Fallout Rédemption


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Icare Saint-Clair
Icare Saint-Clair
SPECIAL :
S P E C I A L
6 5 4 8 7 5 5
Race : Humain
MessageSujet: Icare Saint-Clair Icare Saint-Clair I_icon_minitimeMer 4 Avr - 17:13




Icare Saint-Clair
L’œil pleureur


Age : 34 ans
Race : Humain
Faction : Survivant des terres désolées
Karma : 100
Statut/Métier : Chercheur de vérités




CompétenceStrongPerceptionEnduranceCharismaIntelligenceAgilityLuck
Valeur6548755


Description Physique

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Icare est un homme imposant, haut d'un mètre quatre-vingt quinze pour plus de quatre-vingt kilos, il n’en reste pas moins un agile chasseur. Son corps possède depuis qu'il a quitté Paris différentes marques dues à son don pour la survie. Ses cheveux autrefois longs et impeccables son maintenant noués en de longues tresses emmêlées, son regard autrefois froid est maintenant perçant et attentif au dessus d'un bouc de plusieurs jours. Il garde sur le torse la trace d'un violent impact qui traversa autrefois une armure assistée, cette blessure, plus voyante que toutes celles qui recouvrent ses membres, et son age, ont depuis réduit son endurance. Il à la démarche souple et lente de l'homme attentif au moindre détail et s'exprime d'une voix grave mais jamais n'utilise un mot plus haut que l'autre, ne répandant que rarement la moindre odeur inhabituelle dans son passage.
A son cou est tatouée une marque depuis son enfance, effectuée par l'un de ses anciens amis, elle marque son appartenance à un ancien cercle de confiance au sein des croisés de l'atome.


Profil Psychologique


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Désabusé, abandonné, acculé … Ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts ! Icare croit en la valeur de ces mots et le prouve. Soulevé par une volonté d'acier épurée de tout fanatisme, il est à la recherche de la vérité absolue. Le chemin qui l'y mènera est tracé par une multitude d'autres vérités et transparences sur l'humanité et ses actes. Témoin de plus de souffrance qu'il n'en faudrait pour rendre fou un homme, il place toutes ses convictions en un symbole brodé dans son dos, peint dans certaines rues du Havre, retrouvé sur des holodisques, des paquets livrés, l’œil pleureur.
Partisan du libre arbitre, il part du fait que chacun est libre d'agir comme il le souhaite tant qu'il est prêt à assumer les conséquences de ses actes, aussi bien qu'il attache une importance fondamentale aux symboles, il est capable de voir chaque homme sans sa bannière, tel qu'il est.
Il aime beaucoup la musique et la lecture bien qu'il éprouve une haine particulière aux technologies de pointes d'avant guerre.


Biographie


Un soleil écarlate emplissait le ciel et se reflétait sur les irrégularités de l'océan, d'une lueur sanglante comme s'il mourrait petit à petit, se couchant pour ne jamais se relever. Et pourtant comme les souffrances des hommes, comme les souffrances qu'ils ont infligé, infligent et infligeront à leur terre et les uns aux autres, le cycle sans fin de l'astre se répètera en boucle. Ironique spectateur enflammé du sang ruisselants des mains coupables de l'homme pour alimenter un monde brulé, ravagé, dévasté...

Elliot ramena ses cheveux noueux en arrière pour observer une dernier instant le coucher de soleil, avant de lui tourner le dos pour s'enfoncer entre les containers. Abrité de la pluie qui venait à nouveau tenter désespérément de nettoyer l'endroit de ses immondices sous son épais manteau, il accéléra le pas pour finalement glisser dans la boue jusqu'aux ruines d'un ancien bâtiment dans l'ombre de l'église Saint Joseph.
Il escalada prudemment les décombres, vérifia que personne n'était là, et pénétra dans ce qui fut probablement la cave de l'endroit. Après avoir traversé un long tunnel inondé tant par l'eau poisseuse que par les rats qui fuyaient sur son passage, il grimpa quelques marches et activa un interphone à la droite d'une porte de métal noirci sur laquelle était peint un œil pleureur blanc.
Après un court instant, la porte s'ouvrit sur un homme aux cheveux mêlés, massif mais calme. Eliott sortit un sac de nourriture de sous son manteau qu'il montra à l'homme, sans un mot celui-ci le laissa entrer et referma la porte d'un coup sec.

