Nom: Moineau, pas vraiment son nom de famille, mais - sans doute à cause de sa petite corpulence - son frère l’appelait comme ça, que son frère, et.. voila.
Prénom : Anatoline
Race : Humaine femelle
Age : 19
Description physique: Si on l'appelle moineau, ce n'est sans doute pas parce qu'elle est grosse. Tout au contraire, Anatoline pèse dans les 45 kilos pour 1m666, ce qui fait d'elle une jeune fille assez grande et maigre, je vous le dis avec précision bien qu'elle n'en sache rien puisqu'elle n'a jamais croisé le moindre mètre à mesurer ni pèse-personne. Autrement elle est blonde, très blonde car décolorée par le soleil, moins blonde car salle de cette poussière grise qui couvre ici toute terre, ce qui lui fait au final une chevelure blonde de couleur standard, qu'elle garde coupées courtsl. Des yeux bleus, genre z'yeux bleus, une petite poitrine - sans doute plus petite car mal nourrie - un petit cul... Par quelles autres critères peut-on décrire une femme?
Ah oui, soulignons ses joues un peu trop creuses, ses lèvres fines mais elles étrangement charnues, ses (très) belles oreilles. Ses mains assez jolies même si elle n'ont jamais croisées une lime à ongle, de belles jambes, même si elles n'ont jamais croisées un épilateur (par chance pour vous, elle est blonde de nature)
Profil Psychologique :Elle a vécue reclue, entre sa mère et son frère. L'isolement rend les gens fou, La guerre rend les gens fou, l'apocalypse encore plus et la faim aussi, alors Anatoline avait tour pour vivre dans un famille de fou. Pas de ceux qui sont bons à enfermés, mais de ceux qui perdent les notions du réel, de bon sens et de rapport humain.
Cela fait d'elle une personne dure à déterminer, mais on finie par la connaitre au bout de quelques semaines car elle est quand même moins atteinte que sa mère.
Lunatique lui convient bien, assez docile dans ses moments calme, hystérique des ses moments de crises, et discrète entre les deux.
Elle se veut comme ayant du caractère, mais sa mère lui disait souvent "il y a une différence entre l'originalité, et ce que j'appelle le caractère!"
Karma de départ : SPECIAL:Compétence | Strong | Perception | Endurance | Charisma | Intelligence | Agility | Luck |
Valeur | 3 | 7 | 5 | 5 | 4 | 9 | 7 |
Biographie :Anatoline, c'est un très joli prénom. Un peu désuet, mais il n'est jamais très question de mode dans un monde post apocalyptique, et surtout quand on a grandi à Melun. Melun, c'est la face caché du trou du cul du monde, alors imaginé après guerre. C'est quelques cases, plus ou moins éloignés les une des autres, dans lesquelles des familles qui n'ont jamais réussis à atteindre Paris se sont arrêtées, temporairement, pensaient-elles du moins.
C'est ce qui est arrivé à Anatolie. Sa famille migrait vers Paris, sa famille était pauvre, et Paris allait parait-il se reconstruire, s'animer, vivre. De sa naissance à ses 7 ans, elle n'entendit parler que de Paris, et de comment la vie y serait mieux. On serait toujours pauvres mais en mieux, en Parisiens! Pauvre en mieux, ça suffit à faire réver les petit gosse crève la faim, et quand on grandi bercé par des récits de tour Effeil, des champs Élysées, de tunnels de métros peuplés à en craqué, on en vient à croire, comme ses parents, que ses mieux.
Je paris que son frère lui aussi en a entendu parlé depuis sa naissance, même si né trois ans avant Anatoline.
Dans sa 7ème années, ils partirent enfin pour la gran'ville. Ses parents avant suffisament préparé le voyage, ils avait tout, des vivres pour le chemin, quelques anneaux pour le sur place et meêm déjà une idée d'où chercher du travail à Paris...
La route serait longue et dangereuse, mais en valait le risque. Il traversèrent la moitié de la France, depuis un bled qui n'a pas de nom, en direction de Paris, toujours en ligne - plus ou moins - droite.
Allons plus vite que ça. Près de Melun, le père creva. Il montrait des signe de faiblesses depuis plusieurs jours, et puis d'un coup, comme ça, hop. Plus de père, il tombe, crevé au milieu de chemin.
La mère, le fils et la fille ne surent pas de quoi il était mort, mais je me permet un transgression narrative: Crise cardiaque, et sans l'ombre d'un médecin n'y d'un défibrillateur à moins de 10km, pas la moindre chance. Donc il l'ont enterré, ils ont chialé, se sont arrêté pas loin de Melun, dans une maison en ruine, ils ont chialé encore, et puis la mère à reporté la fin du voyage.
12 ans après, ils sont toujours dans cette même maison. Les choses ne se sont pas améliorés. La mère peu à peu, à sombré dans un folie, assez légère et intermittente, mais déjà incapacitante.
Elle ne parlait plus quand gueulant, rejeté tout échec sur ses enfants, qu'elle battait copieusement même si au fond, elle les aimait je le sais.
