On étaient descendus en même temps que Pierre, Gautier et Billy. Ce dernier avait repéré un batiment portant des tags symboliques des psychotiques. Diane, Fitz, Stefan et moi avancions prudemment dans les rues surplombant le Marché de la Gare. Arrivés à proximité de l'immeuble, j'ordonnai le déploiement de mes hommes. Ils allaient bouffer ces salopards! Je fis signe d'avancer et nous nous mîmes tous en mouvement tel un seul être. Fitz attrapa sa masse et frappa la porte à deux battants qui s'ouvrit sous l'impact. Stefan et moi entrâmes et je dis, avec un calme déconcertant:
" Au nom de l'Humanité, les âmes impures des parjures seront envoyés dans les flammes de la damnation éternelle."
Les hommes qui se trouvaient dans le hall n'opposèrent aucune résistance, trop surpris pour comprendre ce qui leur arrivaient. Ils étaient 5. On entendit alors des cris en provenance de l'étage. Bien ils vont opposer un peu de résistance. Les premiers à riposter n'étaient armés que de pistolets et de pistolets-mitrailleurs légers. Ils furent hachés menus par la gatling du mutant. Derrière nous, Diane et Stefan abattirent tous ceux qui sortaient des pièces du premier étage. J'en expédia trois dans l'abîme lorsque j'entendis un petit bruit qui retint mon attention.
" Grenade!"
Nous fûmes assez rapide pour éviter d'être tués par l'explosion. Mais le souffle nous renversât. Le temps que je me relève, des psychos avaient déjà pris position au dessus de l'escalier. Les balles commencèrent à fuser dans tous les sens, mais leur état ne leur permettait pas de viser correctement. Je soulevai ma mitrailleuse du bras droit et lâcha une salve d'une vingtaine de balles en direction des camés. J'en vis deux s'écrouler morts et deux autres se baisser pour gémir de douleur. Les derniers s'éparpillèrent dans l'immeuble, visiblement paniqués par ce qui se passait. Je me relevais, vérifiais si tout le monde allait bien et dis finalement
" Diane, Fitz vous prendrez à gauche. Stefan et moi on ira à droite. Pas de pitié, tuez les tous. Gardez en tête tous les crimes qu'ils ont commis en s'engageant dans cette voie.C'est clair?"
Le jugement se passa sans encombre particulière. Lorsqu'il fut fini, nous nous retrouvâmes à l'entrée. Prenant du sang sur le cadavre d'un camé, je commençais à tracer la croix occitane sur le mur. Lorsqu'elle fut fini, je fis signe à mes compagnons de faire demi-tour et de rentrer. Une bonne chose de faîte