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Léon Lefebvre
Léon Lefebvre
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Race : Humain
MessageSujet: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMer 29 Déc - 10:45
Non loin de la tour Monparnasse et du BigShot se trouve le logement de Léon Lefebvre. C'est un immeuble sale et crasseux mais pas trop démoli bien que délabré, y vivent trois familles en plus de Léon qui possède un vieil appartement d'une trentaine de mètres carrés. La sécurité y est assuré par le gardien qui contre un petit loyer mensuel éloigne les gêneurs à coup de pompe dans le derche et si nécessaire au calibre 4.
C'est un F1 plutôt bien aménagé pour cette époque de désolation : il y à du papier peint (élimé et à moitié pourri) et un parquet (lui aussi très abîmé mais pas pourri) et des canalisations d'eau qui ne fuient presque pas (l'eau pour tout l'immeuble est dans une citerne au RDC. Pour le reste, l'alimentation est faite de manière à exploiter les ressources d'une pile à fusion sur laquelle elle est branche, donnant ainsi plusieurs mois de lumière d'affilé. Pour le gaz, c'est une bête bonbonne à côté de la gazinière.
Pour ce qui est de l'ameublement, en rentrant tout droit il y à un vieux fauteuil défoncé, un clic-clac sale et une commode où Léon range ses fringues et son équipement dans le tiroir verrouillé à clef, clef planquée quelque part... A la gauche en entrant il y à le coin cuisine avec une gazinière, un vieux frigo reliée à l'alimentation archaïque et une table avec 4 chaises, sans compter un lavabo et plan de travail avec dans les tiroirs de la vaisselle en métal qui laisse un désagréable goût dans la nourriture... Une porte dans la cuisine donne sur une sallede bains minuscule avec un WC, un lavabo et une douche, tous salis par les années.

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Inventaire de la maison

Arme(s) :
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Objet(s):
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Vêtement(s)/Armure(s) :
- quelques vêtements de rechange du T-shit crasseux au complet avec cravate.
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Véhicule(s) :
Aucun

Animaux :
Aucun

Esclave(s) :
Aucun

Mobilier :
- un frigo fondu
- une table et deux chaises
- un clic-clac
- un fauteuil défoncé
- une commode
- kitchenette HS
- Baignoire crasseuse
- Lavabo
- WC
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Léon Lefebvre
Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMer 29 Déc - 10:55
Après une errance de courte durée, l'étrange troupe de malades et d'estropiés finît par arriver devant un immeuble délabré que Léon désigna comme son pied à terre. S'étant un peu plus tôt débarrassé du poids mort qu'était Mila, il l'a reprît dans ses bras et insista pour que personne ne le suive, il serait de toute façon bien vite de retour.
A ce moment précis, Léon se félicita de ne vivre qu'au premier étage pour ne pas avoir à la porter trop longtemps. Il eût du mal à déverrouiller sa porte et déposa délicatement la malade sur le clic-clac avant de se diriger d'un pas rapide vers sa commode d'où il extirpa une chemise et un marcel Blanc sale. Balançant sa veste sur le fauteuil, il ouvrît aussi un autre tiroir d'où il extraie un gilet par-balles léger qu'il plaça au dessus du débardeur avant de placer sa chemise par dessus le tout pour dissimuler le gilet. Il verrouilla avec une clé le tiroir d'où il avait sortît le gilet et boutonna sa chemise.

- Vous inquiétez pas, je serais pas long. Il y à des sandwichs dans le frigo si vous voulez...
Pressé par le temps, il planqua vite la clé et ne s'attarda pas davantage au chevet de la malade qui de toute manière était maintenant sortît d'affaire. Il lui laissa un double de clefs de l'entrée au cas où et redescendît les escaliers vites, toujours avec sa mallette. Maintenant vêtu en gentleman, il alla vers l'infirmière et le groupe.
- Désolé de vous avoir fait attendre, on peu y aller maintenant.
En tout, il avait dû mettre deux minutes trente entre le moment où il était rentré et celui où il était ressortît, record absolu battu!
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMer 29 Déc - 13:08
Mila ne dit pas un mot pendant qu’elle se faisait transportée. Léon avait déjà du mal à tenir, elle devait bien les peser ses 52 kilos. Après quelques difficultés à ouvrir la porte, le chasseur de primes la déposa sur une espèce de canapé à l’allure peu confortable. La jeune femme, assise, les coudes sur les genoux, et la tête dans les paumes, suivit les moindres faits et gestes de Léon se rappelant qu’il s’agissait sûrement de la dernière distraction qui se présentait avant un bout temps.

Puis Léon lui assura de ne pas s’en faire, qu’il reviendrait vite et qu’elle pouvait se servir dans le frigo. Mila sourit en guise de réponse. Elle avait suffisamment confiance en elle pour ne pas s’inquiéter de sa personne, et s’inquiéter pour les autres ne faisait pas partie de ses habitudes, même si le bonhomme en question lui plaisait bien.

Mila le regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière la porte, jouant avec le double des clefs. Et voilà, elle se retrouvait seule avec ses pensées dans ce petit appartement, à ne rien faire de ses secondes. Elle soupira, retira ses chaussures puis s’allongea sur le clic-clac. Mila laissa choir les clefs sur le plancher, puis elle posa ses mains sur son ventre. Ses yeux fixèrent le plafond qui était en train de partir en miette. Au bout d’un moment gênée par l’humidité de son short, la jeune femme le retira et le posa sur le rebord du canapé.

Bientôt le sommeil la titilla de nouveau. Mila adopta sa position préférée : s’allonger sur le ventre, les bras reliés servant d’oreiller. Cependant, les boutons de la chemise la gênèrent rapidement alors elle les déboutonna et écarta les pans du vêtement de sa peau. Mila garda tout de même sa chemise sur le dos en guise de couverture.
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeJeu 30 Déc - 3:42
Au bout de trente minutes, la solidité du clic-clac réveilla Mila. Elle se tourna sur le dos une main posée sur le ventre douloureux. La jeune femme attendit que cela passe et en profita pour retirer ses bijoux qui ne la gênaient pas jusqu’à maintenant et qui finirent sur le sol, près des clefs. Finalement, trouvant le canapé trop inconfortable, Mila osa s’aventurer jusqu’au vieux fauteuil en face la fenêtre. Elle s’appuya sur l’accoudoir tourné vers la baie vitrée sale et observa la rue. Vraiment rien d’intéressant. Trois personnes se dirigeaient vers cet immeuble, les bras chargés de paquets. Le bâtiment en face était vide de toute habitation humaine, simplement quelques radpigeons sur le rebord du toit. Et au coin de la rue, dépassait un bout du BigShot.

Mila pivota sur le dos, la nuque sur l’accoudoir du côté de la fenêtre, les jambes sur l’autre. Ses pieds, pendant dans le vide, jouèrent un instant ensemble. Ses mains restèrent immobiles sur son ventre. Son regard fixait de nouveau ce plafond pourri. Elle soupira et laissa son esprit vagabondé quelques instants.

