Fallout Rédemption


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MessageSujet: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeLun 23 Jan - 12:12
Le soleil commençait enfin à ce coucher après cette longue et périlleuse journée, mais hélas pour Henri Millet l'opportuniste, elle n'était pas encore fini.
S'il voulait prendre le pouvoir à l'arc comme il le voulait, il n'avait en tuant Assispattle, fait que la moitié du chemin. Pire encore, le plus dur était à venir, convaincre les négriers qu'il était le mieux placé pour remplacer le docteur et prendre la tête de l'arc n'allait pas être chose aisée.

En sang, blessé, il arriva difficilement à l'Arc, où au loin, l'homme de la mirador l'avait aperçu.
Un petit groupe de négrier était alors venu à la rencontre d'Henri pour l'aider à se déplacer.


« Merde Henri ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? »

Henri, trop mal en point, ou plutôt feignant de l'être pour ne pas avoir à se justifier tout de suite, ne répondit pas. Ses collègues se contentèrent pour le moment de le ramener à la clinique d'Assispattle, dans l'Arc, sans lui poser d'avantage de question.
Ils le déposèrent sur une des tables d'opération du doc, puis laissèrent Henri se reposer.
Très vite, la rumeur qu'Assispattle n'était pas revenu de son expédition se répandit dans tout l'arc, et bientôt tous les négriers entrèrent dans la clinique pour bombarder Henri de question.
Jacques Saivet, un gros esclavagiste à l'allure sadique, grosses moustaches, vêtements de cuir marron et chaîne, prit la parole d'une voie forte qui recouvra toutes les autres.


« HENRI ! Où est Assispattle ?! Que s'est-il passé là bas ?! Il est mort ?! »

Un petit maigrichon répondant au doux nom d'Igor la Crotte, aux lunettes énormes et aux dents de travers, tira la chemise d'Henri et lui demanda tout apeuré.


« Et la drogue Henri ??!! LA DROGUE !!! »

On ne pouvait pas savoir si c'était des larmes qui coulaient le long de ses joues ou bien la sueur. En tout cas il puait affreusement (d'où son surnom...).
Jacques attrapa Igor par l'épaule et le balança dans la foule de négrier derrière lui.


« Henri, nous voulons tous des explications ! »
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Gabriel Padalecky
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeLun 23 Jan - 14:06
Enfin une bonne nouvelle pensa Gabriel à l'annonce de la mort d'Assispattle le chef. L'information se répandait comme une traînée de poudre à travers tout le campement de l'Arc. Voilà qui promettait de l'animation... Une bonne partie du campement était en effervescence, certains étaient sans doute paniqué à l'idée de manquer de drogue prochainement, d'autres eux, par curiosité et peut être par opportunisme se frottaient les mains de plaisir.

Assispattle était un chef peu respecté après tout, il tenait par les couilles les négriers assez bête pour tomber sous son emprise et beaucoup avaient à redire sur la gestion du camp : les marchandises se faisaient plus rares, les négriers étaient toujours logés dans des tentes spartiates au lieu de préfabriqués en taule, même les psychotiques de la capitale devaient mieux dormir au grand palais.... Gabriel avait failli rejoindre la garde personnelle d'Assispattle il y a quelques temps suite à une mission de récupérations de drogues mais le caractère du Doc ne l'avait pas mis en confiance, trouvant cet homme sournois et avilissant...Flippant...

Les négriers couraient, pour une bonne partie d’entre-eux vers le monument même, voir l'homme ayant rapporté la nouvelle. Un certain Henri Millet... Le jeune négrier l'avait déjà croisé par le passé sans prêter plus d'attention au personnage, il savait juste qu'il était parmi eux depuis une bonne année tout au plus...
Il suivit la troupe disparate jusqu’aux quartiers d'Assispattle où se trouvait le dénommé Henri, il y avait foule... Gaby joua des coudes afin de voir ce qui se passait et avoir de meilleurs explications de l'affaire. Et il n'était pas le seul à en vouloir... On pouvait déjà sentir quelques tensions au sein de la foule, certains devaient déjà se voir à la place du Doc et diriger le campement d'une main de fer. Deux-trois gros bras se profilaient... Cela augurerait un beau bordel prochainement... Mais un changement de chef ferait du bien aux affaires et au campement...Fallait juste trouver un autre doc maintenant pour maintenir les esclaves et pour rafistoler les négriers blessés... Les junkies eux, avaient l'air dépité de la situation, se demandant comment ils allaient pouvoir continuer leur train de vie pitoyable à se droguer toute la journée. Étonnant d'ailleurs que le stock du doc ne soit pas encore pris d'assaut...

Et déjà les questions fusaient... mais seule la dernière méritait une réponse... Gabriel attendait lui aussi la réponse avec impatience...

- Henri, nous voulons tous des explications !
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Octave Parrango
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMar 24 Jan - 8:11
Octave glandouillait, se faisant chier sur son lit de camp dans sa tente. Etant un "ancien", il avait la chance d'avoir pu se procurer une "maison", c'est-à dire un vieux taudis qui permettait au moins de pouvoir pioncer et faire ce qu'on voulait à l'abri des regard indiscrets. Ça faisait déjà 2 semaines qu'il avait rien eu à se mettre sous la dent, que ça soit en terme d'esclaves à "inspecter" ou de marchandise à revendre, et il en avait marre. Putain il regrettait le bon vieux temps, quand Adam était là, ce mec au moins il en imposait et il avait fructifié le commerce par sa simple présence. Mais maintenant ça devenait de plus en plus dur, des pourris de la FNF aux Psychotiques devenus intelligents, tout le monde était en train de ruiner les affaires des Négriers, et il aimait pas ça bon sang.

Ferdinand la Carotte arriva alors à sa porte et reprit son souffle. Le bonhomme était tout essoufflé et avait du mal à parler, rien d'étonnant vous me direz, il portait ce surnom parce qu'il était toujours en chaleur, inutile de dire qu'en tant que pote il est bien mais qu'il faut jamais l'emporter avec soi quand vous allez faire votre marché, la marchandise risquant de prendre sévère si il est pas à plus de 100m... Bref, Ferdinand parvint à se remettre suffisamment pour parler d'une voix traînante:


Octave, Assis' est mort! Henri vient de revenir au camp, il était de l'expédition du doc et... Y a tout le monde qui s'est rassemblé pour exiger des explications à Henri à l'infirmerie, faut que tu viennes et vite!

Ben voyons manquait plus que ça, Assis' mort, les Négriers se retrouvaient sans chef, ça promet pour le futur de l'Arc tout ça... Millet, il le connaissait pas trop, un drôle de type a ce qui se disait, ancien escorteur de la FNF qui s'est ramené ici d'après certaines rumeurs, bizarre qu'il ait choisi l'Arc à la FNF comme mode de vie, mais y a tellement de types étranges dans Paris... Il se releva de sur son lit et suivit Ferdinand la Carotte jusqu'à l'infirmerie du doc. Autre point noir, le doc avait utilisé sa dope pour transformer les commerçant honnêtes qu'ils étaient en camés dépendants, comment voulez-vous que le commerce fonctionne bien si le vendeur ressemble à un psychotique ne voyant pas plus loin que le bout de son nez? Impossible.

Y avait déjà une sacrée foule à l'entrée, alors à l'intérieur je vous dit pas, heureusement qu'Octave avait la carrure pour s'imposer parmi tout ces crétins, du coup il pouvait voir un peu ce qui se passait. Il repéra Henri, aux prises avec Jacaques Saivet, pauvre gamin, si y a bien un mec qu'il faut pas trop chercher c'est bien le Jacquot. Il repéra aussi Gaby qui restait silencieux à attendre, surement comme tout le monde, des explications. Octave alla donc se mettre à côté de son compagnon Padalecky et attendit, sortant un de ses cigares comme il les aime, autant se détendre et profiter du spectacle.


