Fallout Rédemption


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Romain
Romain
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MessageSujet: La foi du condamné La foi du condamné I_icon_minitimeLun 16 Jan - 18:39
Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il venait de se passer. J'étais déjà à peine conscient quand j'ai sentis l'homme casqué et son compagnon me prendre par les épaules et me trainer. Mes pieds trainant mollement contre le sol car je n'avais même plus la force de les bouger pour les mettre l'un devant l'autre. Je me sentais partir peu à peu, j'avais une envie de dormir de plus en plus importante. Puis j'ai sentis l'un d'eux me lâcher et hurler quelque chose à son compagnon, suivis de plusieurs coups de feu. Je tentais de rester éveillé de toutes mes forces pour voir ou au moins tenter d'interpréter la provenance des tires mais avec une hémorragie externe aussi importante il ne fallait pas que je me fasse trop d'illusions. Vus comme j'étais partis mes chances de survis étaient très faible pour ne pas dire quasiment nul. Mais je me refusais à abandonner, je ne voulais pas mourir ! Je ne me laisserai pas tuer par un psychotique qui avait eu un vulgaire coup de chance. A un certain moment il y eu un léger moment de blanc, une petite seconde de calme parmi cette tempêtes de violence. Puis un bruit, un son sourd et puissant, une sensation, un énorme choc qui fit voler en éclat mon casque. Je sentis un morceau de métal s'enfoncer dans ma mâchoire comme dans du beurre, le sang couler dans ma bouche, les débris du casque tombait en cascade sur mon armure provocant de petits tintements. Je sentis aussi plusieurs coups dans mon dos comme si un homme lançait des pierres sur mon plastron. La personne qui me soutenait me lâcha pour je ne sais quelle raison et mon corps s'écrasa lourdement sur le sol. Puis ce fut le noir, un noir tel que j'aurais dis que dieu lui même avait décidé d'éteindre la lumière et de mettre fin à ma pauvre et misérable vie de soldat. Je restais enfoncé dans les ténèbres, à la recherche d'une source de lumière, d'un élément visible ou de quoi que ce soit. Me retrouver seul dans cette obscurité me terrifiait, me faisait envisager le pire quand soudain j'entr'aperçus une faible source luminescente au loin. Je me dirigeai vers elle avec le peu de force qu'il me restai. J'y étais presque j'allais la toucher, j'allais enfin être délivré...

Mais mes yeux s'ouvrir juste avant. Je me sentais mal. Une violente douleur parcourra mon corps, comme ci un couguar me labourait les entrailles de l'intérieur. Immédiatement, me vint une douleur atroce à la limite du supportable. Je baissai les yeux et je remarquai alors un grand bandage rouge qui me ceinturait les hanches. Je ne sentais du bas de mon corps que la douleur aigus. J'essayai de bouger les jambes mais je ne réussis qu'à me faire encore plus mal. Je vis la tâche rouge de mon bandage s'élargir encore plus avant de retomber dans les pommes.

...

- Appelez le médecin ! Nous sommes en train de le perdre !

Je revenais à moi. Je vis un homme dans une blouse blanche légèrement tâché de sang se diriger vers moi, un scalpel dans ses mains recouvertes par de fins gants bleuté. Il fit une incision dans le bandage et l'ouvris du mieux possible, ce qui eu pour effet immédiat de faire gicler le sang de mon artère et de faire monter la douleur. A tel point, que j'en hurlai à me déchirer les cordes vocal. L'homme en blouse blanche apposa ses mains juste au-dessus de ma blessure pendant qu'un autre en blouse bleu m'enfonçai une seringue de morphine dans la jambe. La douleur se résorba lentement mais je la savais vicieuse, comme un crocodile qui tire lentement sa proie dans l'eau pour mieux la dépecer plus tard ; elle reviendra encore plus terrible et implacable qu'elle ne l'était maintenant.

- Infirmier vous avez son pouls ?

