignon. Et se balader avec un mec qui à des vers dans le cul, c'est pas super pour la réputation. Quelque part dans mon subconscient, une ampoule de 3 ½ watts s'allume, un semblant de sourire éclaire ma tronche de tombeur, avant de disparaître. Surtout quand je vois la loque ambulante se rapprocher, je glisse un mot à mon partenaire, avec un petit air sarcastique du plus belle effet...


-I'll pass on the screwing, thank you. We can't split up. We watch each others back, alright ?

Je jette mon regard le plus menaçant sur le français, le fusille du regard, l'écarte avec mon imagination, avant de prendre un bain dans son sang et de le répandre dans les Terres comme la bonne parole tandis que je dance la caramba.. Je secoue la tête, je jure sous mon souffle, j'comprend pas mon train de penser. J'me passe la main sur le front, merde merde merde. J'ai l'air bizarre, je garde mon calme avec le talent d'un adolescent qui vient de se faire prendre pendant sa première fois. Je retourne à ma table, m'avachit sur la chaise, qui supporte difficilement mon poids. J'crois entendre des voix, j'men tape. Le temps passe, Michel me regarde, une étincelle dans le regard, les trois connards au bar aussi.. Soudainement, j'me leve, écrasant mon poing sur la table, comme un point d'exclamation à la fin d'une phrase. J'me dirige vers la sortie, j'dois prendre l'air. Au bar, sa converse vivement. J'entends des chaises bougées, enfin, je crois. Je suis centrée vers moi même, retenant en moi une envie de brailler, de défoncer des culs, et de défoncer des yeules à la fois. Je crache du sang sur le plancher, avant de me retrouvée à l'air libre de la capitale. Je m'approche du bord, m'appuie, et vomis le contenue de mon système. Je suis en plein soupire , quand soudainement ma tête est pris par en arrière, et fracasser sur la rambarde en acier rouillée. Mon nez se transforme en rivière , tandis qu'on refait le proccesus deux autre fois, avant que je m'écroule sur le plancher, tenant mon nez ensanglantée. Ma gorge n'emmet aucun son, on me désarme. Je pige pas, ma vision floue..
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Michel
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeDim 5 Fév - 15:53
« What ? Hein, euh ouais... Oui, de course »

Emile passa un regard troublé à Michel, et ce dernier haussa les épaules.

« Il ne parle pas notre langue je crois.
- Mais de course hein ? Mais je comprends rien...
D'où elle sort cette goule ?

- De l'enfer j'en ai bien peur...
Méfie toi d'eux Emile, je n'ai pas confiance, garde les d'un coin de l'oeil.
 »

Emile acquiesça de la tête. Même si les deux hommes ne s’appréciaient pas particulièrement ils avaient chacun apprit à se faire confiance.
Depuis qu'il était là Michel avait pas mal aidé dans les traversés de la péniche, sont instinct sauvant souvent la mise à l'équipage face aux dangers de la Seine.
La goule reparti vers son ami et Michel les entendit reparler dans leur langue étrangère.
Le vieux chasseur revint alors vers eux, cette fois l'air plus sérieux. Il croisa leurs regardes sombres, ils avaient l'air d'en vouloir à Michel, mais celui ci tenait à la sécurité sur le bateau, pourquoi devrait-il s'excuser, il a fait ce qu'il devait faire.


« Vous devriez faire attention. Vous ne savez pas où vous vous rendez. Le chemin que vous empruntez est très dangereux. Nous ne laisserons rien passer... »

Le québécois parti se remettre à sa table, l'air extrêmement troublé, seul la goule resta et c'est donc à elle que Michel s'adressa.

« Tenez vous à carreau, au moindre problème je n'hésiterais pas à tirer sur l'un d'entre vous. »

Il n'avait plus envi de jouer les charmeurs. Son instinct lui disait que se voyage n'allait pas être de tout repos...
Il parti se rasseoir à sa table, en récupérant son chaton en train de lécher du whisky qui coulait d'un verre renversé sur une table.