Salut Gaby, alors t'as trouvé du taf depuis la dernière fois ou tu t'emmerdes toi aussi? Il parait que le doc est mort, si c'est le cas la demande va exploser, ça pourrait bien faire notre affaire, et j'ai dans l'idée que certains de nos camarades dopés pourraient bien servir de marchandise si tu vois ce que jveux dire...

Il alluma son cigare et exhala une longue bouffée de fumée, soupirant d'aise. Il attendait la suite des évènements.
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 25 Jan - 10:17
A peine était ils arrivé à l'arc qu'on emmena Henri à l'infirmerie dans le but de se "reposer". Seulement les négriers se doutaient bien que quelque chose de grave s'était passé. Tous voulaient savoir ce qu'il s'était passé au cours de la mission avec le doc' En quelques minutes, tous les négriers convergèrent à l'ancien cabinet du doc, assaillant Henri de questions. Certes l'opportuniste feintait d'avoir été blessé au combat avec le sang qui maculait son armure et les coupures qui parcouraient ses avants bras. Cependant avec toute l'agitation, le bruit et l'odeur fétide d'Igor la Crotte qui se trouvait juste sous son nez à beugler comme un psycho sodomisant une chèvre, Henri commençait à se sentir mal pour de bon. Déboussolé Henri balbutia prudemment quelques mots sachant que le gros Jaqcues Saivet était juste à coté et qu'il ne quittait jamais son martinet clouté.

-Écoutez les gars on est tombé dans une embuscade, tout à commencé avec un énorme bruit de détonation sur notre droite, à ce moment j'ai été touché par un morceau de caillasse qui m'a percuté à la tempe. Henri souleva ses cheveux montrant une zone de son crâne maquillée de sang et de terre. Puis il poursuivit:

- Je me suis effondré au sol, j'ai entendu des coups de feu puis j'ai perdu connaissance.... A mon réveil J'ai vu les corps du doc, de Jimmy et de tous les autres étalés dans des flaques de sang.

A ce moment Igor interrompit à nouveau Henri.

Igor La Crotte a écrit:
«Mais? Et la drogue Henri ??!! LA DROGUE !!! »

L'agitation et le stress ambiant avaient déjà bien entamés sa patience, mais la présence et l'hystérie de la Crotte venait de l'achever. Henri soupira profondément avant de lui décrocher une droite.

<< T'as pas bientôt fini avec ta dope sale junkie ?! Si tu veux de la came va donc assiéger le grand palais ! Il faut vraiment être aveugle pour voir que c'est La dope qui nous a foutu dans cette galère! Depuis des mois on fais plus de chasse aux jet qu'aux esclaves ! Ça ne peut pas continuer ainsi, on est pas chez les psychos merde ! >>

Henri se calma en soufflant un bon coup avant de faire le point sur la situation.

<< En attendant le doc est bel et bien mort et cela va engendrer plusieurs problèmes. Premièrement, ça va vous paraître évident mais on a plus de médic. Il faut en retrouver un de toute urgence pour pouvoir relancer les affaires. Sans médecin pas de chasse ni de visite médicale pour nous ou pour la marchandise. Second problème: l'extérieur. Je m'explique, si la nouvelle de la mort d'Assipattle s'ébruite on cours un grand danger, maintenant que les psychos sont plus malins et plus organisés je ne tiens pas spécialement à ce qu'ils se pointent à l'Arc en pensant qu'ils pourront nous piquer nos marchandises. Et le Troisième problème est là plutôt interne, c'est l'addiction la dope de certains d'entre nous.>> Dit Henri en se retroussant les manche et en posant un regard sombre sur La Crotte << Le doc avait sans doute un peu de cachetons d'avance il faudra fouiller son cabinet pour rationner les accros le temps qu'on trouve un médecin.

Voilà ce que je propose, la moitié d'entre nous va partir a l’extérieur dans les terres désolés à la recherche d'un docteur et l'autre moitié ( Accros y compris ) restera ici pour garder le camp et maintenir l'ordre.

Qu'en dites vous ? D'ici deux jours on rentre au camp et si on a trouver gars compétent on pourra alors tourner la page>>


HRP: ça permettra de faire deux petits Rp différents pour Octo et Gab ( Une chasse au doc et du maintien de l’ordre )

HRP2: Merci J'ai retrouvé l'inspiration Very Happy
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 25 Jan - 11:40
La foule de négriers se calma un peu. Henri avait trouvé les bons mon et avait su dédramatiser la situation.
Seul Igor semblait toujours un peu désorienté, mais ça c'était à cause du fulguro point qu'il venait de se prendre dans le visage. Son cerveau avait du faire un tour sur lui même, ses yeux vacillé encore un peu, puis il se releva.
Henri avait su faire preuve d'autorité et de discernement, mais est ce que cela allé suffire à convaincre la totalité des négriers ?
Il constata alors que l'énorme Jacques Saivet avait toujours<<<< l'air dubitatif.


« Dit moi Henri... tu viens vraiment de penser à tous ça à l'instant ?
Je sais pas mais j'ai comme l'impression que t'as préparer ton coup depuis un moment. Soit t'es très intelligent et tu trouves solution à tout, soit t'es un bel enfoiré qui pense à tout ça depuis longtemps !
 »


Les piaillements de la foule reprirent, Jacques avait soulevé une chose qui n'avait jusque là interpellé personne.
Igor, la mâchoire un peu de travers poursuivi, cette fois avec un peu moins d'énergie.


« Et la frogue Henvri ? La Frogue ? »

Beaucoup à l'Arc étaient dans le même cas qu'Igor. Assispattle avait tout au long de son règne distribué de la drogue gratuitement à ses hommes et la plupart était devenu des accros. Il avait aussi au fil de ses expéditions, constitué un impressionnant stock de came qu'il avait soigneusement caché quelque part et seul lui savait où se trouvé l'emplacement du trésors.

« Rien à foutre d'un nouveau médecin ! Nous on veut retrouver la drogue d'Assispattle ! »

Plusieurs voix s'élevèrent dans la foule pour soutenir la proposition de Maxence Tarrick, un négrier à la jambe de bois. Autrefois honorable (enfin dans le sens d'un négrier) il était à présent un affreux junky avec des cernes profondes sous les yeux et une peau blanche de mort suintant de sueur froide.
Il se tourna vers la foule.


« Je propose que fouille tout le camps pour retrouver la drogue du patron ! »

Une partie de la foule l'acclama. Puis ils se mirent pour commencer à foutre le bordel dans la clinique, à tout mettre par terre pour retrouver un peu de dope.
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Gabriel Padalecky
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 25 Jan - 14:05
La réponse était tombé peu après la question d'Octave pour Gabriel... Aussi, il n'y répondu pas. Henri exposa ensuite ses idées concernant un retour au calme dans le camp...Ce n'était pas encore le moment de parler de ça... D'autres questions fusèrent de nouveau, toujours de la part de Jacques et d'Igor. L'un se demandant la véracité du sujet, l'autre encore sur sa drogue... La réponse d'Henri tenait à peu près la route malgré la facilité qu'il avait eut à l'expliquer clairement... Après même si Gaby n'y croyait qu'à moitié, il était bien content qu'Assispattle ne soit plus de ce monde.
Une bonne chose de faite pour le bien du camp se dit le jeune négrier.... qui changea bien vite d'avis à l'intervention d'un vieux négrier que Gabriel ne connaissait pas bien ,Maxime, Maxence il hésitait...Ça sera Max' pensa t'il... Le vieil homme a la jambe de bois venait tout simplement de mettre un peu plus la merde dans ce foutoir qui ne demandait que ça... Ils voulaient, lui et une partie de la foule, mettre tout le camp sans dessus-dessous afin de trouver la cache du doc contenant son stock de drogue.