Finalement, la jeune femme tourna la tête. Un énorme cafard se promenait sur le tapis. Un sourire se dessina sur son visage. Enfin un jeu intéressant ! Mila laissa court à son envie, oubliant que ses actes auraient forcement des conséquences. Elle se tortilla pour sortir du fauteuil et sautilla sur la jambe valide jusqu’à la commode. Elle y attrapa un briquet et se dirigea vers l’insecte. Mila s’agenouilla devant cette horreur qui s’enflamma bientôt. La bestiole se tortilla. La jeune femme la regarda brûler avec un sourire amusé. Malheureusement, le feu prit sur le tapis.

« Merde … » laissa-t-elle échapper en se redressant difficilement.

Elle attrapa un livre et étouffa rapidement les petites flammes. Mila regarda le tapis noirci et au centre le cafard agonisant. C’était dommage, elle aurait bien voulu encore observer les souffrances de la bestiole. Puis, son attention se porta sur le livre jaune qu’elle tenait entre les mains. Mila le tourna et le considéra en se mordant la lèvre inférieure. Des traces de brûlures avaient abîmé l’illustration de la couverture entoilée. Le chat botté ne ressemblait plus à grand chose. Pour la première fois, la jeune femme resta perplexe devant ses bourdes. Mila se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir faire pour réparer ou cacher ça.

Mila se leva et retourna à la commode en sautillant sur la jambe gauche. Elle ne plaça pas le livre, sur le côté comme il se trouvait au départ, mais le rentra au milieu des autres. Malheureusement, il les dépassait tous en taille, et les traces de brûlures se voyaient. Elle tenta plusieurs combinaisons, mais à chaque fois cela paraissait trop suspect. Finalement, autant qu’il disparaisse, il finit donc sous le fauteuil.
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeSam 8 Jan - 15:01
La jeune femme prit un vieux bout de papier vierge, mais en se dirigeant vers l’insecte, elle heurta violemment les clefs et les bijoux qui partirent dans tous les sens. Mila passa outre pour le moment de la douleur, attrapa le cafard et le balança par la fenêtre. Sa hanche commença bientôt à la titiller elle aussi. La jeune femme reprit place immédiatement sur le fauteuil. Recroquevillée au fond de celui-ci, elle se tint le pied, tentant désespérément d’étouffer son mal.

Mila se força à penser à autre chose en attendant que sa douleur s’amenuise. Son regard fixa la trace de brûlure sur le bord du tapis. Celle-ci se situait proche du fauteuil. Il suffisait de le déplacer légèrement de quelques centimètres pour que l’un des pieds, posé dessus, camoufle ce fâcheux incident. De plus, Mila se retrouverait bien en face de la fenêtre, elle aurait quelque chose à observer même si cela s’avérait être d’un ennui mortel.

La jeune femme resta immobile quelques minutes avant de se décider. Elle savait pertinemment, bien que cela ne lui plût absolument pas, qu’il lui était interdit de bouger, mais Léon pouvait revenir à tout moment et Mila ne désirait pas particulièrement assister à son irritation si jamais il découvrait ses affaires abîmées. Elle se leva alors et poussa le fauteuil jusqu’à ce que la trace disparaisse. La couverture jaune réapparut à ses pieds. Mila repoussa rapidement le livre, lorsque des pas dans le couloir se firent entendre. Elle se dépêcha de retourner à sa place et fixa l’accès donnant sur la cuisine, puis se pencha sur le côté pour surveiller la porte d’entrée. Les pas se rapprochaient. Son cœur battait de plus en plus vite. Finalement, la personne dans le couloir ne fit que passer. Soulagée, la jeune femme se tassa au creux du fauteuil.

Mila prit enfin le temps de regarder la pièce, n’ayant que ça à faire. Finalement la jugeant laide et sombre, elle préféra regarder par la fenêtre. Petit à petit ses pensées se dirigèrent vers cette grande femme noire qui cherchait une Alix. Mila visualisa son visage. Puis lorsqu’elle se remémora la conversation à propos de l’Alix qu’elle connaissait, la jeune femme rousse de rappela le visage de cette dernière. En y prêtant attention, elles avaient un petit air de ressemblance. Mila soupira. Finalement, elle se fichait pas mal de savoir si oui ou non ces deux filles faisaient partie de la même famille, puis la jeune femme passa à quelqu’un d’autre. Elle se demanda soudainement ce que Léon pouvait bien faire, en ce moment, dehors, libre de pouvoir marcher, et jugea qu’il mettait un temps fou pour revenir. Puis du chasseur de prime, elle passa à la porte d’entrée de l’appartement et finalement aux clefs … Les clefs … Où elles étaient partis celles-là ?

Mila se redressa sur le fauteuil et regarda les alentours. Au premier balayage, elle ne repéra ni les clefs ni ses bijoux. Ils avaient dû glisser sous des meubles. La jeune femme jeta un oeil sous le fauteuil. Seul le livre y stagnait, d’ailleurs elle le poussa un peu plus profondément. Puis elle se pencha et observa de loin le vide sous la commode. Un petit éclat doré près d’un des pieds attira son attention. Elle sourit, puis se dirigea vers l’objet. Mila ramassa un de ses bracelets et le posa sur le meuble. Puis elle colla son visage sur le plancher vérifiant si d’autres choses s’y trouvaient. Elle repéra les clefs. Mila tendit le bras et les attrapa. Seulement, en les faisant glisser vers elle, ses doigts ramenèrent un autre objet oublié. La jeune femme se redressa et hocha la tête en observant une petite voiture rouge pleine de poussière. Elle souffla dessus. Le jouet métallique était vieux, la peinture rouge s’écaillait, et il manquait une roue. La jeune femme afficha un sourire en coin, se demandant ce que ce truc pouvait bien foutre dans l’appartement d’un gars pareil. De plus, il n’y avait pas la moindre trace d’enfants.

Mila se leva, posa les clefs à côté du seul bijou retrouvé, mais garda la voiture dans la main. Elle observa à nouveau le sol de la pièce. Finalement, la jeune femme n’avait plus la tête à chercher ses affaires. Elle reboutonna sa chemise et se dirigea vers la fenêtre, puis elle s’assit sur le rebord et s’accouda à la rambarde.
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeVen 14 Jan - 15:55
Cela faisait pratiquement une demi-heure maintenant que Mila attendait patiemment. Adossée à l’encadrement de la fenêtre, elle n’avait pas dérogé à la règle et observait la rue sans vraiment y prêter attention. Les roucoulements des radpigeons brisaient régulièrement le silence, pendant que ses doigts jouaient avec les roues de la petite voiture. Le rebord devint inconfortable, alors la jeune femme retourna à l’intérieur et se cala dans le fauteuil, allongée en chien de fusil. Elle releva le pan de sa chemise et observa sa plaie. Elle n’était pas très belle à voir. Mila soupira et regarda la trace de sang séché sur sa cuisse. Cela ne l’avait pas gêné jusqu’à maintenant, un coup d’œil avait suffi pour que son esprit se focalise dessus et qu’elle ait envie de la nettoyer.