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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeVen 10 Fév - 14:08
Rondeau lui avait glissé un mot avant de s'en aller, et Michel avait rajouté son petit avertissement dessus. Le jeune homme alla écraser son respectable popotin sur l'une des chaises en bois, et la goule resta quelques instants en tête à tête avec Michel. Exit les airs doux qu'il arborait avec le Québécois, ou même l'urgence qui avait transparu dans sa voix lorsqu'il l'avait pris pour une goule folle.
Non, il le jaugeait, d'une certaine façon. Entre les deux ancêtres, l'ambiance était plus froide que la neige de l'Alaska que Balthazar avait foulée des années plus tôt. Un étrange parallèle naquit un instant entre les deux hommes, le même regard scrutateur, la même tentative d'estimer l'autre.
- Tenez vous à carreau, au moindre problème je n'hésiterais pas à tirer sur l'un d'entre vous.
Puis, à ces mots, il revint vers la table pour récupérer son animal du diable qui pataugeait dans l'alcool qu'un mouvement brusque avait laissé coulé sur le bois marqué des cigarettes et des verres qui avaient défilé sur sa surface.

Presque à contrecœur, l'ancien cadre l'imita, réajustant son poncho miteux et troué alors qu'il jetait un regard en coin à Rondeau. Le silence était retombé de façon approximative sur le bar, et en moins de dix minutes l'ambiance était revenue, comme si de rien n'était. Enfin, Émile gardait l'œil sur eux, tassé dans l'ombre près de la porte du Rideau. Peut-être les observait-il depuis leur arrivée, mais Balthazar ne mesurait sa présence qu'à partir de ce moment. le souvenir de la mitraillette braquée sur eux était encore un peu trop chaud dans son esprit.
La péniche s'avançait sur les flots, laissant rouler la couverture liquide et légèrement radioactive sous son ventre bombé des clients soiffards, du trio funèbre, d'une goule perdue, d'un Québécois franchement agacé et d'un vieux pédé ridicule. Enfin, c'était l'avis de Balthazar, en ce qui concernait Michel.
Il s'étonnait toutefois que la Seine eût encore assez de fond pour laisser passer la péniche, et il crut bien qu'ils s'étaient échoués lorsque le fond du navire racla les graviers qui avaient remplacé le lit du fleuve. Par chance, cet épisode s'acheva très vite, et les clients habitués ne semblèrent pas s'en soucier outre mesure, laissant le seul Américain paniquer sur sa chaise. Un silence désagréable s'était installé, et Michel avait quitté leur table. Le Québécois quant à lui ne semblait pas vraiment avoir envie de discuter. La grande perche les gardait toutefois à l'œil, d'un regard perçant qui suffisait à donner la chair de goule. Une sorte de chair de poule pour zombie irradié, si vous voulez.

Balthazar venait de jeter un coup d'œil à son vieux Pipboy-2000, compagnon d'aventure de toujours. Et même si son écran était rayé, crasseux, s'il manquait un bouton — dont il ne s'était jamais servi, même lorsqu'il était là — et que la date indiquait qu'ils étaient en plein mois de novembre, il ne l'avait jamais abandonné. Apparemment, ils étaient en passe de quitter Paris. Il n'y avait pas de hublots dans le Rideau, ou du moins il ne les voyait pas. En eût-il eu qu'il aurait pu s'apercevoir que les hauts immeubles avaient laissé à la place à des constructions à moitié affaissées dans le sable épais parsemé de touffes d'herbes brunes qui caractérisait la quasi-totalité de la surface du globe. Ça et là, une végétation plus humide se dressait fièrement, au bonheur d'un point d'eau éphémère qui se remplissait au hasard des pluies parfois diluviennes. Quant aux rives immédiates, elles étaient boueuses mais néanmoins profondes.
Mais malgré leur avancée, le silence s'éternisait. Rondeau n'avait soufflé mot depuis l'incident d'avant, et le trio de mercenaire ne semblait pas bouger du bar. Balthazar se serait bien enfilé un autre verre, mais il ne se sentait pas de faire cracher les sous au jeune homme. À la place, il déterra de son paquetage une cigarette à son image : vieille, tordue et un peu éventrée. Il se la colla au coin du bec, l'alluma et en tira une bouffée sèche.
Finalement, alors que la goule écrasait son mégot sur le pauvre bois qui n'avait jamais réclamé tant d'attention, le Québécois abattit son poing sur la table et se leva décidé, malgré son air passablement verdâtre.