« Putains de drogués » traversa l'esprit de Gaby à ce moment-là... Pendant que les accrocs de la drogue se mettaient à farfouiller l'infirmerie mettant au passage la salle dans un triste état, le jeune négrier réfléchissait toujours à l'entrée de la pièce : Si les « junkies » venaient à fouiller tout le camp il y aurait sans doute des bagarres, des meurtres avec ceux en possédant pour une dose ou quelques grammes de came... Ils regarderaient sans doutes dans les affaires personnelles de chacun et cela aussi, ça augurerait des rixes... Peut-être certains esclaves pourront profiter de la situation pour essayer de s'échapper incognito avec le chaos en fond d'évasion... Non, il n'allait pas laisser l'endroit qu'il l'avait recueilli sombrer dans l'anarchie à cause d'un chef incompétent ayant entraîné beaucoup de ses collègues vers le fond...
Il attrapa la sangle de son fusil d'assaut de la main gauche afin de de le prendre en mains aussi vite que possible au cas où quelqu'un voulait l'en empêcher. Sa main droite agrippa la poignée de l'ak-74 et, sans réfléchir, il tira une rafale au plafond, faisant tomber au passage quelques petits morceaux de pierre et de la poussière au milieu de la pièce.

- Oh les gars, arrêtez maintenant où j'en descends certains... Si vous trouvez la drogue, vous allez vous entre-tuer bande de cons. Laissez-nous chercher la drogue, faut absolument vous rationner.

Gabriel n'en menait pas large pour finir en face des drogués bien plus nombreux que lui... Il tourna légèrement la tête comme pour parler au reste de la foule n'ayant pas participé au chaos des lieux, ceux qui se foutaient royalement de la drogue comme Octave, non loin... Son ak-74 bien en main et prêt à tirer au moindre signe d'agressivité d'un drogué.

- Vous allez laisser ces types retourner le camp ? Le mettre sans dessus-dessous ? On devrait les enfermer tant qu'on a pas trouvé la drogue... ça va être le gros bordel sinon...
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Octave Parrango
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 25 Jan - 18:03
Le chaos. Voila ce qui se passait en ce moment. En fait le doc mort, les camés n'avaient plus de dealer, et à cette heure-ci, y avait fort à parier qu'ils commençaient à ressentir la morsure du manque. Ceci devait expliquer pourquoi Jambe de Bois et ses potes cassaient tout dans l'infirmerie pour tenter de trouver le magot du doc. Très rigolo, en tout cas sur le coup, parce qu'après la surprise du premier moment, voilà que les camés se rassemblaient pour mettre sens dessus dessous à présent tout le camp. Alors là y a un problème, il est hors de question qu'on fouille le camp pour trouver de la dope, déjà parce que c'est déjà assez le bordel comme ça depuis le retour d'Henri, et en plus parce qu'il n'avait aucune envie de voir son taudis mis en ruines par une bande de crétins baveux. Il s'adossa contre l'embrasure de la porte, sortant Charlie de son dos, et regarda le groupe de négriers dans l'infirmerie:

Faites comme Gaby a dit, fermez vos gueules de pisseuses et bougez pas d'ici, ou sinon moi et les autres on va devoir vous plomber le derche, vous voudriez quand même pas devoir appeler un toubib alors qu'on n'en a pas hein?

Pour montrer qu'il ne plaisantait pas, Octave arma Charlie. Si un seul de ces mecs envisageait de sortir d'ici, il se prendrait une décharge dans le ventre donc mieux valait rester loin. Octave était relativement célèbre dans l'Arc pour tirer très vite avec son fusil a pompe alors bon, mieux valait éviter de l'emmerder. Il fit signe aux camarades pas camés et apparemment dans le camp de Gaby et lui. Tout cela s'annonçait très drôle, une petite baston entre Négriers le changerait des rixes habituelles et dénuées d'intérêt. A présent, restait à se décider, selon lui Henri ne leur avait pas tout dit, Octave n'était pas une flèche mais il n'était pas totalement débile, ça semblait un peu trop facile. Il regarda d'un air interrogateur les autres négriers:

Venez donc filer un coup de main pour retenir ces vers de vases, pas question qu'ils sortent dans le camp, manquerait plus que les clients et les marchandises s'enfuient. On est en plein milieu de la journée, si les marchands voient les camés en manque, on peut dire adieu au commerce.

Il risqua un coup d'oeil en arrière mais ne put voir ou Henri était parti, aussi resta-t-il au présent, aux côtés de son jeune comparse qui tenait un AK-47 en joue. Avec Charlie, ils avaient de quoi faire du dégât si ça bougeait devant. Il se mit à rigoler comme un fou, incapable de se contenir, ça ressemblait à de la moquerie, mais le plus drôle (ou le plus triste?), c'était qu'il ne se moquait de personne, il pouvait juste pas s'en empêcher, réaction nerveuse à la tension surement. Enfin bon, on verra plus tard, pour l'heure, Octave avait à mater une potentielle révolte de négriers camés et en manque, pas la joie...
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeLun 30 Jan - 9:52
Très vite la situation devint ingérable. Même mort, Assipattle faisait encore sentir sa présence à travers le manque de drogues dans le corps de ses hommes. Un désespoir frénétique s'était emparé de bon nombre de négriers qui mettaient à présent l'infirmerie du doc' à sac pour un trip de plus, pour subvenir à cette addiction dévorante témoignant de soumission. Qui de la marchandise ou des négriers dopés étaient le plus esclave des deux ? Dans leurs empressement les négriers renverserent le lit ou Henri avait été allongé. Excedé par la situation Gabriel et Octave avaient déjà pris les devants en dégainant et tirant quelques coups de semonce afin de calmer les junkies. Millet se releva et fit de même, avec son arme de poing il tint en joug cet avorton surexcité d'Igor La Crotte avant de s'adresser aux deux autres .

- Gabriel, Octave, Empêchez les de sortir je vais chercher de quoi les calmer, je reviens tout de suite . Dit Henri en plaçant la main autour de son cou afin de faire comprendre à ses deux collègues ce qu'il avait en tête.

Henri entra alors dans le local ou les colliers réservés aux esclaves étaient entreposés Il en ramassa autant que possible en veillant à ne pas mélanger les clés. Puis rentra à nouveau dans l'infirmerie où des rixes avaient commencé. Il tendit quelques colliers Octave et Gabriel en aquiesçant de la tête. Il dégaina son arme de poing et s'avança vers deux négriers se battant pour une boite de pilules colorées. Sans ménagement Il assomma l'un d'entre eux avec la crosse de son arme puis menaça l'autre en le pointant avec le canon du berretta.

-Enfile ça si tu veux vivre ! Dit Henri d'un ton autoritaire en montrant l'anneau de métal qu'il tennait dans l'autre main.


Un violent serrage de vis s'imposait et Henri comptait bien mettre l'arc à sa botte. Les colliers permettraient de calmer les drogués pendant un temps. Il fit un signe du bras pour indiquer aux deux de faire de même.

- Assommez ce que vous pouvez, passez le collier au reste.

La plupart des négriers se bagarraient et se disputaient pour le peu de drogue ou de médocs qu'ils trouvaient. A la lutte pour décrocher un dernier trip ils occultaient complètement ce qui se passait autour d'eux. Ce qui facilitait l'approche des trois valides pour calmer ces fous furieux.
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 1 Fév - 12:53
Gabriel parlait dans le vide aucun des négriers junky ne l'écoutaient, trop absorbés par leur recherche de drogue et même les rafales de balles tiraient au plafond n'attirèrent leur attention.

Aucun des négriers ne savaient comment réagir devant la foule de leurs confrères en transes, mais Henri prit les choses en main.
Il parti pendant quelques instants.


« J'ai trouvé du Jet ! »

Cria le pauvre inconscient. Quand on est drogué on n'a plus toute sa tête et il nous arrive de faire des actes insensés tout comme le petit Remy (Troll face ) qui venait de crier sa découverte.
Igor la crotte fut le premier à lui sauter dessus.


« Du jet !!
- Non c'est à moi je l'ai trouvé ! Trouve le tien ! »


La meute se rapprocha de Remy et de son trésor. Il avait trouvé une capsule de jet encore pleine dans l'un des tiroirs.
Il se débattait avec toute l'énergie d'un drogué en manque -alors que pour le moment personne n'était encore en état de manque- mais les junky l'attrapèrent avec force devant le regard médusé des autres négriers qui n'osaient pas intervenir.
Il aurait été simple de tirer dans le tas, mais la plupart était amis entre eux, la situation était plus que délicate.