La jeune femme se leva, attrapant son short au passage, puis boita jusqu’à la salle de bain qui était assez dégoûtante. Mila s’approcha de la douche et la mis en route. Malheureusement, plusieurs bouchons se succédèrent dans le tuyau comme un raclement de gorge. Elle essaya avec le lavabo, il marchait mieux, mais ce n’était pas extraordinaire. Mila trouva dans tout le barda de Léon une bassine qu’elle remplit d’eau et qu’elle mis à chauffer.

Lorsque l’eau bouillit, Mila traîna la bassine jusqu’à la douche, puis se déshabilla. Elle observa à nouveau un long instant sa plaie, puis s’assit dans la douche et lava sa cuisse. Et finalement, elle en profita pour se décrasser entièrement. Enfin, avec ce qui restait d’eau chaude, elle plongea l’un après l’autre, sa chemise puis son short, et dégorgea un maximum de sang.

Mila vida la bassine et la posa sous le lavabo. Lorsqu’elle se redressa, la jeune femme croisa un miroir crasseux. Ça lui faisait drôle de découvrir son visage pratiquement sans maquillage. Ses cils étaient encore obscurcis par un peu de mascara. Mila retourna près de la commode. Elle tira le premier tiroir et extirpa le premier haut qui lui tombait sous la main : un tee-shirt noir trop grand pour elle et qui sentait le « Léon ». Elle l’enfila, et alla étendre ses vêtements sur le rebord de la fenêtre. Elle jeta un dernier coup œil par-dessus la rambarde, avant de retourner dans le fauteuil.

Mila attrapa la voiture, qu’elle avait abandonné quelques minutes plus tôt, avant de se caler au creux du siège. Sa tête se posa sur l’accoudoir en face de la fenêtre, les bras repliés, servant d’oreiller. Sa main droite pendait dans le vide. Celle-ci tenait la petite voiture rouge et jouait avec les roues. Mila ferma les yeux, puis sombra peu à peu dans le sommeil.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeLun 4 Avr - 15:54
Au terme d'une randonnée qui parût assez interminable à Léon, le trio arriva en vue de l'immeuble d'habitation qui servait de logement à Léon. Ses côtes lui faisaient maintenant bien mal et malgré que les douleur soit supportable, une telle continuité laissait deviner une quelconque lésion à l'os, sans aucun doute.
Portant toujours Anabelle, il laissa Julie s'emparer des clés dans sa poche et ouvrir les différentes portes.
Arrivant dans son appartement, Léon constata d'un coup d'œil que Mila semblait s'être bien remise dans la journée, Descendres était vraiment un bon toubib... Néanmoins, alors qu'il aurait dût arborer un sourire de satisfaction, il afficha plutôt une grimace de désolation à l'intention de celle qu'il hébergeait : désolé de devoir lui imposer deux, non 4 présences supplémentaires dans cet appartement exigüe.

- Rassurez-vous, c'est uniquement pour cette nuit...
Lui dit-il. Cette affirmation était un peu prématurée, elle Julie de se manifester si ce n'était pas le cas mais dans ce cas la note serait bien plus salée qu'une simple chambre d'hôtel...
Déposant Anabelle sur le clic-clac, Léon se dirigea vers la salle de bains.

- Je passe à la douche en premier, vous m'en voulez pas...
Y avait intérêt d'ailleurs! Déjà qu'a cause d'elles sont plan B (B comme Baise) s'était métamorphosé en plan C (C comme Ceinture) alors mieux valait ne pas trop qu'elles insistent ce soir. Une fois déshabillé et sous la douche, Léon constata qu'il avait rarement autant apprécié le contact de cette eau chaude (et saine!) qui sortait du robinet rouillé.
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Annabelle Simgbo
Annabelle Simgbo
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeLun 4 Avr - 20:21
Après une route longue et fastidieuse, autant pour Léon que pour moi, nous voilà dans ce que je crois être son appartement. Il y a quelqu'un sur un fauteil que je reconnais sans pouvoir pronnoncer son nom, et tant mieux parce que je m'en fous. Léon me pose sur canapé, ça fait un bien fou d'être posée sur autre chose que de la pierre. Pour ce soir je sens que je vais laisser tout le monde se débrouiller. Je verrais demain. Il faut que je trouve de quoi me refaire. J'ai les poches vident et je dois beaucoup à Julie et Léon. Je m'allume une cigarette machinalement, elle est toute tordu et aplati mais je ne calcule pas, je veux juste ma dose de nicotine. Le temps passe mais je laisse mon esprit divaguer entre mes différentes et futures obligations envers mes compagnons de galère. Au fil de ma pensée j'en viens à me demander la question fatale "pourquoi?". Chacun de nous à une histoire, un passé, un bout de vie qui a fait qu'on se retrouve là ce soir. Ok c'est bien beau la théorie mais dans la pratique, qui a quelle histoire?

Voilà le moment où je me torture les méninges à imaginer le passé de chacun. Pour Julie je sais qu'elle était dans ce qui pourrait être, quelques restes de l'armé avant la guerre, mais pourquoi alors elle est ici? et Léon? Je suis sûre qu'il ramassé assez de fric pour se mettre au chaud tranquillement, pourquoi il continue? Beaucoup d'autre question défilent, l'avantage c'est que je ne pense plus à ma jambe. Elle me fait moins mal maintenant que j'ai l'esprit ailleur. Je m'endors tout en cherchant de vaines réponses hypotétiques à toutes ces questions. Je ne rêve pas, j'ai l'impression d'avoir les yeux ouvert. Peut-être parce que ils le sont. Je scrute la nuit mais ne perçois rien. Je crois bien que je me rendors, ou alors c'est sa mon rêve. je tente vraiment d'ouvrir les yeux et je vois les premières lueurs du jour. A l'écoute je pense que tout le monde dort, je ne bouge pas et attends qu'ils se réveillent. La journée à été dure et qui sait comment sera la prochaine?
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Julie Descendres
Julie Descendres
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 5 Avr - 6:40
Je vois bien au visage de Léon que j'ai abusé en lui demandant l'hospitalité mais il semble rapidement faire contre mauvaise fortune bon coeur. Le trajet du retour est difficile pour nous deux : il doit supporter seul le poids d'Annabelle et moi je me pète le dos à transporter un sac bien trop lourd. J'aurais pensé qu'Annabelle pouvait marcher seule et cette inactivité m'inquiète.