Il bouscula une ou deux chaises et se dirigea vers la sortie, manquant certainement d'air dans l'atmosphère confinée du Rideau. La goule ne pouvait lui en vouloir, aussi son attention se reporta sur Michel qui avait lui aussi suivi du regard le départ du jeune homme. Il essaya de faire passer dans son regard un avertissement silencieux, mais celui-ci sembla être arrêté par la barrière du langage entre les deux hommes, et l'expression qui en résulta s'apparentait plutôt à une constipation retenue de la part de la goule. De quoi désarçonner l'homme le plus courageux, quand un cadavre sur patte essaie de communiquer par télépathie avec vous.
L'un des membres du trio se dégagea du bar et emboîta le pas à Rondeau. Ah, il aurait du s'en douter ! Il s'astreint à se lever lentement pour porter un secours éventuellement nécessaire à son jeune ami, mais les deux autres lui firent face. Le plus grand des deux, Rouge, le dominait d'une bonne tête, et il ne s'en sortirait pas en un seul morceau s'il lui tapait dessus. Et pour ne rien arranger, le regard brûlant de Michel était apposé comme un fer brûlant sur sa nuque, ses doigts certainement trop proches de la détente.
La goule fit un pas sur la gauche pour voir le barrage humain faire de même, et se décala vers la droite avec le même résultat. Oui, bon don ils l'empêchaient de passer volontairement. Il poussa même jusqu'à mettre la main entre eux et tenter de les écarter avec un petit "Excuse me... qui aurait plus eu sa place dans la queue d'une boulangerie que dans le ventre d'une péniche voguant sur les flots irradiés d'un fleuve courant dans le désert.

Il était désormais clair qu'il ne passerait pas. Si ça se trouve, le membre restant du trio était en train de se tailler une nouvelle paire de bottes avec le poil du derrière de Rondeau. L'idée n'enchantait gère la goule, qui tenait quand même au petit Québécois. Enfin, petit... Lui aussi lui envoyait quelques centimètres dans la vue. On parle uniquement de la taille des pieds à la tête, hein.
Et bien sûr, il ne pouvait pas les plomber, pas avec Michel et Émile qui le surveillaient. le garde s'approcha d'ailleurs des deux mercenaires et de la goule, avec la ferme intention de désamorcer tout conflit avant qu'il ne commence. Il n'eut pas le temps d'arriver jusqu'à eux : une violente secousse envoya la péniche sur le côté, et si les tables étaient clouées au sol, ce n'était pas le cas des clients qui boulèrent sur le côté. Balthazar se mangea le comptoir dans les côtes, mais bondit sur ses pieds et plongea entre Rouge et Blanc, se ruant vers le pont.

Il déboucha sur un spectacle digne des plus belles lithographies qui illustraient les romans de feu Jules Verne : Rondeau gisait sur le sol, le visage en sang, mais ce n'était pas ce qui l'intéressait. Non, ce qui attirait son attention, c'était la tentacule musculeuse large comme un petit arbre qui s'étaient enroulée autour de la jambe de Bleu et qui venait de l'écraser sur le pont comme une vulgaire chaussette.

Un poulpe géant. Quelle farce, vraiment.

Pourtant, la goule avait bien senti que ce n'était pas son jour en se levant ce matin. Et là, à cette heure inconnue de la journée, ce sentiment se confirmait. Après avoir retrouvé Rondeau, avoir failli y passer au Grand Palais, s'être fait tirer dessus plus que de raison, avoir mangé tour à tour un mur et des doigts de vieux, la goule allait maintenant affronter un céphalopode titanesque qui aurait sans doute arraché une demie-molle au vénérable auteur cité deux paragraphes plus tôt.
Le bras musculeux, brun et couvert de grosses ventouses frappa une deuxième fois Bleu sur le pont, emboutissant le bois patiné par le vent, le sable et les bottes : les lattes s'enfoncèrent d'une dizaine de bons centimètres sous le corps du mercenaire, qui pour autant restait cramponné à son arme. L'ancien cadre profita du fait que jouer avec l'un des membres du trio était une activité passionnante pour un poulpe pour se précipiter aux côtés du jeune homme : il était couché sur le côté, le visage en sang, et Balthazar craint un instant qu'il ne fût mort. Mais dans le vacarme que le corps mou de Bleu provoquait dans sa rencontre inopinée avec le fier bâtiment de Joëlle, il put malgré tout s'apercevoir que l'adolescent était en vie. Bon, son nez ressemblait à une souris morte et chauve, mais au moins il respirait. Il balbutia quelque chose à travers les flots de sang qui avaient remplacé la partie basse de son visage, mais la goule ne comprit rien. Mais peut-être était-ce le sang qui battait sourdement à ses oreilles qui avait faussé son ouïe.
Balthazar se leva, vindicatif. Au diable Michel, Émile, au diable les clients du Rideau. Au diable Paris, au diable le désert, et au diable Gary qui devait ramener Laura vers Ker Trevedig de son pas à l'image de son maître, las et décharné.