La pièce était éclairée par de nombreuses coupes dans lesquelles brulaient silencieusement une huile de brahmine. Assis sur un fauteuil d'avant guerre éventré puis recouvert d'un drap pâle, l'homme à la peau noire repris sa lecture humidifiant son doigt de temps à autre en tournant les pages et s'adressa directement à Eliott, levant la main légèrement levée mais sans le regarder.

"Vois Eliott les enseignement de l'église poussent vers une voix qui n'est certes pas la bonne, cependant elle peut être reprise indéfiniment."

Il referma l'épais livre à la reliure de cuir, le plaqua contre son torse et émis une longue expiration, levant la tête les yeux fermés.

"La souffrance est puissante et partout ! L'homme ne réponds qu'à la souffrance, l'homme doit infliger la souffrance une fois par jour !" Il transforma sa main comme un poing prêt à s'abattre. "L'homme n'aimeras pas sans souffrir, il doit partager sa souffrance à ceux qui l'ignore encore !" Son poing s'abattit finalement contre l'accoudoir du siège, soulevant un nuage de poussière.

Et l'enseignement s'applique à bien d'autres idées encore. Autant d'idées que de pas de la nouvelle France sur le continent. Vulgaire restes des fantômes d'avant guerre, pareil à des enfants brandissant un détonateur nucléaire pour impressionner ses amis."

Eliott ouvrait calmement les boites de porc aux haricots. Il connaissait les idées de son maitre et même si certaines lui échappaient et qu'il en désapprouvait d'autre. Il respectait son raisonnement, ses convictions, ses buts depuis toujours.

"Vous ne les aimez pas hein ?"

L'homme observa devant lui, dans le vide.

"Qui t'as parlé d'amour ou de haine Eliott ? Sache que ce son deux sentiments bien trop précieux pour être délivrés de la sorte. Crois-tu que je hais chaque soldat issu de ce cloaque que doit être l'ile présidentielle ? Crois-tu que j'aime l’antéchrist ?"

Il se leva et rangea le livre sans le tiroir d'un bureau de bois brulé, raccommodé grâce à quelques morceaux de ferraille.

"Ma vie est vouée à la réalisation d'objectifs précis menant tous à un accomplissement final. Inutile de traiter dans le détail. Lorsque l'on te parle de quelque grands personnages du passé, te demandes-tu si tu les aimes les juges-tu ? Non, c'est leurs idées et leurs buts tels qu'ils te sont présentés que tu pèse. Nous avons la chance et le malheur de vivre une époque de grand changements, ou chaque idée peut être pesée sans être déformée, chaque concepts jugé à vif. Non Eliott, lorsque mon arme se lève c'est aux drapeaux et aux idéaux que je fait face, que ce soit pour les déchirer, les adopter ou tout simplement les observer.
Tout ces hommes, toutes ces femmes, ces mutants qui pensent conquérir les terres dévastés d'une manière ou d'une autre, aucun ne se rends vraiment compte que c'est cette terre blessé qui s'empare d'eux petit à petit, qui observe leurs symboles et leurs bannières s'entre-déchirer. La survie de notre race n'est qu'un patchwork de coups de chance insolents. Et tant que nous nous battrons pour des symboles perdus ou des fantômes oubliés, il n'y aura rien d'autre que de la survie."


Sous la lumière vacillante de trois coupelles rouillées posées sur le bureau on pouvait apercevoir plusieurs gros holodisques dont la taille était caractéristique d'une imposante capacité de stockage. Sur la coque métallise des appareils, un œil pleureur était dessinée.
Ces vieux holodisques avait été complété par l'homme au livre de cuir depuis maintenant près de dix ans ont y trouvait aussi de quoi établir une chronologie précise des points clés de la vie du narrateur.

Spoiler:

Les holodisques apportent d’avantages de précision sur ce passage.