« Prenez lui son Jet ! »

Cria l'un des junky, suivi des râles de folie des autres et des cries de Remy.
Mais le petit négrier arrivé à mettre en déroute ses opposants, il gardait fermement dans sa main son précieux jet et ne le lâchait pas.
Puis Maxence, le négrier à la jambe de bois, s'interposa.


« Mettez le sur la table et tendez son bras ! »

Les autres lui obéirent et difficilement réussirent à poser Rémy sur l'une des tables de la clinique.
Il sorti une longue machette de son fourreau et la brandit au plafond de tout son bras.
Les yeux de Rémy se remplirent de terreur et la lame fendit l'air pour venir trancher l'avant bras du jeune garçon. Il frappa tellement fort que la lame s'enfonça dans le bois.
Un cri assourdissant suivi une gerbe de sang qui arrosa l'un des murs. Le membre mort tomba au sol et lâcha sa prise sur la capsule de jet.

Henri revint enfin et ramenait avec lui quelques colliers d'esclaves. Il attrapa l'un des drogués et le menaça de son arme.


« Enfile ça si tu veux vivre ! Dit Henri d'un ton autoritaire en montrant l'anneau de métal qu'il tenait dans l'autre main. »

Henri ne s'était pas attaqué au plus féroce des junky, celui qu'il avait au bout du canon de son arme était chétif et peureux. Il regarda Henri avec des yeux terrifiés et prit le collier.

« Assommez ce que vous pouvez, passez le collier au reste. »

Le compagnon du junky que Henri venait de réformer se manifesta.

« Quoi ?! Jamais je mettrais ce putain de collier ! »

Il sorti un revolver de sa ceinture et pointa Henri de son canon.
Deux balles partirent.
Par chance, Jacques Saivet était restait vigilant, il donna à temps un coup dans la main qui tenait l'arme, déviant la trajectoire des balles au plafond.
Puis dans une prise, l'imposant négrier broya littéralement le bras du junky qui poussa un affreux cri de douleur.
Son regard croisa ensuite celui d'Henri à qui peut être il venait de sauver la vie. Son air voulait tout dire, il n'eu pas besoin de parler, Henri pouvait lire dans ses yeux que Jacques le soutenait.
Il attrapa l'un des colliers d'Henri et sorti une barre de fer.

Le reste des junky, réveillaient cette fois pour les tirs, s'aperçurent des négriers arrivant avec leurs colliers. Ils sortirent les armes...
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Gabriel Padalecky
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMer 1 Fév - 21:06
La situation partait clairement en « sucette ». Un des jeunes junkie venait de se faire couper le bras parce qu'il venait de trouver une dose de jet. Comme le pensait Gabriel, l'anarchie des lieux n'allait pas tarder à s'installer confortablement au sein du camp. Henri venait d'aller chercher des colliers pour les nantis mais ils ne l'entendaient pas de cette oreille et ils avaient tous sorti leurs armes... Octave lui, ce bon Octave, était à coté de Gab, Charlie bien en main et prêt a cracher la poudre...

Un des drogués ouvrit les hostilités en tirant sur Henri, heureusement pour lui, dévié à la dernière seconde par un de ses collaborateurs. Gaby n'hésita pas une seconde de plus et tira dans la masse groupée des drogués se tenant près du pauvre Rémy, hurlant à la mort. Le jeune négrier affichait un rictus de haine...
La détonation de l'Ak-74 résonna dans toute la pièce, peut être même dans tout le campement... Il ne lâcherait pas la gâchette du fusil d'assaut avant que le chargeur soit vide...

C'était lui ou eux dans sa tête... Deux négriers, dont Igor la crotte s'écroulèrent le corps transpercé de toutes parts. Les autres négriers ouvraient le feu eux aussi sur leurs anciens camarades... La riposte ne se fit pas attendre, certains junkies avaient eux aussi leur arme à feu, dont quelques gros calibres... Les balles fusaient dans toutes les directions, c'était le chaos ! Assispattle devait bien rigoler là où il se trouvait....

Gabriel, chargeur vide, voulu réarmer son fusil mais il fut vite interrompu par l'impact de deux balles pénétrant son épaule gauche et ressortant derrière pour se figer contre un mur. La puissance de l'impact envoya valser le jeune négrier quelques mètres derrière et il heurta un autre négrier, ce qui les fit trébucher tous les deux... Il se retrouvait maintenant étalé sur le dos, le fusil au sol à coté de lui et la main droite tenant du mieux qu'il pouvait sa pauvre épaule trouée... Les balles fusaient de plus belle... Il grimaçait de douleur... C'était la première fois qu'il goûtait cette sensation, il avait toujours réussi à se tirer des situations dangereuses sans en prendre une, mais c'était le bon temps... En pleine montée d'adrénaline et sous la rage, il dégaina son revolver.44 afin de pouvoir continuer la fusillade...

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Octave Parrango
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeJeu 2 Fév - 10:22
Et voilà, c'était le bordel. Suffit que l'un de ces tarés ait trouvé une dose de Jet et voilà, ils en pouvaient plus. Bande d'abrutis, et les rares négriers pas dépendants hésitaient à tirer dans le tas. Pour Octave l'équation était simple, ils étaient un danger pour sa vie et son boulot, ils devaient mourir, point final. Pas besoin de se faire chier avec des considérations bassement matérielles telles que "ce sont des camarades" ou "ils sont bien armés eux aussi" ou encore "on peut pas faire ça". Tout est permis, il n'y a aucune règle en ce bas monde. Octave vit alors que Gaby prit les devants pour tirer dans le tas, Remy s'était fait massacrer par ces dingues. Il ne les reconnaissait même plus, comment avaient-ils pu se transformer en pareilles loques inhumaines? Il avait picolé avec certains d'entre eux bordel.

Les mecs, venez aider à purger les rangs de ces racailles, faut absolument qu'on les empêche de propager le chaos au reste du camp!

Octave n'attendit pas plus longtemps et s'empressa de tirer au fusil à pompe. Charlie donna de la voix immédiatement, explosant des corps, faisant voler les morceaux de chair, le sang éclaboussant joyeusement Octave et ceux à côté de lui. Octave ne se souciait pas de savoir qui il touchait parmi les junkies, ils n'étaient plus des collègues négriers, à présent ils n'étaient plus qu'une meute enragée à abattre afin de protéger le reste du troupeau. D'ailleurs Henri était en train de distribuer les colliers explosifs, désirant que ses collègues les attachent à un maximum de junkies. Il est fou ou quoi lui? On se fait attaquer et limite massacrer par des tarés et il veut les épargner lui?

Je sais pas si t'as compris Mister Millet mais là on n'a pas trop le temps d'attacher ça, ils nous tirent dessus, on peut rien faire d'autre que répliquer, tant pis pour ces connards, faut les exterminer le plus vite possible!