Non, la goule se dressa comme une figure d'airain des anciens temps et dégaina son revolver d'un air sombre avant de le pointer vers le tentacule qui s'agitait dans tous les sens. Finalement, Bleu avait certainement sauvé la vie de Rondeau, mais pas intentionnellement. Et alors qu'Émile débouchait à son tour à l'air libre, Balthazar vida son barillet en direction de l'ami céphalopode.
Certes, comme cela il se sentait très impressionnant, mais au final ce n'était rien qu'une goule qui vidait un flingue : pas même assez pour ôter même un soupire d'aise à une catin peu demandeuse.
Des six balles qui jaillirent de la gueule enflammée de l'arme de poing, trois se perdirent dans le vide, l'une d'elle ricocha avec un tintement métallique sur le corps de Bleu, et les deux dernières s'encastrèrent da la chair molle et humide de la bête, faisant éclater le muscle flasque et tremblotant comme de la gelée.
L'appendice démoniaque resta suspendu en l'air quelques instants, comme un doigt tendu dans les airs, puis relâcha sa prise sur le mercenaire et tomba à la renverse dans l'eau boueuse du cour d'eau plus profond qu'il ne le semblait.

Tout à son aise, Balthazar fit tournoyer le revolver entre ses doigts, comme dans les vieux films de westerns, et le remit au holster, encore fumant. Il se tourna ensuite vers Émile et les autres clients qui débouchaient à l'air libre.
- Yeah ! So, qui est la bosse maintenant? lança-t-il, fier comme un coq irradié qui paraderait dans la basse-cour d'un consanguin au crâne bas.
De Rouge et Blanc, nulle trace. En tous cas, leur pote était bel et bien crevé, et même si ce n'était pas du fait du duo anglophone, c'était une bonne chose de faite. La bête avait enfoncé le pont sous les coups répétés du corps du mercenaire, et c'était bien fait pour lui, après tout.

Aussi, quelle ne fut pas la surprise de Balthazar lorsque Bleu se remit sur ses pieds lentement, au milieu du pont légèrement écrasé, même si les dégâts matériels ne nécessiteraient pas plus d'une après-midi pour tout remettre à neuf.
Le mercenaire, par contre, ne devrait même pas être encore en vie. Sa tête s'était à plusieurs reprises fracassée contre le bois, la goule l'avait vu de ses yeux vus. Le cou formait d'ailleurs un angle improbable avec le corps ; et si Balthazar avait eu sa dose de trucs pas nets sur sa propre personne, la nuque tordue avait quelque chose de malsain. Le bras droit était disloqué, tandis que le gauche voyait son coude retourné en un angle étrange. Quand à sa jambe droite, elle était enfoncée au niveau du genou comme un jeune arbuste qui ploierait sous la neige.
Mais plus curieux, pas une seule goute de sang n'était visible, et le mercenaire ne semblait éprouver au maximum qu'un gêne passagère : sa main était toujours crispée sur le pistolet de Rondeau, et, tendant son corps vers l'arrière, il entreprit de le braquer vers la goule, dont le fusil pendait inutile dans son dos.
Avec un peu de chance Émile allait intervenir... Ou il allait se réveiller, car ce n'était qu'un mauvais rêve.