- Il est très faible et irrégulier docteur, il fait une hémorragie !

- Je l'avais vu donnez-moi une compresse et aidez-moi à l'enrayer.

- Docteur ! Il saigne toujours !

- Écartez-vous ! Laissez-moi jeter un coup d’œil ... Ah putain de merde mais qu'est ce qui lui est arrivé ?!

- Que se passe t-il docteur ?

- La plaie est infectée nom de dieu, c'est vraiment pas beau à voir. Écoutez majors, je vais essayer de vous sauver la peau mais je ne vous garantis rien, essayez de tenir de votre côté.


Juste après ses paroles je suis retombé dans un sommeil profond. A mon réveille, j'avais un nouveau bandage un peu tacheté mais absolument rien de comparable au dernier. Un homme se tenait sur une chaise à coté de mon lit de fortune et me regardait avec l'air satisfait de la personne qui à rempli son rôle avec brio.

- Vous êtes passé près de la mort Major, très très près même. J'ai réussi à vous stabiliser mais vous n'êtes pas encore tiré d'affaire. Le problème c'est que nous n'avons pas le matériel pour retirer votre balle et encore moins pour soigner votre infection ici. On va devoirs vous extrader vers Lutèce au plus vite possible.
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MessageSujet: Re: La foi du condamné La foi du condamné I_icon_minitimeJeu 19 Jan - 18:50
Romain avait horriblement mal. La douleur partait de sa poitrine pour se répandre dans tout son corps. Il avait mal à la tête, il avait mal aux jambes, mal aux bras, au ventre...
Sa joue était enflée par la coupure, la lumière lui brûlait les yeux, le bruit bourdonnait dans son crâne.
Il n'était plus qu'en caleçon et couvert de bandages imbibés de sang, allongeait sur un lit au matelas dur au milieu de la petite infirmerie de la FNF.
Romain se leva pour s’asseoir dans le lit et le médecin militaire se précipita vers lui.


« Non non Major, ne bougez pas rallongez vous. »

Le soldat écouta le médecin.
Puis un jeune lieutenant interpella le docteur. Romain retomba dans les vapes et n'entendit pas ce qu'il se tramait dans son dos.

« Nous avons trouvé ce que vous vouliez docteur. Voilà Jakob Rosenfeld, un chirurgien du quai juif. »

Le médecin de la FNF rentra à nouveau dans la chambre de Romain et réveilla ce dernier.
Il était accompagné cette fois d'un grand homme très mince, à la longue barbe noire habillé d'un long manteau de la même couleur et d'un chapeau. Il avait un visage aux traits creusés et un nez long et étroit où était posé de petites lunettes rondes.


« J'espère que vous ne me dérangez pas pour rien, je n'ai pas l'habitude de soigner les goys.
- Nous n'avons pas l'habitude de travailler avec des juifs nous. Mais on vous paye pour ça alors vous ferez ce qu'on vous demande.
- Du moment que vous me payez je fais ce que vous voudrez. »

Le docteur Rosenfeld s’assit à côté de Romain et ouvrit sa grosse sacoche qu'il transportait avec lui.
Le médecin de la FNF reprit la parole, comme pour se justifier et sauver la face.


« Il a une balle dans la poitrine. Je pourrais biensur l'extraire mais nous n'avons pas le matériel adéquate ici. Il faudrait l'extrader vers Lutèce mais ça serait sûrement trop long et nous risquerions de le perdre dans le transport.
- Taisez vous je n'aime pas que l'on parle quand je travail. »

L'officier médical ne broncha pas et laissa le fils d’Abraham ausculter Romain tranquillement.

« Bien, nous allons l'emmenait dans mon cabinet.
- Fait attention Rosenfeld, nous vous faisons confiance, s'il arrive malheur à ce soldat vous allez avoir des problèmes. »


Le docteur Rosenfeld eu un sourire au coin de sa longue barbe.