Il ne prit donc même pas la peine de prendre des colliers et continua de tirer jusqu'à être à sec. Pas le temps de recharger, il rangea Charlie pour dégainer son Désert Eagle, Marc. Marc était très asocial comme type d'arme, ce qui expliquait pourquoi Octave tirait comme un fou avec. 15 balles, ensuite il n'aurait plus qu'à sortir Sophie pour aller calmer ces messieurs personnellement. Tout ça s'annonçait très sanglant, il ne faisait même plus le compte des corps qui s'effondraient, amis ou ennemis? Tués de sa main ou par quelqu'un d'autre? Peu importe, ils ne se relèveraient jamais à présent. Et Octave comptait bien continuer à les tuer, jusqu'au dernier s'il le fallait.
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeMar 7 Fév - 14:12
La tentative d'intimidation avait avorté, si le gros jaqcues n'avait pas été là pour s'occuper de l'arme pointée sur lui, Henri aurai pris deux balles dans le buffet. Aussitôt la rixe monta d'un ( ou même de deux ) crans et tourna au carnage sanguinaire et fratricide entre les négriers dépendants et les "valides". henri plongea se mettre a couvert pendant qu'Octave et Gabriel avaient déjà commencé "nettoyer" la salle. Nettoyer était un bien grand mot, car plus le temps passait et plus le sang coulait les têtes les bras les abdomens criblés de plomb et de chevrotine transformait cette infirmerie en réelle boucherie. Sortant son bon vieux Ak Henri ajouta quelques salves au concert de tirs qui se tenait en ces lieux. Il espérait tout de même que ces débiles finissent par se rendre car a trop se tirer dans les pattes les négriers s'affaiblissaient et la fnf pourrait très bien sauter sur l'occasion pour "renégocier" cet arrangement. Le sol était complétement recouvert du sang des junkies qui tombaient un par un sous le feu implacable des "valides". Les échanges de tirs continuèrent pendant quelque minutes avant de s'interrompre. Henri, dissimulé derrière là table d'opérations qui avait été renversée hurla:

-Alors bande de cons, vous vous rendez ou vous tenez tant à ce qu'on vous zigouille jusqu'au dernier ? S'il y a des survivants de votre cotés je vous laisse une chance d'enfiler ça et de sortir sans faire de grabuge !

-Henri balança vaguement dans la direction du groupe opposé quelques colliers, en prenant bien soin de demeurer à couvert.


Il y avait tout intérêt a limiter les pertes. On ne fait pas tourner un business aussi important que l'esclavage avec une douzaine de bras.

- Montrez vous raisonnable les gars, on va s'occuper de votre problème de dope, rendez vous ne nous obligez pas a vous réduire en viande hachée comme les autres.

Pendant qu'il parlait Henri fit signe aux autres Négriers rangés de son coté de faire feu uniquement en cas de grabuge. Et malgré son intonation assuré, il ne croyais qu'a moitié ce qu'il disais. Vu leur état de dépendance avancée et vu le chaos qui venait de frapper à l'instant rien ne dit que les survivants s'il en reste se rangeront bien sagement. Il espérait surtout que le spectacle atroce les intimide afin qu'il se montre plus coopératifs.
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeVen 10 Fév - 10:29
La situation s'était un peu calmée. Chacun de son côté, mis à couvert derrière des protections de fortunes, s'était arrêté de tirer un instant.

« Montrez vous raisonnable les gars, on va s'occuper de votre problème de dope, rendez vous ne nous obligez pas a vous réduire en viande hachée comme les autres. »

Une vois s'éleva derrière l'un des remparts branlants. Henri n'eut pas de mal à reconnaître celle de Maxence, le négrier à la jambe de bois qui semblait avoir prit les commandes du groupe de Junky.

« Et puis quoi encore ?! Pour qui vous vous prenez ?! C'est vous qui avez commencé à nous tirer dessus ! De quoi je me mêle ?! »

Après tout il n'avait pas tord, ceux qui avaient ouvert les hostilités les premiers n'étaient pas les junky et peut être qu'il aurait mieux fallu les laisser s’entre tuer pour leur dope plutôt que de vouloir les arrêter en tirant dans le tas et en créant un début de guerre civile au sein des négriers. Parce que l'ennui en ayant voulu stopper les négriers drogués qui se foutaient sur la gueule pour le moindre cachetons c'est que maintenant ils les avaient fédérés en leur donnant un ennemi commun.

« Jamais on se rendra ! Jamais on deviendra des esclaves ! Jamais ! »

Les paroles de Maxence furent suivit de crie de soutient de la part des autres drogués.

« On vous laissera pas la drogue ! C'est ça que vous voulez, mais nous on vous laissera pas faire ! »

De son côté, Henri pouvait observer la mine décomposée de certains de ses camarades. La plupart avait des amis du côté des junkys et ça leur tué le cœur de devoir les abattre. L'un d'eux prit la parole.

« Henri, arrêtons ça ici. Partons et laissons les junkys chercher la drogue. C'est le mieux à faire... »

Dans la clinique, déjà pas mal de corps étaient allongés, noyés dans leur propre sang. Assispattle était un sauvage mais jamais sa clinique n'avait été autant rempli de mort.
Jacques Saivet, qui avait ramené Gabriel Padalecky à l'abri après qu'il se soit fait touché à l'épaule s'adressa lui aussi à Henri.

« Henri soit raisonnable, on a déjà des blessés à cause de ces conneries, les junkys c'est pas la priorité. Regarde Gaby, si on le laisse comme ça il perdra trop de sang pour qu'on puisse le sauver à temps.
Il faut trouver un médecin comme tu l'avais proposé en premier...
 »

Un autre négrier prit la parole.

« Le plus proche c'est Nécrotopia, mais je crois qu'il n'aime pas beaucoup les humains.
En plus faudrait traverser la zone des Psychotiques, ou prend par le métro mais c'est pas moins dangereux. Surtout qu'il fait nuit.
On pourrait se présenter à Lutèce mais personnellement la FNF... enfin voilà quoi.
 »


De l'autre côté de la pièce les junkys impatientaient et Maxence reprit de plus belle.

« Laissez nous ! Partez et laissez nous la drogue ! Jamais on se rendra ! »
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Gabriel Padalecky
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeVen 10 Fév - 16:43
Aux paroles de son bienfaiteur Jacques, Gabriel se releva tant bien que mal, s'accrochant à son collègue précédemment cité. La douleur était insoutenable mais il ne comptait pas rester une minute de plus avec ses abrutis, les autres négriers ne valaient pas mieux dans un sens, laisser leurs amis s'étriper pour quelques doses... Mais il n'en dit rien... Le plus important était de faire cesser la perte de sang qui le tuait à petit feu pour sûr. Avec l'aide de Jacques, il sortit de l'infirmerie mais s'écroula de nouveau, manquant de peu de perdre connaissance alors qu'il avait fait à peine quelques mètres dans le couloir menant aux escaliers... Gab regarda Jacques dans le blanc des yeux et lui tint ses propos :

- Écoute mec, à ce train là, j' vais pas pouvoir attendre qu'un doc ramène ses fesses ici. Va falloir que tu arrête l’hémorragie et que tu fasse un bandage !

- Euhh j'y connais rien moi...

- T'inquiète, j' vais te guider ! Déjà, sort ton alcool et asperge la plaie... T'inquiète, je t'en achèterais et de la bonne gnôle, promis !

Le négrier s’exécuta et versa le contenu d'une bouteille sortit de son sac, directement sur la double blessure. Gab se retint d'hurler comme une femmelette et serra les dents alors que le liquide alcoolisé se déversait sur la plaie.

- Maintenant, prends un morceau de mes fringues et fais moi le bandage le plus serré que tu peux mais avant chauffe une lame et essai de cautériser au maximum la blessure!

Par chance, Jacques avait un reliquat de vieux bandages dans sa besace. Il sortit le morceau de tissu médical de couleur sable et le déplia. Ensuite, il ôta les vêtements supérieur du jeune négrier au sol sans prendre trop de précautions... Ce qui fit grimacer encore plus Gaby de douleur... Mais il ne lui en voulait pas, Jacques n'avait aucune notions  de ce point de vue là.
Une fois le jeune homme torse nu, il fit chauffer avec un briquet tempête la lame d'un couteau a moitié rouillé... Pas grave, ça ferait l'affaire pour le moment... Gab ne fît pas la fine bouche et ne dit rien... Une fois la lame chauffé et rougis par la chaleur, Jacques l'appliqua du mieux qu'il put des deux cotés de l'épaule.... Le jeune homme ne put se retenir cette fois-ci et il poussa un hurlement terrifiant sous la douleur de la lame incandescente passant sur ses blessures...