Soudain, dans un fracas de cauchemar, une pluie d'eau glacée, boueuse et radioactive se déversa sur lui alors que retombaient en pluie sur le pont les membres du radpoulpe qui repassait à l'attaque. S'ils n'avaient qu'une cinquantaine de centimètres de diamètres, les appendices étaient largement assez puissants pour réduire un homme à l'était de poupée de chiffon — un homme normal, s'entend.
Et aussi, alors que la bête se hissait peu à peu sur le pont du navire, que Rondeau gisait au sol blessé et que Bleu revenait d'entre les morts, Balthazar eut la réaction la plus logique dont il avait fait preuve depuis des années : il poussa un petit cri de surprise efféminé alors qu'Émile prenait les devants pour assurer la protection de la Péniche.
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeSam 11 Fév - 1:28
Gémissement de douleurs, gout métallique dans la gueule, et dans la gorge, le nez aussi sensible que les parties intimes d'une amazone sauvage d'amérique du sud, j'me le cache pas, j'ai le nez en ruine. Enfin, sur le moment, je suis vachement moins lucide. Si je pouvais traduire mon activité cérébrale du moment, sa donnerais un paquet de grognement assez animale, suivit par un rugissement de râge de la virilité +5, avant de se terminer par une plainte pathétique de chiot battu. Faut dire que dèja, en temps normal, c'est la fiesta dans ma tête, alors, là, c'était un giga bordel. Ma vision se rebelle, et mon ouie se suicide à chaque bruits, alors j'vous parle pas des coup de feu de la goule. J'peux pas dire ce qui est pire entre les coups de feu qui flinge mon cerveau et mon nez qui s’amuse à me faire gémir de douleur.

Je sort peu à peu de mon état de semi-conscience, avec difficulté, mes membres font la sourde oreille, j'arrive à lever un bras, mais il se rabaisse de suite. On pourrais comparé mon corps à une voiture à transmission manuel. Il étouffe, j'y vais trop vite, je saigne un peu plus. Je reprend le controle, sens par sens, mon ouie.. enfin, je crois, j'entend des bruits qui me glacerait l'échine en temps normal..suction, qui se raproche, doucement. Un cri, de femme, j'avais une femme à bord ? J'men branle, c'est pas important. Ma vision se remet en place, je vois la tronche horrifié des clients, mon cerveau peine à assimilier l'information. Je tourne la tête, tranquillement, de toute manière , j'arrive pas à faire plus. Et là.. mon corps recoit un coup de pied dans le derrière, mon visage prend une emotion térrifier tandis que je vois, inoxerablement, le truc..se raprocher. Je me lêve, la bateau tangue, je manque de tomber sur le sol. Y'a du sang sur le sol, beaucoup trop. Du sang... du sang merde je vais mourir c'est quoi ce truc un pouple merde putain je veux ma maman ou mon papa j'ai peur peur peur. Il va me manger tout cru, et je vais être digéré , et je vais finir en enfer avec satan et sa bande de méchante madame avec des fouets et des cornes, je veux pas, non non. Je voulais pas être méchant papa.. PUTAIN ! MERDE ! RESAISIS TOI RONDEAU ! C'EST PAS UN NEZ EN SANG, ET UNE SALOPERIE DE ..DE FRUIT DE MER SUR TENTACULE QUI VA TE FAIRE FLANCHER ! T'ES UN VAINCEUR, UN HÉRO MEC ! IMAGINE LA TRONCHE DES NANAS ! Je secoue la tête, me donnant une mal de tête titanesque, je vais vomir.. Je sers les points, je cri ma rage comme un dément, sa fait du bien fou. Et là, je réalise enfin que je suis entre une horde de mec armée..et un crustacé géants. Mon cerveau arrive pas à se bouger , mon corps, gelée comme de la glâce, je fixe le monstre.. j'me sens devenir de plus en plus petit, merde ! PAS MAINTENANT !