L'arrivée nous trouve tous fourbus de fatigue, il faut dire que nous n'avons pas mangé depuis ce matin. L'immeuble de Léon ne paye pas de mine vu de l'extérieur mais il a l'énorme avantage d'être sécurisé. Je dois faire les poches de Léon, avec son accord, pour prendre les clefs et ouvrir les différentes portes jusqu'à son appartement. Là j'y trouve ce qui est probablement la raison de son refus préalable à ma demande d'hébergement : la fille de ce matin, en petite tenue. Elle dort mais le boucan de notre arrivée va surement la réveiller.

Je m'effondre à moitié en arrivant dans l'appartement, une grimace de douleur sur le visage lorsque je laisse tomber mon sac à dos. Je peste intérieurement contre ma faible constitution qui transforme chaque randonnée en épreuve. Je veux de l'air ! Je veux des muscles !

Léon s'approche de Mila et lui dit d'un ton d'excuses
"Rassurez-vous, c'est uniquement pour cette nuit..."
J'aurais pu penser à un couple mais le vouvoiement laisse penser que non. Comme quoi Léon est un survivant lui aussi : il ne laisse pas passer les occasions qui se présentent à lui. L'idée m'amuse un bref moment avant de réaliser qu'elle est assez injuste envers le bonhomme. Il n'a eu aucun geste déplacé à l'encontre de l'une de nous et s'est montré parfaitement professionnel tout au long de cette journée.

"Je passe à la douche en premier, vous m'en voulez pas..."
Ben t'es chez toi gars : je vais pas non plus te jetter dehors hein.
...
Attends, attends Julie ! Repasse la phrase dans ta tête : "en premier". Yeah, cela veut dire qu'on a le droit de squatter sa douche ! Normalement j'aurais décliné une telle proposition car se mettre nue chez un inconnu c'est un passeport pour les emmerdes mais quitte à choisir il a déjà un paquet cadeau à moitié déballé sur son lit et il n'a pas l'air d'être de cette trempe là.

Pendant qu'il prend sa douche je décide de m'approprier les lieux, sans égards pour l'inconnue qui trône sur le clic-clack comme un chat. J'AI FAIM ! La cuisine me rappelle à quel point les mecs sont largués côté nettoyage. Bien que l'ensemble soit propre la vaisselle est dans un triste état et rien que la vue de la poëlle manque de me faire attraper le tétanos. Je retourne à mon sac et en sort mon propre nécessaire de cuisine et la viande de mollusque vitreux d'Eddy. Elle n'est pas de première fraicheur mais j'ai déjà mangé pire...bien pire. Bon, j'ai été malade aussi après avoir mangé ce pire mais bref : j'ai faim !

Une fois devant la cuisinière j'avise une bouteille d'huile qui traine. Je la débouche et la hume -elle n'est pas rance et ce n'est pas de la parrafine pour armes- puis j'allume le gaz et c'est parti pour un sauté de viande de mollusque. La chaleur de la cuisson et l'huile bouillante auront raison des bactéries. Je prépare en vitesse 6 plats soit la quasi totalité de la viande ramassée et une boite de lentilles vient compléter le tout. Quand Léon sortira de la douche il trouvera de quoi manger.

Tandis que je cuisine je m'adresse à mon ex patiente.

"Au fait, tu t'appelles comment ? Ta hanche te fait souffrir ?"
puis après une pause..."J'y jetterai un coup d'oeil tout à l'heure si tu veux."

Je cuisine comme je pratique la médecine : avec efficacité et sans fioriture. Je ne sais pas si j'ai un côté garçon manqué ou si à force de cotoyer des soldats je n'ai pas pris le même plis qu'eux ? Bha, la seule chose importante c'est le plat qui glisse sur la table jusque devant Mila et Anna. Je nourris aussi les bestioles et attaque mon plat tandis que celui de Léon l'attend fumant.

Il finit par ressortir de la douche et je le vois clairement marquer un temps d'arrêt lorsqu'il réalise que la cuisine est faite. Je suis assise à même le sol, mon sac à dos à côté de moi, un sourire amusé aux lèvres.

"Parlons business" Je tire de mon sac plusieurs armes. Le fusil du récupérateur de la Tour Montparnasse, pas en très bon état, le révolver miteux d'Eddy et l'arme de très belle facture de Charly puis je retourne environ la moitié du carton de munition sur la table.
"Ca te va comme paye ? Je pense même avoir du crédit pour plus tard avec ça." Avant qu'il puisse ajouter quelque chose "Je ne pense pas squatter chez toi, rassure toi. Anna et moi on partira demain sauf si son état se complique. Par contre tu sais si cet immeuble est inhabité? J'ai besoin d'un pied à terre et ici ca pourrait faire l'affaire. Si ca t'emmerde je me casse mais si tu fais la protection du lieu moi j'assure les soins."

Ma proposition le surprend tout comme la vue de tout ce que j'ai mis sur la table. Une chance sur deux pour qu'il m'envoie paître mais en tout cas il découvre à quel point je peux être décidée. Il faut dire qu'on ne survit pas à la vie que j'ai menée en finassant.

"Je vais me doucher."
Ca lui laissera le temps de réfléchir... ou à eux deux si la décision la concerne. Anna dort : état de choc. Je siffle Frank et on va tous les deux dans la salle de bain. Que la porte ferme ou non mon ange gardien veille. La douche est une vrai bénédiction et je me sens peu a peu redevenir humaine. La tension s'évacue de mes muscles libérés du poids des sacs et du gilet par balle. J'ai des bleus aux épaules d'avoir trop forcé depuis mon arrivée à Paris. Je les masse tout en laissant aller ma tête contre le carrelage froid. Faut que je me secoue avant de m'endormir. Je suis incapable de remettre tout mon attirail et j'opte pour une tenue plus légère Jean, T-shirt, mes plaques d'identification de l'armée par dessus dévoilent mon vrai nom "Julie Descendres". Frank a fini sa toilette de son côté : toujours très propre les huskies. Et c'est une Julie transformée mais épuisée qui sort de la douche.

Je marche en automatique mais avant de dormir j'ai encore une chose à faire : examiner Léon et Anna. Je commence par elle dont l'état m'inquiète le plus. Elle ne réagit pas à mes palpations preuve de son état de semi inconscience, c'est tout juste si elle ouvre les yeux à un moment donné pour murmurer un truc inaudible. L'examen me rassure : elle est juste secouée mais n'a rien de grave. Demain ca ira mieux.

Je me tourne vers Léon.
"Fais voir ton bras. Tu as mal ailleurs ?".
Il m'indique ses côtes. Je reprends mon examen et effectivement je remarque une côte fêlée. "C'est douloureux mais rien de grave : tu as une côte fêlée. Je ne peux rien faire pour te soulager par contre. Evite de faire trop d'efforts dans les prochains jours et surtout de recevoir des chocs. Je vais te filer un décontractant musculaire pour quand la douleur sera trop forte mais attention ca fait mauvais ménage avec les réflexes au combat. Tu vas être un peu dans la ouate si tu en prends"

Je lui file 2 comprimés... une misère... mais je ne peux pas faire mieux. Au moins ca lui permettra de se soulager de temps en temps. Je désinfecte sa blessure au bras et la recoud proprement. Belles entailles.