Il s'évanouit sous le choc...
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Octave Parrango
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeSam 11 Fév - 13:28
Les combats cessèrent, ce qui eut le don d'attrister Octave, qui s'amusait beaucoup à lyncher du camé. Bon sang ça faisait un bien fou de tuer ces abrutis qui ruinaient le commerce et la réputation de l'Arc depuis que leur connard de dealer avait pris la place d'Adam. Par contre ils savaient aussi se battre, et le manque les rendait encore plus dangereux. Certains des camarades négriers voulurent convaincre Henri de lâcher l'affaire, Octave en fut incrédule. Ils étaient idiots ou quoi? Bon alors déjà l'idée qu'ils aient des amis le faisait doucement rire, on n'a pas d'ami quand on est à l'Arc, encore moins quand on y travaille, parce que ça peut se retourner contre vous en moins de deux. Qui plus est faudrait voir à pas être trop stupide, si ils lâchent l'affaire maintenant, Henri aura l'air d'une couille molle, et eux aussi d'ailleurs.

Ben voyons, et tu veux pas non plus leur offrir la liberté après ce qui vient de se passer? Et pourquoi pas aussi, une place gratos pour chacun au Moulin Rouge? Si on les laisse tranquilles maintenant tu peux dire adieu a l'Arc, ces tarés vont passer le coin au peigne fin en lynchant tout ce qui bouge tellement ils sont en manque. Faut pas les lâcher de l'oeil sauf si vous voulez prendre le risque de vous faire étriper par des camés en manque. Pour ma part c'est pas prêt d'arriver.

Il regarda quand même avec quelque inquiétude Gaby a terre en train de se faire soigner par un camarade, en effet il avait l'air bien mal en point, mais bon, pour l'heure ils avaient autre chose a faire, mater cette révolte avant que ça finisse très mal, et Dieu savait que ça partait déjà en live.

On peut pas se permettre de trouver un doc pour l'instant merde, si on se barre, on laisse l'Arc a ces malades, je sais pas pour vous mais moi je compte pas vivre avec des types aussi dingues que les Psychos. La FNF peut pas nous blairer, oublie le doc pour eux, les Goules nous aiment pas puisqu'on les vend comme esclaves, quant aux Psychos, je crois même pas utile de vous dire que trouver un doc là-bas se révélera impossible...

Maxence, petit fils de pute, tu crois qu'on a l'intention de faire de toi un esclave? Surement pas, tu nourriras les rad-corbeaux ce soir après ce que tu viens de faire, t'as pas honte de toi? Tu lances les gars à la révolte contre leurs potes parce que t'as été suffisamment con pour te doper auprès d'Assis, tant pis pour ta gueule, crève la gueule ouverte! Les mecs, lâchez ce connard, il va vous forcer a vous faire lyncher par les balles de vos camarades et au final il se gardera la dope pour lui tout seul, venez avec nous on va vous filer votre dope, Henri et moi on sait ou le doc l'a planqué!
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeSam 18 Fév - 12:52
La fusillade était bel et bien stoppée mais les esprits continuaient a s'échauffer, Gabriel durant les échange de tirs avait reçu une balle et malgré les premiers soins apportés par jacquot, il perdit connaissance. Quand a octave la gâchette continuait à le démanger sévèrement et l'envie de finir ce qu'il avait commencé se faisait pressante. D'un côté Octave voyait les junkies comme un réel danger pour l'arc et les terres désolées en général, de l'autre, force est de constater que cette altercation avec les junkies avait déjà fait pas mal de dégats. Henri était confronté à un choix délicat.

Pour commencer et aussi gagner du temps, henri renvoya Maxence dans les cordes.

-Déjà Maxence sache que c'est ton camp qui à ouvert le feu trouduc, et si jaques n'avais pas été là je serais dans un état bien pire que Gabriel. Deuzio,Je vais mettre les choses au clair dans ta petite cervelle. Ici t'est à l'arc, c'est clair ? Si toi et ta bande de baltringues préférez vous pourrir les veines à grand coup de jet c'est que vous êtes pas au bon endroit. Si vous voulez jouez au psycho tirez vous avec la dope et filez au grand palais. Mais l'arc n'a ni l'envie ni le besoin de se trainer des boulets dépendants dans votre genre.

Henri marqua une pause observant le groupe de drogués puis reprit.

- T'est qu'une petite frappe Maxence les gars derrière toi te jetterons dès qu'ils auront leur came et vous finirez par vous bouffer entre frères pour une poignée de pilules. Dans pas longtemps un doc sera de retour ici, et si certains parmi vous se sentent capable de lâcher la drogue et de retourner sérieusement au boulot, alors rejoignez nous. Assipattle a fait de vous des esclaves, moi je propose de briser vos fers. Vous étiez négrier bordel, vous préférez vraiment vous abaisser au rang de vulgaires psychotiques ? J'ai les moyens de vous soigner, ici vous avez de quoi tenir le temps qu'un médecin arrive et vous soigne, et plus il y a de bras opérationnels plus le commerce sera prospère. Dehors vous ne vaudrez pas mieux que de la pâtée pour radcaniche, ici vous êtes quelqu'un.

Je vous tends une main, le choix est vôtre à présent.

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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeDim 19 Fév - 16:35
Avant de revenir à la clinique de feu Assispattle, Jacques Saivet posa Gabriel sur son lit sous sa tente. Jacques n'était pas très bon médecin et c'était peu de le dire au vue du massacre qu'il venait de faire avec le corps de son collègue, Gabriel semblait encore plus blessé qu'avant.
Il avait réussi à refermer un peu les plaies pour le moment mais il semblait évident que ces soins n'étaient que temporaires et qu'il faudrait que Gabriel consulte un vrai médecin dans les jours qui viennent s'il ne veut pas que sa santé ne se dégrade plus encore.

Quand Jacques revint enfin à la clinique, qui ressemblait à présent plus à une morgue, Henri Millet qui avait prit les choses en mains, finissait son discourt qui voulait convaincre les drogués de se rendre enfin.
Jacques se remit à couvert et adressa quelques mots à Octave avec qui Gabriel semblait partagé quelques relations.

« Il va bien, il est évanoui sous sa tente mais je pense qu'il lui faudra des soins d'un vrai médecin. »

Puis Henri finit en criant :

« Je vous tends une main, le choix est vôtre à présent. »

Contrairement à ce que pouvaient prévoir les négriers, Maxence ne répliqua pas et un silence pesant envahi la pièce.
Le camp des drogués était vacillant de l'autre côté de la clinique, certains avaient été touché par les paroles d'Henri et quelques chuchotement s’élevèrent du silence.
Puis Maxence reprit enfin en criant fébrilement vers Henri.


« Nous savons tous ce que tu veux Henri ! Tu veux mettre la main sur la dope pour ne l'avoir qu'à toi ! Tu veux la vendre et récupérer tout le pognon ! Nous ne te laisserons pas faire sale enfoiré ! »

Maxence essaya de trouver du regard un peu de soutient dans son camp, mais plus grand monde ne lui prêté attention.
Didier, l'un des drogués, regarda ses mains. Elles étaient extrêmement amaigris, comme le reste de son corps, et elles tremblaient. Il leva ses yeux vides vers Maxence, l'air perdu.


« J'étais respecté avant, j'étais un négrier vigoureux et fort. Comment nous avons pu en arriver là ?! »

Comme si qu'il venait enfin d'ouvrir les yeux, des larmes semblaient en sortir.


« Ferme là Didier ! » lui rétorqua Maxence.

Didier laissa son arme à terre et se leva les mains en l'air avant de se relever.


« Henri a raison, nous sommes des esclaves, et ça à cause de la drogue d'Assispattle... nous ne pouvons pas continuer comme ça... »

Didier avança vers le camp d'Henri, devant les regards de ses collègues.
D'autres junkys posèrent leurs armes au sol et rejoignirent Didier dans sa marche vers la rédemption.
Maxence paniqua, il voyait bien que la situation lui échappée, il n'avait plus d'autorité sur son camp et seul les plus fanatiques de la dope restaient.


« Non ! Bande d'enfoirée vous ne pouvez pas partir ! »

« Laisse tomber Maxence, tu as perdu, rend toi. »
lança Jacques Saivet d'un ton puissant vers le pseudo chef des junkys.