Une tentacule ondule dans ma direction, je bouge toujours pas, comme ..hypnotisée par la chose. Elle s'éleve, comme une masse qui s'apprete à me fendre le crane. Le temps s'arrête, je saute par en arrière, la tentacule défonce les planches en face de moi, mon visage se retrouve couvert d'égratignure de copeau de bois. Je remarque même pas Bleu, qui survit par je ne sais quel miracle. Je réalise que j'ai pas de d'arme, et que le truc prend de plus en plus de place sur le pont. Sa avance..le groupe ouvre le feu, elle avance, ils recules. Les tentacules fouettes l'air, et une idée germe dans mon esprit. Dans mon esprit détraquer, qui ne comprend plus la notion de logique, ou de self preservation. Je contourne la bête, étant à sa droite, je ramasse un vieux morceau de planche , et le balance avec la force d'une boxeuse belge . La bête stop son avancée. Elle avance vers moi. Je recule vers la rambarde, je réalise mon plan stupide. Je recule, je sens l'odeur de la mort, ou c'était celle du crustacés maléfique. J'ai le dos à la rambarde rouillée, je regarde l'eau, j'me dit que j'ai pas envie de tomber... quand la rembarde lâche sous la pression de mon corps, et je bascule, ma main attrapant la première chose disponible.. un truc assez.. gluant et.. merde..
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 20 Fév - 18:22
Alors que le céphalopode géant déchaînait sa colère sur le pont de la péniche, Balthazar improvisait des petits pas d'esquive que n'aurait pas reniés une danseuse étoile. De son côté Émile avait pris les devants, lâchant une salve de balles qui sectionnèrent net un des tentacules de la bête, qui le rétracta avec le même bruit que quelqu'un qui aspire des spaghettis. Rondeau s'était relevé et attaquait le monstre avec une planche en bois, tandis que le reste de l'équipage attaquait l'envahisseur avec qui des gaffes improvisées, qui des armes à feu.
Bleu continuait à avancer vers la goule, ignorant le chaos qui se déchaînait autour de lui, traînant sa carcasse déformée et tentant de braquer son ennemi. Il finit par y arriver, et le coup de feu partit, frôlant la tête de Balthazar à l'endroit où aurait du se trouver son oreille.

Le vrombissement de la balle près de son organe auditif détourna son attention de la chorégraphie anti-poulpe qu'il improvisait. Lorsque son regard se reposa sur l'erreur de la nature qui lui tirait dessus, il réprima un haut le cœur, leva son revolver, magnanime, et lui accorda une mort bien mérité en pressant la détente, prêt à voir la tête exploser comme elle le devait.
Oui, sauf qu'un flingue, ça se recharge normalement. Là, le percuteur retomba avec un petit clic amusant, mais aucune balle ne jaillit du canon, prête à faire voler en éclat une boîte crânienne, et pour cause : le barillet était plus vide que les couilles d'un acteur de Luigi.
La bouche de la goule s'étira en une grimace sans équivoque, tandis qu'une balle faisait voler en éclat le bois entre ses pieds et qu'un tentacule balayait l'air au dessus de lui, engageant un nouveau tour de danse improvisée.

De son côté, le poulpe était mis à mal par les hommes de la Péniche — et les femmes aussi hein, pas de sexisme — et la bête tentait maintenant de dégager sa masse gélatineuse de l'avant du pont où elle était montée comme une idiote. Mais les pointes des gaffes mordaient la peau humide, déchirant les muscles et versant des flots d'un sang qui faisait penser à de la gélatine alimentaire.
Tandis que la bête détournait son attention de la goule, celle-ci dégaina le LR6 et tira deux salves de plasma dans le torse de Bleu, qui tomba à la renverse, sa poitrine grésillante.
Le tentacule s'était immobilisé au sol, comme tendu : alors, avec un sourire, la goule écrasa le canon brûlant du revolver sur le bras gélatineux, et le regarda se rétracter en quatrième vitesse, une marque de brûlure monstrueuse ornant sa surface.

Mais alors que le tentacule traînait vers son hôte, la goule aperçut Rondeau cramponné à une ventouse, qui traînait lui aussi sur le pont derrière l'appendice monstreux.
L'un des hommes abattit une lourde hache sur celui-ci, le sectionnant net, et le Québécois se retrouva allongé sur le ventre, serrant le tentacule dans ses bras, aux pieds de Balthazar.
Et pendant ce temps, le reste des hommes continuait à harceler la bête...


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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:51
Après mure réflection, je suis pas certain si j'aurais pas mieux fais de faire un saut de l'ange dans la flotte. Disons quand ce moment, je sais pas si c'est moi qui tenais la ventouse, ou la ventouse qui me tenait. Sur le coup, mes préoccupations sont principalement le contrôle de mes intestins, et de mon estomac. J'ai l'impression de me faire léchouiller par un cabot, mais en 20 fois pire. Je frappe le..truc, tout en jurant et en criant avec la fouge et l'énergie d'une pré-adolescent qui vient de s'envoyer un 6 packs de Redbull. Où, pour faire plus précis, c'est un joli mélange d'énergie du désespoir et d'Adrénaline qui m'anime. Je tente même de mordre la bête, mais disons que le gout indescriptible me fit lâcher prise assez rapidement. Surtout qu'il était juteux le gros ! Je recrache le tout, tout en gesticulant comme un mec qui venait d'apprendre qu'il allait passer une nuit au lit avec une goule.