"Tu t'es battu contre ces trucs qui nous ont attaqué ? C'était quoi ?" Parler m'aide à ne pas tomber de fatigue mais tant que je n'aurai pas fini je n'ai pas le droit de dormir.

Je parle de tout de rien, sans trop faire attention, juste pour rester éveillée puis je me dirige vers mon sac de couchage. Déplié sur le tapis, Frank à mes côtés je vais pouvoir me laisser envahir par le sommeil.



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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 5 Avr - 12:39
Mila ouvrit brusquement les yeux lorsque la porte claqua contre le mur. Elle lâcha ce qu’elle avait dans la main sans vraiment y faire attention, alors que de vagues silhouettes pressées passaient près d’elle. Toujours embrumée par le sommeil, elle se replaça dans le fauteuil, restant allongée et laissant sa tête reposer sur l’accoudoir. Pendant que la jeune femme se frottait les yeux, un des perturbateurs vint lui assurer que c’était juste pour cette nuit.

« Ouais, ouais … » Répondit-elle machinalement à mi-voix sans savoir de quoi il s’agissait.

Puis, lorsque Mila réussit à poser un nom sur la personne qui venait de lui parler, elle fronça les sourcils en entendant des froissements un peu plus loin en arrière. La jeune femme se redressa, et passa la tête au-dessus du dossier pour voir les deux femmes de ce matin, l’une blessée et allongée sur le clic-clac, d’où Mila avait émigré plus tôt. Elle fit rapidement le rapprochement avec ce que lui avait dit Léon, puis se rallongea dans le fauteuil sans y prêter davantage attention aux invitées.

L’odeur de viande grillée la tint éveillée. Mila soupira. Son regard se dirigea machinalement vers la fenêtre, mais il n’y avait malheureusement plus rien à voir, la nuit avait avalé toute la ville. Mila aurait bien voulu retourner au pays des songes, pour oublier tout ce petit monde et être seule de nouveau. Cependant, la blonde, dont le nom lui échappait ou peut-être que, tout simplement elle ne le connaissait pas, lui rappela que ce n’était pas le cas :

« Au fait, tu t'appelles comment ? Ta hanche te fait souffrir ? »

Mila tourna la tête vers la cuisine. Elle n’avait pas franchement envie de répondre et voulait juste qu’on lui foute la paix. Elle lui aurait bien répondu d’aller s’occuper de son cul, mais jouer à la chieuse s’avérait ne pas être à son avantage. Alors, la jeune femme répondit simplement :

« Mila. » Suivit d’un unique « Non. »

Le médecin lui proposa de voir où en était sa hanche. Mila ne répondit rien, à vrai dire elle s’en fichait pas mal. Bientôt, on lui apporta à manger. La jeune femme regarda le contenu de l’assiette, avant de lever les yeux vers la cuisinière. Elle lui sourit en guise de remerciement, avala tout le plat, puis retourna dans son fauteuil où elle finit par retrouver le sommeil.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 5 Avr - 17:39
La douche que Léon pris fût, comme prévu une des plus exaltantes de ces dernières années. Une fois qu'il eût terminé, il ne se pressa pas et s'essuya consciencieusement le corps ainsi que les cheveux, même si son Brushing n'était pas beaucoup à travailler étant donné la longueur de ses cheveux. Léon changea ses vêtements pour rester chez lui : ils consistaient en un Jean confortable et un T-shirt noir à tête verte d'alien. Ce T-shirt était si petit que du coup il le serrait et moulait à merveille ses pectoraux. Du reste, il accrocha ses accessoires et sortît donc de la salle de bains avec une boule de linge dans les mans.
La porte communiquant directement sur la petite cuisine, Léon découvrît avec plaisir que ces demoiselles n'entendaient pas se faire héberger sans rien faire. Léon adressa un sourire reconnaissant au toubib et alla fourrer tout ses équipements dans le tiroir, ne gardant que son USP à la hanche et son USP à la ceinture.
S'installant à sa place devant son écuelle, Léon découvrît avec quand même un peu de dégoût l'immonde mollusque dans son assiette m'enfin... c'était mangeable.
Alors qu'il avalait un morceau de mollusque déchiqueté au couteau, Léon haussa les sourcils tandis que Julie abordait directement et sans aucun détour la question du paiement.

- Bon... Bah on pourra dire que c'est pas moi qui ait mis ça sur le tapis.
Ses yeux au préalable écarquillés faillirent sortir de ses orbites quand elle posa sur la table les trois armes récemment récupérées... En fait Léon n'aurait lui-même pas oser demander un tel paiement mais il n'allait sûrement pas le refuser! Dans ce monde, tout ce qu'on vous donne est bon à prendre!
Pendant qu'elle allait se doucher, il examina les différentes armes : la carabine était dans un parfait état et il ne s'agissait pas de n'importe quel fusil : un Remington 700, déjà en soi un des meilleurs fusils de précision à culasse mobile au monde et surtout, calibré en .300 Winchester Magnum, la meilleure munition de chasse qui existait. Certes pas faite à la base pour le tir sur homo-sapiens, nul doute qu'il pourrait quand même sans problème mettre au tapis d'une seule balle et même perforer des armures légères avec ça.
L'analyse du revolver rouillé arracha un sourire à Léon : un Smith & Wesson model 66, le premier revolver que Léon s'était jamais acheté quand il était jeune et accessoirement la seule arme qu'il n'ait jamais eût en sa possession sans jamais en faire usage sur des êtres humains : il ne s'en servait que pour du tir sur cible. Il ouvrît le barillet et inspecta vite fait les chambres : il y avait du boulot pour le récupérer tellement la rouille était présente mais rien n'est impossible.
La troisième arme était beaucoup moins intéressante : le colt Single Action Army en 45 colt, originale mais très démodée tout en étant très peu efficace par rapport à d'autres armes... D'autant qu'il ne pouvait pas espérer trouver des munitions pour dans la caisse de munitions que Julie avait récupérée...
Néanmoins, la valeur de l'ensemble dépassait celle de son service néanmoins, ne pas disposer de munitions le gênait grandement... D'autant que la possibilité de revente était limitée depuis que le Gaijin avait été rasé...
Une fois le médecin sortît de la douche, Léon déclara.