On ne parlait même plus de finir le voyage. Elle grandit ici avec son frère, qui fut pour elle d'un plus grand secours que sa mère et lui apprit le peu qu'elle sait.
La vie était triste, grise, comme Melun. La nourriture manquait la plupart du temps. Les contacts humain aussi. Il y avait peu d'Hommes ici, et quand il y en avait, on les évitait, par peur. En 12 ans, Anatoline n'a du croiser qu'une centaine de personne différentes, parler à 40 d'entre elles, et avoir de vrai discussions avec moins d'une dizaine.
Quand elle eu 16 ans, son frère la jugea assez grande, assez forte pour, peut-être, terminer le voyage, partir avec lui, rejoindre Paris, et devenir, évidemment, riche.
- Et maman, t'en fais quoi?
- On s'en fout d'elle! Voit comment elle nous traite, regarde son état, il lui reste pas longtemps à tirer, il faut penser à nous! Comme ils étaient partis chercher pitance assez loin de la maison, il pouvait se permettre de hausser le ton.
- Et ?
- On va à Paris nous!
- On y fera quoi.
- Des tas de choses! Moi je sais chassé, et je me débrouille en mécanique , toi... toi t'es une jolie fille. Tu pourrais te trouver un mec là bas, ou plusieurs, et qui paieront bien. C'est pas les bordels qui manquent à Paris, même Maman en parle..Même si elle était un peu naïve, Anatoline connaissait les choses de la vie et l'idée d'un bordel ne lui plaisait pas trop. Mais si son frère le disait comme ça, c'est que ce n'était pas si terrible. elle lui faisait totalement confiance pour gérer tout ce qui pouvait avoir besoin de gestion, son corps compris si besoin était.
- Bon... T'as surement raison, mais je sais pas trop trop...
- De toutes façons, c'est pas pour tout de suite. On pourra pas partir avant plusieurs semaines, faut attendre que l’hiver se termine. Alors oublie ça, mais garde le en tête quand même. Conclut le frère, ce qu'elle fit très bien. Elle faisait toujours très bien ce que sont frère lui disait de faire, même si cette histoire de bordel ne lui plaisait toujours pas.
Déveine, le frère disparu avant le départ. Il aimait chassé de nuit, c'était dangereux, il le savait, mais c'était pour lui un plaisir qui ne s'expliquait pas. Peut-être mangé par une bête sauvage, tombé dans une crevasse ou tué par de très méchants psychotiques, en tous cas, Anatoline l'attendit des jours complets, puis se résigna, et l'idée du départ fut définitivement oubliée.
La mère elle, chiala malgré tout la disparition de son fils, tapa un peu plus encore sa fille qui elle, se trouvait désormais seule face à cette douce brute.
Précisons que dans les conditions dans lesquels les gens sont parfois réduit à vivre, battre ses enfants n'est pas un acte de pure violence abjecte. Je l'ai dis plus haut, la mère aimait ses enfants, à sa façons certes, mais elle les avait conçue, sortie d'elle et ils étaient une partie d'elle, de son mari qu'elle chérissait et en tapant sur eux, elle battait leur propre échec matérialisé, et parfois essayait-elle peut-être aussi de faire revenir par cette méthode ses souvenirs heureux.
Je me permet une nouvelle ellipse temporelle pour ne pas nous noyer dans trop de détails. La vie continua, un peu plus dure encore maintenant que le frère n'était plus là pour chasser, mais elles, Anatoline et la mère survivaient. Et puis, puisque la vie va ainsi, la mort pris de nouveau le relais. Moins fulgurante que pour le père, la mort montra des signes avant de passer. LA mère se fatiguait, ne tapait plus très fort et beaucoup moins souvent, elle dormait sans cesse, et puis un jour, après une quinte de toux, ne se releva pas.
Anatoline se trouvait donc seule. Seule seule seule. Jusqu'à présent, elle avait été seule avec deux autres personnes, maintenant, les deux étaient partis, finis. Et elle commençait à se sentir mal de cette solitude. Non pas qu'elle ne sache pas se débrouiller. Anatoline savait ce qu'il faut savoir pour vivre seule: où trouver des chose qui se mange, comment ne pas se faire voir quand on sort chercher ces choses qui se mange, et c'est tout, mais suffisant. et elle aurait pu vivre ici toute seule pendant encore longtemps, à moins d'évènement imprévu.
Non, elle été lassé de cette région, Melun, de l'inactivité et de l'isolement qui avait fait sombrer sa mère dans la folie petit à petit, et qui avait sans toute aussi fait disparaitre son frère.
Il fit son sac. Ne trouvant que peu de choses à emmener, ça ne prit pas longtemps. Ce qu'il restait de provisions, deux trois babioles qu'elle aimait beaucoup, un fusil à son frère, des provisions.
La route fut longue et chiante, mais pour faire court, elle arriva, vivante mais fatiguée, usée et déshydratée, aux abords de Paris.
Statut/métier : Fille peu utile a priori.
Faction : Survivante des terres désolées