« Jamais je ne vous laisserai la drogue sale traite !! »

Maxence fit un mouvement brusque qu'Henri ne put déchiffrer à temps et une bouteille enflammée vola à travers la pièce.
Elle vint s'écraser au milieu du groupe de repenti qui marchait vers la rédemption et elle éclata sur le carrelage, enflammant aussitôt tout dans de grandes flammes rouges.
Didier et ses compagnons crièrent à la mort tout en se roulant parterre pour essayer d'éteindre les flammes qui leur brûlaient la peau jusqu'aux os.
La fumée et l'odeur de corps humain cramé envahirent très vite la pièce sans que personne ne puisse rien faire.
Très vite les flammes se propagèrent sur les meubles et le reste de la pièce, brûlant le reste des cadavres qui jonchaient le sol de la clinique.

Par chance le groupe d'Henri était du côté de la seule sortie de la clinique et ils purent évacuer sans soucis à l'air libre pour échapper aux flammes et à la fumée asphyxiante.
Pour les drogués, dont Maxence, qui étaient restés au fond de la pièce de l'autre côté des flammes, personne ne savait encore s'il avait pu s'en sortir.
Toute fois ce n'était pas le plus important pour le moment : l'Arc prenait feu et si personne n'agissait rapidement le symbole de la puissance des Négriers allait partir en fumée, peut être même avec le reste du camp.
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Octave Parrango
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:22
HRP: J'inclus Elise dans mon post, puisque chronologiquement parlant, ce RP se passe après Pretty-Esclave, donc on peut supposer qu'elle est toujours à l'Arc, j'espère que ça gêne pas ^^

Octave soupira, enfin ces bleus-bites acceptaient de montrer patte blanche et arrêter leurs conneries, enfin on allait pouvoir remettre de l'ordre dans ce bordel sans nom. Enfin, on aurait pu, mais Maxence, quel fils de pute, lança un cocktail Molotov pour empêcher les camés repentis de les rejoindre. La politique de la terre brûlée fit des ravages, et bien qu'heureusement pour eux les négriers ne subirent aucun dégât, Octave devint totalement fou furieux en voyant ses anciens confrères brûler vif, et l'autre salopard planqué dans l'infirmerie qui riait aux éclats. Il ne se contrôlait plus, il hurla de haine et de rage:

MAXENCE ENFANT DE PUTE! JE TE TROUVERAIS ET JE TE CRÈVERAIS MOI-MÊME, T'ENTENDS!

Pourtant il savait qu'il était inutile de plonger dans l'enfer du feu, il devrait mettre sa fureur de côté le temps que tout s'éteigne. Octave avait un avantage, il savait donner de la voix. Il tenta donc de rameuter un max de monde en tournant partout dans le camp, hurlant d'une voix forte et ou perçait la hargne et la fureur:

VENEZ LES GARS! VENEZ A MOI, FAUT ARRÊTER CE PUTAIN DE FEU! ÉLOIGNEZ LES CAGES A ESCLAVES, SORTEZ TOUTE LA FLOTTE QUE VOUS AVEZ, VITE!
Puis, Octave fonça jusque chez lui, en effet il y avait un souci, sa dulcinée Elise était dans son taudis, surement inconsciente du danger extrême qu'elle courait si elle restait dans le coin. Aussi pas le temps de faire dans la finesse, il entra en trombe, plein de sang, la rage au ventre et le regard fou. Sans plus de cérémonie, il leva la jeune femme qui somnolait un peu sur le matelas abîmé et lui mit entre les mains son Desert Eagle avec les 15 balles puis lâcha d'un ton bourru:

Prend ça on sait jamais tu pourrais en avoir besoin, barre-toi de l'Arc et trouve un coin ou te planquer tranquillement pour 2 ou 3 jours, là ça chauffe-au sens propre- à l'Arc et je peux pas être sur qu'il t'arrivera rien, je veux prendre aucun risque, des camés et le feu vont nous donner du fil a retordre, sans parler des autres connards de Paris qui risquent de profiter de tout ça. Va!

Octave prit le temps de l'embrasser légèrement puis repartit, elle devait à présent se débrouiller et partir, au moins temporairement, loin de lui. Il retourna aider les négriers à tenter de contrôler le feu. Au passage il tenta aussi de se renseigner a propos de Gaby, ou était le jeunot, avait-il besoin d'aide, fallait-il l'amener quelque part, tout ça.
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 23:18
Décidément le sort s'acharnait contre Henri, bien qu'une lueur d'espoir scintilla en lui lorsqu'il vit la plupart des junkes adhérer a ses propos. Malheureusement cette lueur aussi belle que fragile fuit bien vite annihilée et écrasée par ce python véreux de Maxence qui dans sa paranoïa sans doute causé par un manque de dope déclencha un incendie qui prit au piège les hommes se trouvant derrière lui. Henri, Octave Gabriel et Jaques purent sortir à temps mais les flammes commençaient à dévorer l'infirmerie. Par dessus le crépitement du brasier on entendait des cris s’échappant du bâtiment en feu.

Henri hurla aux survivants: Faites vites prenez les seaux, les bassines et les bidons! Sortez les esclaves des cages, nous avons besoin de bras pour éteindre ce feu! Formez une chaine humaine jusqu'à notre réservoir et éteignons cet incendie!

Après avoir donné ses consignes Herni fit signe à Jaques de le suivre.

- Viens on va faire le tour du bâtiment et on va essayer de faire un trou dans le mur pour faire sortir quelque gars s'il en reste en vie. Prends de quoi te protéger du feu et de la fumée.

Henri fit un détour par l'atelier et Ramassa un casque de soudeur, une paire de gants épais ainsi qu'une Masse. Il déchira son t shirt et noua le lambeau de tissu devant sa boucha afin de ne pas se faire asphyxier. Son armure de combat le protègerai relativement bien, Jaques s'équipa de façon similaire et les deux Négriers partirent derrière l'infirmerie en feu.

- On va taper à ce niveau, y'a pas de meubles appuyés de l'autre côté, j'espere qu'il y a encore des gars en vie.

Jaques d'un mouvement de la tête montra qu'il était prêt. Les deux hommes frappèrent de tout leur forces le mur dans l'espoir d'y ouvrir une brèche. Certes Henri n'était pas une montagne de muscle, mais les violents impacts provoqués par Jaques finirent par avoir raison de ce pan de mur qui s'écroula en un vulgaire tas de gravas. Par cette ouverture, s'échappa une fumée acide qui avait consumées les chairs et les os des junkies, a ceci s'ajoutait des vapeurs de dope et une chaleur insoutenable. Henri se risqua furtivement à l’intérieur du bâtiment transformé en véritable charnier. Henri repéra un corps inanimé mais entier. Trop faible pour le soulever il le traina laborieusement jusqu’à l'extérieur et reprit son souffle.

-Bordel c'est épouvantable ce que ça schlingue là dedans!
Il toussa a plusieurs reprise. Avant de s'adresser a son équipier. Viens on rentre là dedans, a deux on sera plus efficace pour les sortir de là, en espérant que de l'autre coté ils arrivent à bout de ces foutues flammes.
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeVen 24 Fév - 11:28
« Viens on va faire le tour du bâtiment et on va essayer de faire un trou dans le mur pour faire sortir quelque gars s'il en reste en vie. Prends de quoi te protéger du feu et de la fumée.
- Oui, bonne initiative Henri ! »


Jacques suivi Henri d'un pas rapide. Il ne le semblait peut être pas, mais Jacques était dépassé par les événements, à l'intérieur de lui il était paniqué. Que Henri prenne les choses en main le rassuré et il lui obéissait sans problème.
Henri entra dans la tente de mécano, celui qui réparé et fabriqué toutes les armes, et attrapa des outils et des protections.
Jacques lui lança en ricanant.