- Ça me conviens parfaitement néanmoins... Je préfererais garder uniquement la carabine et pouvoir me servir dans les munitions.
Il tendît les deux armes au médecin en les saisissant par le canon. Vînt peu de temps après le moment de l'examen : Léon souleva son T-shirt et laissa le médecin tâter ses côtes, grognant légèrement quand elle mît le doigt sur les côtes douloureuses. Le verdict tomba donc : une côte fêlée... Peste soit de ces trucs immondes qui les avaient attaqués.
- Je n'en ai pas la moindre idée... Tout ce que je sais c'est que ces trucs n'aiment pas le 44 magnum, héhé...
Le rire fît un peu mal mais ça restait supportable... Quoi qu'elle en dise cela restait superficiel : le kevlar de son gilet par balles avait vraiment super bien absorbé le choc. Léon fût tout de même un peu désarçonné par la question de la jeune médecin à propos du logement.
- Hum... Il y a quatre familles dans cet immeuble, plus le gardien. On se protège mutuellement. Ya des appartements vides mais y aura du boulot j'vous préviens : les apparts occupés sont les seuls pas endommagés.
Après, tout dépendait du degré de confort qu'attendait Julie : si elle se fichait de l'eau courante, elle trouverait son bonheur même si de toute manière, tout serait possible à aménager assez vite. En quelques semaines les deux demoiselles pourraient sans problème disposer d'un appartement tel que le sien si elles mettaient du cœur à l'ouvrage.
La tête pleine de ces réflexions, Léon alla se coucher sur le tapis pour laisser à Mila le confort du fauteuil.
Quand il rouvrît les yeux, le soleil filtrait par les stores. Sa côte lui faisait bien plus mal à cause de sa position très inconfortable mais encore une fois il survivrait. Constatant que Anna était réveillée, il se rapprocha d'elle.

- Alors, ça va mieux? remise?
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Annabelle Simgbo
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeLun 11 Avr - 16:39
"- Alors, ça va mieux? remise?"

La voix de Léon me tire de mes pensées. Toujours dans le clic-clac je ne l'ai pas senti venir.

"-Oui, ma jambe me fais mal mais au moin je marcherais encore et je ne suis pas restée coincée sous ces gravats. J'imagine que je t'en dois une bonne pour ce coup là. Désolée pour hier, je n'ai pas les reflexes que je voudrais. Comment vont tes côtes?"

Je laisse le silance se réinstallé et observe Léon méticuleusement, surtout le fond de ses yeux. Tout comme moi, il est capable des pires atrocités quand lui ou, quelqu'un qui compte pour lui, semble menacé. J'ai la vague sensation qu'il cherche quelque chose qu'il n'a jamais trouvé, en même temps on passe tous notre vie à ça, chercher quelques chose que jamais on ne trouve pas. Mon esprit semble remis de ses émotion d'hier et commence de marcher à son rythme. je me lève prends un verre d'eau pour avaler une des cachet de Julie. Alix lève une oreille et un oeil pour les laisser retomber et se redort. Je replante mon regard dans celui de Léon. Il a l'air d'avoir compris que j'ai envie de communiquer avec lui.

"-Au fait, mon contrat s'est fais la malle avec le gringalet qui se prenait pour un croisé. L'ironie du sort veut que je connaisse ce type. C'était un négrier, il a tenter de me capturer... Il y a un moment. Et le voilà évanouit dans la nature, du coup pas de paye ni de vengeance."

Je laisse planer à nouveau le silence, mais mon envie de savoir est plus forte.

"-Tu vas sans doute me trouver indiscrète mais pourquoi tu fais ce boulot, enfin plutôt, pourquoi tu continue à le faire? J'aimerais que tu me raconte ton histoire."

J'ai vraiment envie de l'entendre cette histoire, de connaitre le pourquoi du comment, de savoir quel chemin il a parcouru. Quelque chose me dit que je ne vais pas être déçue du voyage.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 12 Avr - 10:58
Léon sourît, rassuré en quelque sorte qu'elle puisse marcher. Le professionnel voulait que ce soit uniquement pour pouvoir jarter au plus vite de son appart mais que voulez-vous, le tueur s'était attendrît en vieillissant et en aimant, il n'y pouvait strictement rien. Ce sourire donc tout à fait compatissant se transforma en une petite grimace de déplaisir quand la demoiselle lui rappela ses côtes, Léon haussa les épaules.
- Ça devrait aller, j'ai connu pire. J'aurais pût m'en sortir plus mal, encore une fois le kevlar à bien fait son boulot.
Quand il y repensait,combien de foi serait-il mort sans cette matière si solide et souple à la fois? Certes il n'avait pas CE gilet depuis longtemps mais sur toute une vie, le nombre de balles stoppées et de coups totalement déviés par cette matière ne se comptaient même plus.
Soudain Anabelle ouvre la bouche, il faut la comprendre, elle doit avoir envie de parler mais en même temps cela dérange un peu Léon qui n'est ni psychologue, ni maître d'hôtel. Au final il l'aura bien mérité son Remington 700.
Encore une fois, après qu'elle ait finit de parler, Léon ne pût dissimuler un rictus de déplaisir vu ce qu'elle lui disait, même si en même temps cela tombait sur le coup de la logique : seul un négrier ou une quelconque autre fange de l'humanité pouvait adopter un comportement aussi détestable.

- Les négriers... Cela fait partie des rares personnes que je tue pour le plaisir... Enfin façon de parler parce qu'on n'éprouve pas de jouissance à tuer quelqu'un. En tout cas pas moi... Ou pas souvent.
Bon c'était troublant comme révélation mais après tout elles le savaient qu'elles avaient engagé un tueur professionnel non? En y repensant, le seul qu'il avait jamais pris plaisir à tuer était bien son ancien maître. D'une certaine manière il avait gagné le jour où il l'avait jeté dans l'arène, il l'avait condamné à devenir un tueur pour le restant de ses jours et Léon n'avait jamais vraiment réussît à échapper à cette nature qu'on lui avait inculquée.
Cette idée lui donnait envie de vomir aussi essaya-t-il tant bien que mal de la chasser de son esprit tandis qu'elle lui demandait de raconter sa vie. Rien que ça? La simple idée d'ouvrir la bouche à ce propos lui donnant des frissons, Léon sortît une clope et l'alluma sans demander à personne si cela gênait (de toutes façon ils pionçaient).