Icare libéra ses longs cheveux soigneusement attachés de son casque. Lentement, il arracha à son corps chaque partie de l'armure assistée blanche d'une pureté illusoire, fracassée au torse par la réalité des choses. La lune se reflétait dans chaque morceau rutilant qui venait s'écraser au sol pour rouler un peu plus loin, tout près des berges de la seine.
Eliott massant son corps mutilé, éprouvé tant physiquement que mentalement par la fuite du Cavalier, l'observait silencieusement.
Aucun des deux hommes ne bougeait, comme s'ils s'attendaient à voir surgir dieu lui même de la seine, ils restèrent là plus d'une demi heure sans parler ni même frémir du froid qui commençait à se faire sentir. Ce fut Eliott qui brisa le silence.
Contrairement à la majorité des membres de l'ordre, Icare s'était toujours montré sympathique avec lui, voir affectueux, chose qu'ils n'offrait pas à certains de ses frères les plus proches.

Ne devriez-vous pas rester avec les fidèles de Saint-Meugnin ou tenter quoi que ce soit pour l'aider ?
Icare emplit sa poitrine d'oxygène et soupira longuement avant de répondre en descendant les débris jusqu'aux berges de la seine.

Eliott ne comprends tu même pas pourquoi tu m'a suivis ? Ne sais tu donc pas pourquoi tu te trouve ici ? A mes côtés ? A quoi bon sauver la vie d'un homme ou s'engager à détruire celle d'un autre ? La bannière des croisée n'est qu'un spectre à peine visible dans les terres dévastées. Un souvenir dénaturé par le temps, défait par les hommes, oublié par cette terre. Leurs fondations branlantes ne leurs permettront que de mieux s'écrouler une fois assez grands... de s'écrouler et d'apporter plus de destruction encore dans leur chute. Observe leur bannière Eliott, ne la quitte pas des yeux.
Ne ressent pas de haine, ni d'amour, penses juste à ce qu'elle représente, à ce qu'elle à représenté, crois-moi ce sont les terres dévastées elles-même qui se chargeront de l'éparpiller ou de l'étendre.


Il se saisit de son casque et le lança le plus loin possible dans la seine.

Laissons les à l'histoire !

Morceau par morceau, il lança vigoureusement chaque pièce de son armure qui vinrent s'écraser contre la surface du fleuve, emporté un instant par le courant avant de couler sous le regards de leur ancien propriétaire totalement nu.
Eliott lui tendit un ensemble de cuir renforcé qu'il enfila par dessus quelques vêtements en peau de brahmine.

Alors vous comptez vous joindre aux psychotiques ?

Ils sont selon moi les enfants légitimes d'un monde dévasté, ils sont à son image partagent sa souffrance et sa démence. Ils ne s'appuient que sur leurs besoins, leurs envies, pas sur les fantômes d'avant guerre ou autre tentative de restaurer ce qui à manqué de peu de détruire l'humanité. Ils sont encore au stade primaire de leur société mais ce sont eux selon-moi qui sont le plus proche de la vérité.

Il observa son compagnon directement dans les yeux.

Nous n'irons pas les rejoindre. Ils ne sont pas encore prêts et trop éparpillés. Laissons leur du temps Eliott, continuons d'observer, laissons les terres dévastés juger et continuons d'observer.

Spoiler:





HRP

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MessageSujet: Re: Icare Saint-Clair Icare Saint-Clair I_icon_minitimeMer 4 Avr - 19:57
Bon, suffisamment plaisanté, fais-nous ta signature et je validé ça alien
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MessageSujet: Re: Icare Saint-Clair Icare Saint-Clair I_icon_minitimeMer 4 Avr - 20:17
Fait ok
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MessageSujet: Re: Icare Saint-Clair Icare Saint-Clair I_icon_minitimeMer 4 Avr - 20:22
*coup de tampon*

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Si tu n'as rien de prévu pour commencer n'oublie pas les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. alien
Bon jeu. ok

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MessageSujet: Re: Icare Saint-Clair Icare Saint-Clair I_icon_minitime
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Icare Saint-Clair
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