Et là, révélation, je cesse de bouger, je sens le sol sous moi.. j'ai les yeux fermés, terrifiée. J'suis mort ? Probablement pas, j'entend toujours les coups de feu, avant d'entendre un gros splash. Je reste immobile, une forme dans les bras. J'imagine que c'est une nana, le genre vachement canon, qui fait perdre conscience au nonnes et font bavé les mecs. Même si au fond de mon être, je sais que c'est une jolie tentacule bien mouillée et visqueuse que j'ai contre le ventre. J'ouvre les yeux et repousse le truc avec le dégoût d'une collégienne asiatique, même si avec ma mâchoire carrée et ma tête rasée, j'ai pas vraiment l'air d'une femme, encore loin d'une collégienne ! Et s'est là que je réalise que je suis étendu dans une flaque de sang malodorant qui n'est heureusement pas le mien. Je bouge pas, je soupire, du coin de l'oeil je vois hommes et femmes se congratuler, certain se prenne dans les bras, la grande joie quoi ! On oublie le valeureux canadien.. comme d'hab. Et c'est là que je vois Balthazar, mon éternel partenaire, qui m'aide à me relever. Les deux couillons, toujours ensemble dans la merde. Je le remercie, et tandis que je frotte mon corps meutrie, qui va bientôt être couvert d'hématome, je distingue ce qui était le reste de bleu.. et une soudaine envie de pisser me prend. Avec mon sourire numéro 243, je m'approche de la dépouille, un regard carnassier sur les traits, qu'on peine à distinguer avec tout le sang que j'ai sur la tronche. D'un coup de pied de footballer, je fais voler le masque.. et mon coeur manque un battement, tandis que je retient de peine une exclamation de surprise intense de la mort qui tue des cariboux....
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeSam 25 Fév - 20:01
La masque à gaz, à peine retenu par une lanière, s'envole dans le soleil de cette belle journée dans les Terres Désolées. Un expression de surprise absolue se peint sur le visage du jeune Québécois ; et surpris, il y a de quoi l'être, vu la tronche du mercenaire à la chemise bleue.

Bon, autant vous prévenir tout de suite : ce qui vient n'est pas beau à voir. Je sais, vous êtes sûrement des gros durs, mais ça, c'est pas de la gnognotte.
Disons que pour ramener ça à l'échelle de Balthazar, la goule avait vu pire, mais pas souvent. Quoiqu'un fois il avait rencontrer un type qui s'était fait un garrot avec un élastique pour les cheveux, et essayait de se couper la jambe avec un couteau à viande émoussé. Il était complètement désespéré parce qu'un radscorpion l'avait piqué au pied, et son mollet était déjà tout bleu et enflé par le venin. La goule s'était bien marrée, d'ailleurs.
Tout ça pour dire que cette description va vous poursuivre dans vos pires cauchemars. Il est encore temps d'arrêter de lire, de fermer les yeux, de sortir acheter une crème glacée et de continuer votre vie sans embrouilles.

Non ? Alors accrochez vous, parce que sous le masque de Bleu se trouvait...

Bon, je voudrais pas paraître lourd, mais vous voulez vraiment savoir ? Au fond, on s'en fout un peu je pense. Enfin, Balthazar et Rondeau s'en sortaient très bien sans le savoir, l'amerloque avait vécu plus quatre-vingts ans sans entendre parler de ce trio de mercenaires. Donc bon, ce n'était pas une information capitale.
Vous voulez vraiment savoir ?
Okay, okay, pas la peine de devenir violent. Vous l'auriez su bien assez tôt, de toute façon.

Parce que c'est le problème avec les jeunes de nos jours. Ils veulent tout, tout de suite. Du temps de Balthazar, ah ça c'était différent, y'a pas de doute ma petite dame. Parce que bon, après avoir attendu si longtemps pour voir le visage de ce mercenaire, il pouvait bien attendre quelques minutes de plus. Mais non, Rondeau était impatient comme un puceau qui envisage la possibilité de s'envoyer en l'air et dont le nom est une référence à une civilisation antique disparue parlant Latin. Faire sauter le masque à gaz, comme ça, aucune saveur, aucune découverte de l'inconnue, juste la vérité, dure et brute dans sa face.
Et puis, au final, le visage de Bleu avait-il une telle importance ? Il semblait à la goule qu'après l'apocalypse nucléaire, on avait donné une trop grande importance au faciès. Et si Bleu se cachait derrière un masque parce qu'il était moche ? Ou peut-être une goule, comme l'ancien cadre. Une vague de sympathie envers le masqué envahit Balthazar, qui se serait presque fait des remords de lui avoir tiré dessus.