- Pourquoi je continue à faire ça? C'est vrai que je me le demande parfois...
Il tira une longue bouffée d'une main légèrement tremblante d'émotion.
- J'ai été à bonne école... Capturé à 14 ans par des négriers, ce mec m'a entraîner pour me jeter dans une arène pour des combats à morts. Ce qu'il n'avait pas calculé c'était que j'étais pas un esclave soumis, m'entraîner au combat était la pire des choses à faire dans son intérêt. J'ai attendu 4 ans et un jour j'ai eût l'occasion de me débarrasser de lui...
Petit rictus de sadisme avant de continuer.
- Il a mis très... Hum... Assez longtemps pour mourir...
Léon tira une autre longue bouffée, laissant s'installer un silence pesant qu'il cassa très vite.
- Après j'ai jamais vraiment arrêté ce boulot... C'est la seule chose que je sais faire.
Bien entendu cette phrase était très fausse, ce n'était pas la seule chose qu'il savait faire : Il était excellent boxeur, un bon buveur du whisky et, à en croire sa veuve, un bon mari et un bon père... C'était ça qui lui manquait le plus.
- J'essaie pas de me justifier, je sais qu'il y a des milliers de gens qui s'en sortent honnêtement, mon père en est l'exemple. Seulement... Quand à 15 ans on vous balance dans une arène pour vous entretuer avec d'autres gamins de votre âge, Ya quelques chose qui grille là-dedans...
Dit-il en pointant son index sur sa tête.
- A tout jamais... Ça devient un espèce de réflexe automatique et répugnant... A vrai dire on n'éprouve même plus la nécessité de se trouver des excuses... Sans remords ni plaisir, on le fait et c'est tout... J'ai jamais réussît à m'en dévier.
Là aussi c'était faux et c'était plus flagrant que son mensonge précédent. Bien sûr qu'il avait quitté cette vie, cette "profession". au moins une fois dans sa vie...
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 12 Avr - 19:31
Depuis qu’elle était réveillée, Mila n’avait aucune envie de se lever dans l’immédiat. Elle resta lovée dans le fauteuil, les yeux fermés, le dos tourné vers le vide. Dans le silence, la jeune femme pensait à la suite de son périple qui demeurait très incertain. Soudain, des voix s’élevèrent dans la pièce. La jeune femme ne broncha pas et n’y fit pas attention, jusqu’à ce qu’elle perçoive le mot « négrier ». Mila ouvrit brusquement les yeux comme si on l’accusait. Sans faire davantage remarquer sa présence, elle prêta plus d’attention à leur discussion sur le sujet. Il ne s’agissait que de leur avis … Peu réjouissant … Même si elle ne faisait plus partie des négriers, Mila gardait encore les nombreux critères qui faisaient d’eux des personnes peu fréquentables.

Elle oublia Léon et son interlocutrice. Leur conversation devint fade et n’avait plus d’intérêt à ses yeux. Ses pensées se dirigèrent vers l’Arc de triomphe, puis vers Adam. Cette raclure immonde ! La jeune femme fronça les sourcils. Ah celui-là, comment avait-elle bien pu le rater ! Elle n’en serait pas là maintenant. Comme si son ancien chef était en face d’elle, la jeune femme donna un coup de poing dans le dossier du fauteuil en cuir. Bientôt, elle réalisa que son geste impulsif avait attiré l’attention.

« Désolée, ‘pas fais exprès » dit-elle en se retournant.

Désirant disparaître de la pièce, Mila se leva, prit ses vêtements secs sur le rebord de la fenêtre, puis se dirigea vers la pièce adjacente. Lorsqu’elle fut hors de vue, la jeune femme s’habilla rapidement, laissant le tee-shirt de la nuit dernière sur une chaise. À présent, bien qu’il ne lui était pas vraiment autorisé, Mila désirait prendre l’air. Elle vérifia que tout le monde s’occupait d’autres choses avant d’ouvrir discrètement la porte d’entrée.

Elle eut encore du mal à marcher sans boiter et à descendre. D’ailleurs, son pied droit rata une marche, et la jeune femme dévala la toute fin de l’escalier sur les fesses. Le souffle coupé, elle se leva lentement en s’appuyant sur la rampe. Ça lui faisait un mal de chien.

Lorsqu’elle fut à l’air libre, il était hors de question de s’asseoir. Mila fit quelques pas sur le côté, choisissant un endroit sans cailloux pour ses pieds nus, puis s’adossa contre le mur de façade de l’immeuble, face au soleil. Elle retrouvait peu à peu la solitude et le silence qu’elle appréciait.
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Julie Descendres
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMer 13 Avr - 18:53
La douce lumière du soleil levant baigne le petit appartement. Il se dégage de cet endroit une impression de calme et de sécurité que je n’ai pas ressentie depuis bien longtemps et mon corps ensommeillé se laisse aller à l’indolence. Je ne réalise que maintenant à quel point je suis épuisée. La caravane que j’avais suivie m’avait menée jusqu’à Rungis mais à cet endroit le petit convoi avait fait demi tour et cela faisait 10 jours que je voyageais seule. J’avais progressé aussi précautionneusement que possible, lentement, en évitant au maximum les rencontres et en m’abritant comme je pouvais. La plus part du temps dans des immeubles désaffectés, une fois dans une cave, une autre sous des gravas afin de ne pas attirer de prédateurs. Puis il y avait eu le métro et Annabelle jusqu’à la Tour Montparnasse mais même là bas je n’arrivais pas à me sentir bien. Cette salle d’opération, ce LINDA, tout cela m’inspirait une crainte sourde et irraisonnée contre laquelle je ne pouvais lutter. Ici sentais la fatigue du voyage tomber de mes épaules. Ici je pouvais m’autoriser une halte.

Mon corps refuse de s’imposer la violence d’un réveil et des souvenirs fugaces traversent mon esprit. Je revois ce petit garçon que j’ai été obligée d’abandonner, le hangar avec les combats de chien … lui aussi vivait dans une maison calme, une maison où il faisait bon vivre.

J’entends Léon qui s’agite mais je garde les yeux clos. Il discute un moment avec Anna et mes pensées s’écoulent au fil de leurs paroles.

Négriers. Tous les deux ont eu à en souffrir. La seule fois où j’en avais croisé aurait pu très mal tourner mais la chance m’avait sourit. Plusieurs d’entre eux étaient en train de se faire bouffer vivants par des vers alors quand ils m’avaient rencontrés ca avait été un jour béni. Au final ils m’avaient escortés sur un bout de chemin et donné quelques provisions. Cela ne m’avait pas empêché de quitter leur compagnie la honte au ventre et la gorge nouée, impuissante face à leur trafic et laissant derrière moi deux hommes qui allaient finir en esclave. Même aujourd’hui, j’ai beau me répéter que je ne pouvais rien faire la honte reste.
Léon semble s’excuser d’être un tueur. Un gars bien ce Léon. J’en ai croisé des tueurs, des fieffés salopards et des charognards, je dois même à l’un d’entre eux tout ce que je sais sur la survie, mais Léon n’en est pas un. J’ai l’impression qu’il est cultivé à sa façon de parler. Il pourrait provenir d’un de ces vieux films que l’on voyait parfois à la cantine du régiment. Un de ceux avec avec un héros solitaire et dur mais pas dénué de sentiments pour autant. Je revois le pire de tous les enfoirés que j’ai connu : Frank. Qu’est ce que j’ai pu haïr ce type ! Et pourtant j’ai donné son nom à mon huskie. Ses règles me reviennent en tête :


    « Ne fais confiance à personne,
    Ne dors que dans des endroits surs,
    Mieux vaut un autre que toi,
    Entretiens tes pieds,
    Entretiens ton arme (et c’est cité bien par ordre d’importance),
    Garde-la toujours à portée de main,
    Considère que tout ce qui peut merder va merder,
    Pille les cadavres, pille les vivants,
    Reste en vie
    »

Et pourtant aujourd’hui je suis ses règles et elles me gardent en vie.