« Oh mais pourquoi voudrions nous faire du mal à un soldat de l'armée qui nous asservie et nous éttoufe d'impôts, de taxes et de règles en tous genres qui nous empêche de gagner notre vie correctement ? »

Voyant la mine décomposé de l'officier, Rosenfeld voulu le rassurer.

« Je suis un médecin, et même un goy de la FNF je le sauverai. Dieu ne rappellera pas cette âme au prêt de lui aujourd'hui. »

Deux soldats de la FNF entrèrent à leur tour dans la chambre du blessé qui ne comprenait plus grand chose à ce qu'il se passait autour de lui.
Ils mirent Romain sur un brancard et le sorti.

Dehors le soleil commençait à tomber et les marchands sur les quais avaient commencé à allumer leurs bougies et leurs guirlandes d'ampoules.
Romain, allongeait sur le dos ne pouvait voir que les étoiles qui commençaient timidement à apparaître dans le ciel immaculé.
Puis ils entrèrent dans une tente sommairement montée où l'intérieur était rempli d'objet médicaux, de livre, de bocaux de liquide en tout genre... l'endroit avait une odeur étrange, exotique. Dans un des coins du cabinet sommaire se trouvait un robot « Médoc 300 ».


« Posez le là. »

Rosenfeld ordonna que Romain soit posé au sol sur un tapis.
Il farfouilla dans ses armoires et ses étagères. Puis se retourna une seringue à la main.

« Tenez le bien surtout. »

Le deux soldats de la FNF, l'air inquiet pour leur collègue, attrapèrent Romain pour le bloquer.
Le docteur juif s'approcha et enfonça l'aiguille dans le corps du blessé. Sûrement trop épuisé, celui ci réagi à peine.
Le docteur attrapa quelques scalpels, ordonna qu'on retire les bandages de Romain puis entreprit de rouvrir les plaies.
Romain qui somnolait, commença à gesticuler. Mais ses collègues le tenait fermement.
Du sang gicla sur le sol de la tente.


« Arf ! Votre médecin à fait un boulot de merde !
Vous avez bien fait de m'appeler cet homme serait mort sans mon intervention.
 »


Le docteur fit son travail, devant les yeux médusait des deux soldats...




Les rayons du soleil qui pénétraient par la petite lucarne réveilla Romain.
Une nuit avait passé vraisemblablement.
Mais l'incompréhension l'enveloppa lorsqu'il vit qu'il n'était plus dans sa chambre à infirmerie, mais sur un lit peu confortable à l'intérieur d'un wagon de train d'avant guerre.
Deux avant le regardaient en riant. Puis lorsqu'il croisa leurs regards ces derniers partirent en courant.
Puis quelques instants après le docteur Rosenfeld entra.


« Shalom le goy ! Ma Nishma ? »

Un long sourire se dessina dans la barbe du juif.

« J'ai préféré vous garder pour la nuit. Comment vous sentez vous ? »
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Romain
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MessageSujet: Re: La foi du condamné La foi du condamné I_icon_minitimeMar 28 Fév - 13:57
- Non pas du tout... J'ai l'impression qu'on m'a arraché les jambes... S'il vous plait vous pouvez me laissez seul ? J'ai pas envie de... KOF KOF... de parler ! Dis-je lentement et d'une voix faiblarde...

Euh... ouais c'est n'importe quoi mais c'est ce qui se rapprochait le mieux de ma état actuelle alors on va faire avec. De toute façon, vu l'état dans lequel je suis, il m'est impossible de trouver meilleur métaphore. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi je continus l'enregistrement de mon journal de bord, j'ai vraiment pas envie que quelqu'un entende ce passage... enfin je dois avouer que c'est quand même vachement pratique d'être enregistré en continue, c'est un des avantages de la technologie. Non parce que je n'ai vraiment pas envie de me trimballer avec un petit carnet et un petit crayon qui ont tous les deux le désavantage certain de pouvoir être abimés. Alors qu'avec ce système la seule possibilité de le perdre c'est de crever.
Merde mais c'est vrai !!! Si je crève, tout sera perdu, ma vie n'aura jamais existé... si je meurs là et maintenant je ne laisserai rien derrière moi, personne, aucun souvenir, aucun acte marquant... est ce vraiment ce que je veux ? Non évidemment que non... qui voudrait disparaitre lamentablement et sombrer dans l'oublie. J'ai 29 ans, bientôt 30 et je suis encore seul, je n'ai pas de famille, pas de vrais amis... je n'ai rien...rien.