Mais il semblerait que je disgresse légèrement du sujet original, qui concernait la surprise de Rondeau à l'aperçu du visage de Bleu. Car oui, il était surpris, ça je l'ai déjà dit. Mais de là où il était, Balthazar ne pouvait voir pourquoi. C'est pourquoi il s'approcha avec prudence, craignant à tout moment que leur ennemi ne saute sur ses pieds. Il avait toutefois l'air bel et bien mort.
Mort ?

Ou désactivé ?

Je pense maintenant qu'il est inutile de faire durer le suspense plus longtemps, et que l'on peut passer à la description du visage de Bleu.
Pour faire simple, il s'agissait d'un assemblage de pièces électroniques de toutes tailles et de toutes formes qui formaient vaguement des traits humains. Ce que Balthazar identifia comme le sommet d'un grille pain lui taillait une magnifique "poker face", apportant une touche d'inexpression bienvenue au centre de ce méli-mélo mécanique.
La regard de Balthazar se coula le long du cou désormais dégagé, et dont un câble sectionné laissait couler de l'huile. Le torse, éraflé par les balles, était fondu au niveau de la poitrine par le tir de plasma, mettant à jour des circuits électroniques apparemment improvisés à partir de robots ménagers, assemblés autour d'une pile nucléaire un peu oxydée.
Les jambes du pantalon, relevées par la chute, laissaient voir des mollets faits comme tout le reste à partir de pièces détachées récupérées ça et là.

Alors c'était donc ça. Bleu était un robot, une création d'un inventeur fou des Terres Désolées, qui avait fait d'un grille-pain une machine à tuer.
Balthazar n'eut pas le temps de s'appesantir sur ceci que déjà Michel sortait des entrailles de la péniche, apparemment sans s'intéresser aux alentours, sans porter attention aux restes du poulpe géant, au pont légèrement éraflé (il n'y avait aucun dégâts graves) ou aux quelques blessés qui traînaient un peu partout.
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Michel
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitimeMar 28 Fév - 14:37
Durant toute la bataille contre la poulpe géant Michel resta assis à sa chaise.
Des poulpes il en avait vu d'autres au cours de ses traversées de la Seine et n'eut même pas envi d'aller voir le spectacle, à son âge le zoo ne l'intéressait plus beaucoup.

Il se contenta donc de fumer sa cigarette en subissant les remous du navire que causait le poulpe et les bruits insupportables que les hommes dehors faisait en se battant.
Michel était divisé entre le rire et l'énervement. Franchement, un petit poulpe de cette taille c'était facile à virer, il suffisait de viser les yeux et il partait. Devant l’incompétence qui régnait dehors Michel avait envi de se moqué mais en même temps de crier.
Mais il ne fit ni l'un ni l'autre.


« Hum... je vais t'appeler... Félix... Félix le chat ça sonne pas mal... » dit-il en caressant du bout du doigts son petit chaton.
Puis dehors le bruit se calma, le poulpe avait semble t'il était maîtrisé.
Michel se leva donc, sans oublier cette fois ses armes, son pistolet qu'il remit dans son holster et son fusil qu'il accrocha en bandoulière autour de son buste. On sait jamais avec une goule sur le bateau.
Il sorti à l'extérieur, restant dans l'encadrement de la porte pour observer ce qu'il se passait.


« Alors on s'amuse les filles ? Fuck Yea ! »

Mais personne ne répondit à sa petite phrase assassine, et ce qu'il espérait être une pique bien placée fit un bide.
Tous les regards étaient pointés vers l'un des mercenaires qui avait l'air en mauvaise état.

" whouha beau gosse... " pensa t-il.
Il avança d'un pas.


« C'est un androïde ! »


Tous tournèrent alors la tête vers Michel, avec à peu prés cette [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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MessageSujet: Re: C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix. I_icon_minitime
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C'est en abrégeant la Force du Pouvoir que nous saurons conclure un semblant de Paix.
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