« T'inquiète pas Henri, l'Arc en a vu d'autres.
Il y a quelques années un chinois était entré ici en tentant un attentat suicide. Il avait à peine égratigné l'Arc. Je ne pense pas qu'il parte en flamme comme ça.
 »


Jacques attrapa la plus grosse masse qu'il puisse trouver, puis suivi Henri.
Les deux négriers formaient un drôle de couple, Henri paressait maigre et chétif face au gros et imposant Jacques Saivet, mais ce dernier le suivait comme son ombre.


« On va taper à ce niveau, y'a pas de meubles appuyés de l'autre côté, j'espere qu'il y a encore des gars en vie. »

Henri s’apprêta à donner le premier quand mais fut interrompu par Jacques qui prit la parole.

« Tu sais Henri, si tu es responsable dans la mort d'Assispattle... j'en suis bien content. »

Puis d'un mouvement de tête Jacques montra qu'il était prêt.
En quelques coups le vieux mur de l'Arc s'effondra et laissa s'échapper une fumée grise très compact à l'odeur acide et à la chaleur insoutenable.
Henri attrapa un corps à travers le trou nouvellement formé et le tira à l'extérieur.
Il ne semblait pas brûlé mais était sûrement mort asphyxié par la fumée.


« Bordel c'est épouvantable ce que ça schlingue là dedans!
Viens on rentre là dedans, a deux on sera plus efficace pour les sortir de là, en espérant que de l'autre coté ils arrivent à bout de ces foutues flammes.
 »


De l'autre côté les négriers s'étaient activés pour éteindre les flammes et leur réaction rapide et organisé fut efficace, très vite ils purent stopper les flammes et empêcher l'Arc de prendre entièrement feu.
Mais la chaleur et la fumée était insupportable dans la clinique. Quelques flammes brûlées encore et éclairées la pièce.
Les cadavres jonchaient le sol, certains complètement calcinés.
Personne ne bougé et mise à part le crépitement des flammes un silence de mort régné sur la clinique.
Puis, alors qu'il marchait au milieu des cadavres, un main attrapa soudainement la cheville d'Henri.
La main était calciné, la chair apparente, et agrippé Henri presque à lui faire mal.


« Henri........ »

La voix d'un mort semblait venir d'outre tombe.
C'était Maxence dont le corps avait prit feu, mais les flammes c'étaient consumées sans le tuer et il ne restait de lui plus qu'un amas de chair calcinée. Sa jambe de bois avec disparu dans le feu, tout comme ses vêtements, ses cheveux, ses poils, et la plupart de sa peau.
Il leva son visage vers Henri. Ses pupilles avaient brûlé, son nez avait fondu et ses joues s'étaient consumées pour laissé sa mâchoire pleines de dents apparente.
Il parlait difficilement.


« Henri.... enfoiré.... la dope... je... te la laisserai pas... »

Jacques regarda Henri, l'air désespéré à la vu de ce tas de chair brûlée qui était autrefois le vaillant Maxence.

« Il n'y a pas de survivant à part lui Henri... mais qu'est ce qu'on fait de Maxence ? »
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Henri Millet
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeVen 24 Fév - 18:49
L'incendie à présent maitrisé Jaques et Henri arpentaient le bâtiment calciné à la recherche d'éventuels survivants. Mais à l’intérieur les flammes avaient tout dévorés, une épaisse couche de suie noire recouvrait le plafond les murs et le sol. Le brasier avait figé la pièce dans un voile de crasse noir recouvrant les chairs fondues des cadavres et les os cassants des junkies. Il secoua du pied un corps sans vie lorsqu'il sentit quelque chose lui attraper la cheville.

« Henri........ »

Ce râle lugubre fit baisser le regard d'Henri qui vit une main brulée lui serrer la jambe comme pour l'emporter dans l'au-delà. Il examina le corps complètement difforme et reconnu difficilement Maxence dont la jambe de bois s'était disloquée en braises rougeoyantes. Il t'enta de s'exprimer malgré le fait que sont visage ait littéralement fondu sous la chaleur implacable dégagée par les flammes qu'il a lui même provoquées.

« Henri.... enfoiré.... la dope... je... te la laisserai pas... »

Jacques regarda Henri, l'air désespéré à la vu de ce tas de chair brûlée qui était autrefois le vaillant Maxence.

« Il n'y a pas de survivant à part lui Henri... mais qu'est ce qu'on fait de Maxence ? »

Henri leva les yeux au ciel et soupira.

Franchement....

Il ne termina même pas sa phrase et attrapa sa masse qui vint s'abattre dans un craquement sinistre sur le crâne de Maxence.

...Je crois que c'est mieux ainsi.

Puis il enjamba les cadavres pour traverser la pièce et sortir par la porte. Il toussa à nouveau et ôta son masque. La mine fatiguée, les cheveux noircis par la fumée il s'adressa à tous ceux qui avaient aidés a éteindre l'incendie.

-Malheureusement il n'y a plus un seul survivant a l'intérieur. Il faut maintenant extraire les cadavres des décombres, soyez prudent en les manipulant et faites les cramer à l'extérieur de l'arc pour éviter tout risque de maladie.

Henri s'essuya alors le front et songea. * ça avance, ça avance mais le plus dur reste à faire ça ne sera pas façile de leur annoncer qu'on passe du côté de la Fnf, J'espere qu'on a arrêter de perdre des hommes, car a ce rythme il n'y aura plus d'arc dans une semaine... *

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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeVen 24 Fév - 23:45
Les dernières flammes étaient éteintes. L'Arc avait échappé au pire et la réaction rapide de ses occupants avait permit de le sauver.
La clinique avait entièrement brûlée, ses murs étaient calcinés, tous le matérielles médicales avaient flambés, et s'il y avait un stock de dopa planqué ici, il était sûrement parti en fumée.

Tous les négriers étaient exténués, ils avaient donné toutes leur force pour éteindre l'incendie. Tous étaient assis parterre, en sueur du à l'effort combiné à la chaleur des flammes. Certains avaient la peau noir de suie, d'autres avaient été brûlés. Mais tous étaient crevés.


« Malheureusement il n'y a plus un seul survivant a l'intérieur. Il faut maintenant extraire les cadavres des décombres, soyez prudent en les manipulant et faites les cramer à l'extérieur de l'arc pour éviter tout risque de maladie. »


Les négriers avaient beau être des dures, faire un métier dégueulasse, ils étaient quand même tous un peu choqués d'avoir du abattre leurs collègues, parfois même des amis, ils étaient choqués d'avoir vu leur maison en flamme, d'avoir perdu leur chef.
L'un d'eux prit la parole.


« Henri, on est tous crevé ici... laisse nous nous reprendre... »

Puis Jacques prit à son tour la parole.

« Ils sont tous fatigué quand ils ne sont pas blessés. Je ne pense pas que virer les cadavres soient l'objectif primordiale...
Il nous faudrait un médecin avant tout. Nous avons beaucoup de blessés. Il nous faut quelqu'un pour les soigner ou nos pertes alourdirons encore plus. 
»


Peut être était-ce le moment pour Henri d'aller revoir la FNF à Lutèce.
En leur demandant un médecin, Henri placerait la FNF comme des alliés des négriers, qui acceptent de les aider, de sauver leurs vies.
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitimeSam 25 Fév - 1:11
Devant la réaction des négriers et de Jaques y comprit Henri dut se rendre a l'évidence, l'arc tout entier était exténué et les blessés nombreux.

Oui je me doute que vous êtes claqués, mais les cadavres ça attire les maladies si ça traine trop. Bon là comme tout à cramé ça urge pas autant c'est vrai. Mais je vais aller chercher un doc, je sais ou en trouver un. Je serai de retour à l'aube. J'aimerai que ça soit fait d'ici là sinon l'arc deviendra un vrai foyer d'infection et un seul doc ne suffira pas.

Octave, Jaques, Je compte sur vous pour veiller au grain. Sur ce, moi je vous dit à tout à l'heure, le temps presse.


Henri avala une gorgée d'eau et se rinça le visage avant de partir en direction de Lutece.
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MessageSujet: Re: Le plus dur reste à faire. Le plus dur reste à faire.  I_icon_minitime
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Le plus dur reste à faire.
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