Je jure devant dieu que si jamais je m'en sort et que je rentre à Lutèce, je me trouve une femme, des amis et je fais une copie complète de mon journal. Enfin trouver une femme... j'en connais une mais je n'ai jamais osé l'aborder, le fait est que je n'ai jamais eu de petites amies en grande raison parce que j'ai vraiment peur d'être rejeté. Pour moi l'amour réel n'est possible qu'avec une personne sur terre. Si je n'ai jamais voulus être avec une fille, ce n'est pas parce que je n'en avais pas les moyens, enfin je n'espère pas, mais c'est surtout parce que je n'avais pas envie de courtes relations. On finit par s'attacher et quand finalement on se quitte, oui c'est inévitable, on souffre et je détesterai souffrir intérieurement sans pouvoirs rien y changer. Une souffrance qui ne disparaitrait jamais vraiment, qui sera toujours là, sournoise et vicieuse, prête à te rappeler cette affreux souvenir n'importe quand, n'importe où...Mais peut-être que la femme dont je vous parlais plus haut est mon âme sœur. De toutes façons si je lui demande et qu'elle me dit non j'en serais au même point alors que si elle accepte... Au mais quel malpolie je fais, je ne vous l'ai même pas présenté. Elle s'appelle Serena Outeiral, une magnifique brune aux yeux marrons. Mais je ne pense pas que le moment soit parfaitement choisit pour vous parler d'elle en détails, je vous la présenterais vraiment la prochaine fois que je la vois avec surement un scan visuelle pour rendre la transition plus facile.

Bon c'est pas tout ça mais je sus vraiment crevé, faut que je dorme. Peut être que la douleur ne me suivrai pas dans mon sommeil, je l'espère non-éternel .
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MessageSujet: Re: La foi du condamné La foi du condamné I_icon_minitimeMar 28 Fév - 15:34
« Non pas du tout... J'ai l'impression qu'on m'a arraché les jambes... S'il vous plait vous pouvez me laissez seul ? J'ai pas envie de... KOF KOF... de parler !
- Mais c'est bien ça, on vous a arraché les jambes. Je suis désolé nous n'avons pu les sauver... mais nous faisons de très belle béquille ! »


Devant le visage décomposé de Romain le docteur Rosenfeld ne tarda pas.


«[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], normalement vous êtes sorti d'affaire. Je dis bien normalement, nous ne sommes jamais sur de rien dans les TD.
Il vous faut juste un peu de repos. Vous pouvez rester un peu ici si vous voulez.
Je pense que votre armée ne mettra pas longtemps pour vous rapatrier. 
»


Sur ces mots le docteur quitta la pièce, laissant Romain à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
A l'extérieur du wagon, sur le quai juif, des hommes parlaient et Romain put reconnaître facilement la voix du docteur Rosenfeld et du médecin militaire de la FNF.


« Alors ?
- Quoi alors ? Évidement qu'il est sauvé, c'est quand même moi qui l'a sauvé.
- J'espère bien qu'il est sauvé. S'il lui était arrivé quelque chose je ne vous aurais pas raté !

- Je sais bien que vous cherchez tous un prétexte pour emmerder les honnêtes marchands comme nous. Mais vous ne trouverez rien ici.
Repartez dire à votre chef d'envoyer vos soldats récupérer votre cadavre ambulant. Je ne veux pas de ça plus longtemps dans mon wagon !
 »


La discussion prit fin.


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