Le quartier des Castars se situe prêt du Pont de Sèvres, dans une ancienne "Zone Urbaine Sensible". Le Quartier du Pont de Sèvres, investi par les Castars et les nombreux drogués qui satellisent tout autour pour être à proximité de leurs dealers, se composent de 6 bâtiments, qui bien que ravagés par la furie psychédélique et éthylique de ses occupants, est encore à peu près en bonne état de l'extérieur. Si on omet les quelques vitres brisées, les portes défoncées par des caddies, et les voitures retournées et brûlées aux entrées qui servent de barricades aux Castars qui gardent l'accès aux logements et aux labos. L'ensemble des bâtiments auront été, par chance, épargnés par la chute des bombes.

Les quatre premiers bâtiments sont des immeubles en escalier, très reconnaissable par leur architecture si particulière. Sur les toits les plus hauts, des guetteurs et quelques tireurs d'élite surveillent les rues alentours pour parer à toute menace. Les quatre bâtiments portaient, autrefois, les noms de "Vosges", "Ardennes", "Jura" et "Aravis". Après l'investissement des lieux par les Castars, des graffitis noirs et rouges sur chaque bâtiment désignèrent les nouveaux noms des établissements : "Lamentation #92", "Apocalypse #666", "NO Genesis", "Exodus #23:1".

A l'origine, l'ensemble de ces quatre bâtiments composaient dans sa globalité 959 appartements. Après l'investiture des Castars, certains étages ont vu leurs structures changer assez radicalement, suite à l'abattage de nombreuses cloison pour créer de vastes espaces où entreposer les laboratoires des chimistes. D'autres murs ont été abattus par-ci par-là, parfois pour faire une salle de détente à l'usage des camés ou des Super-Mutants, ou pour obtenir de plus grands appartements pour les chefs Castars les plus importants.

Lamentation #92 regroupe majoritairement la population extérieure au Gang. Les consommateurs, les habitués, les familles des dealers, les vieux Castars qui ont pris leur retraite, mais aussi de simples survivants des Terres Désolées qui ont accepté de sacrifier une partie de leurs libertés pour vivre sous la protection de la Mafia Castar. Toute ces gens qui vivent entassés les uns sur les autres jouissent de la protection Castar, et même du soutien des Castars, qui, s'ils ne font pas souvent de cadeaux en ce qui concerne le commerce de drogue, se montrent pourtant très généreux avec le peuple, en distribuant de temps à autres des boîtes de conserves gratuitement. De cette façon, les Castars s'assurent d'être vus comme de bons princes par ceux qu'ils protègent, s'assurent de leur fidélité, et s'assurent du maintien de l'ordre dans la Cité. Du moins, ils s'assurent que l'anarchie ambiante, la violence omniprésente et la rage ne se dirigent pas contre eux.

Les gens qui vivent dans les appartement de Lamentation #92 baignent tous plus ou moins dans les combines de la Mafia Castar. Véritable vivier de main d’œuvre bon marché, les Castars n'hésitent pas à employer les habitants du Bloc pour leurs basses besognes et d'autres affaires suspectes quand ils en ont besoin.

Quelques Castars fraichement recrutés, souvent âgés de moins de seize ans, sont positionnés en mission de protection et surveillance sur le toit, aux entrées, et dans les escaliers, toujours à fumer, à discuter entre eux, et à accoster lourdement les jeunes adolescentes de leurs âges. Bien loin de gêner la population, leur présence est appréciée, car ces jeunes bleu-bites sont souvent souriants, insouciants et sympathiques, et connaissent bien les gens de Lamentation #92, la plupart ayant vécu leur enfance dans ce bâtiment. Pour les Castars, poster ses plus jeunes éléments auprès de la population, c'est confier des tâches simples et sans responsabilité majeure aux nouveaux, le temps qu'ils fassent leurs preuves, et c'est jouer la transition en douceur du monde de l'enfance vers le monde du trafique de drogues. Et puis, il faut bien que la population se sente protéger ...