Mila sort.

Un peu à regret je me redresse sur le sac de couchage et immédiatement une grimace contracte mon visage. Tous les muscles de mon dos crient pitié et je me soulage comme je peux en le frottant de la main. Le Beretta coincé au creux des reins entre mon pantalon et mon t-shirt, je me relève.


« Bonjour »
Cuisine, café. Je n’en prépare que pour moi : c’est trop rare ce truc pour que j’en fasse spontanément pour tout le monde. On verra s’ils en demandent. L’odeur du breuvage chaud se repend dans la pièce et se mêle à celle de la cigarette.

« Pour les munitions je ne peux pas te laisser faire le tri, Léon. Y’a surement des calibres courants, d’autres plus rares mais si tu ne prends que ce qui t’intéresse j’aurai les restes. Moitié moitié et je suis déjà la mère Noël.»

Je me dirige vers mon sac à dos et en sors une bourse. J’en renverse un bon tiers dans ma main et les anneaux ruissèlent les uns sur les autres. Je les file à Anna. (44 anneaux)
« Tu as dit que tu étais fauchée. Moi j’ai ce qu’il faut pour le moment avec ce que j'ai récupéré chez Eddy. » Bon, si les 2 trouvent la générosité louche ils vont me prendre pour le cerveau infiltré d’une organisation de négriers à ce train là. Du coup je me sens mal à l’aise, il faudrait que je place un truc histoire de faire peau de vache ou de donner l’impression que j’achète leur service, ça serait sans doute mieux mais ce n’est pas dans ma nature.


« J’irai faire un tour dans l’immeuble tout à l’heure histoire de voir si je peux m’installer. Ensuite si ta proposition tiens toujours Anna on réfléchira à se ravitailler dans une pharmacie. »

Nous discutons un peu mais il y a une autre question que je dois poser. Une question qui n’arrive pas à sortir. Je laisse passer le temps, comme si ces deux dernières années n’avaient pas suffit pour me préparer. Je regarde mon café que je touille sans fin. Je finis par lâcher.

« Est-ce que vous savez si il y a l’armée à Paris ? »
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeJeu 14 Avr - 13:00
L'attention de Léon fût brièvement détournée de la conversation par le réveil bruyant et violent d'une furie orange dans son fauteuil. Il aurait voulu attendre qu'elle se réveille pour lui demander si elle allait bien mais apparemment, vu le pain qu'elle venait de donner dans le fauteuil, la réponse était tout à fait positive... Il la laissa sortir de l'appartement et presque en synchronisation avec le réveil de la troisième de ces demoiselles, elle claqua la porte. Léon ne pût s'empêcher d'esquisser une espèce de grimace de déplaisir... Parlez d'une vraie furie qu'il s'était dénichée! Au final sa première et piètre impression semblait être la bonne, il serait content quand elle aurait les lieux, lui passer dessus devenait donc un objectif secondaire...
Alors que Miss Descendres se dirigeait vers la cuisine pour se faire à bouffer, Léon s'entendît dire quelque chose qui lui déplût au plus au point, à savoir qu'elle ne lui laissait pas prendre les munitions. Il secoua du tac-o-tac la tête négativement.

- Je regrette mais ça ne me convient pas du tout... Un fusil sans munition m'est inutile.
Il se rapprocha du médecin, sa clope étant à moitié entamée, il lui tendît pour qu'elle la finisse... S'allumer une clope le matin au réveil faisait partie des choses que Léon n'aimait pas vraiment malgré le besoin de nicotine lors de ces conversations stressantes.
- Cela dit, je ne comptais prendre que les munitions de 300 Winchester qui vont avec la carabine, pas vous piller vous inquiétez pas. D'autant que logiquement il devrait vous rester du .357 magnum dans le caisse ce qui n'est pas la plus rare des munitions ni la moins efficace. Dans les terres désolées c'est justement ce qui est le plus fréquent qui est le plus recherché donc vous êtes gagnante par rapport à votre proposition de départ.
Il prît le colt python rouillé sur la table et actionna le bouton pour désengager le barillet.
- Le python 357 est une arme de très bonne qualité. Beaucoup plus rare en France que les Manurhin MR-73 mais tirant une munition considéré avant-guerre de 4ème catégorie, donc bien plus fréquente que même du 9mm parabellum. Une fois entretenu vous en tirerez un bon prix, ou ça deviendra votre arme préférée. Si je vous offre cet entretien, ça devrait faire l'affaire non?
Dit-il avec un moulinet de l'arme, comme les cow-boys. En attendant il s'était totalement détourné de la conversation avec Annabelle. Une aubaine en un sens...
- Pour le logement autrement j'vous l'ai dit, ya sans doute de quoi vous installer dans l'immeuble... Je serais pas contre avoir un toubib comme voisin de pallier.
Ajouta-t-il avec un clin d'œil. Par la suite, qu'elle prenne son arme ou pas, Léon répondrait à sa question en haussant les épaules.
- L'armée... Ya bien ces mecs qui se prétendent les restes de l'ancienne république mais ils restent cloîtrés dans leur coin sans porter secours à aucun civil. Au contraire leurs seules sorties sont faites pour tuer du monde, c'est vous dire à quel point ils sont illégitimes! Et puis sinon ya les croisés de l'atome : des fanatiques qui brûleraient femmes et enfants pour peu qu'on leur dise qu'on croit pas en dieu, eux aussi z'ont quelques siècles de retard par rapport au catholicisme d'avant-guerre. Sinon c'est juste le bordel habituel : négriers à l'arc de triomphe et ailleurs, pillards un peu partout... Le meilleur des mondes possibles comme disait Pangloss dans Candide!
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Annabelle Simgbo
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 19 Avr - 14:59
Les réponses que Léon me donne sont sans doute vraies mais j'ai la sensation qu'il ne me dit pas tout. Pourquoi tout le monde a honte de son passé? Est-ce parce que je ne pourrais pas comprendre? Parce que ça ne me regarde pas? Avoir des souvenirs n'est pas honteux, pas plus que de ne pas en avoir comme moi. La rousse frappe dans son fauteil puis s'en va en claquant la porte. Etrange cette sensation qu'elle laisse dans son sillage. Léon fais une grimace qui me dit qu'il aurait aimé passé une nuit seul avec elle. Ca doit être la saison des amours chez les tueurs.

Julie se fait un café, il y a longtemps que je n'ai pas senti cette odeur malgré que je n'aime pas ça. Je me lève et laisse Julie et Léon s'arranger pour l'inventaire. Je remarque que mon sac et mes armes sont là. Mon AK a dégusté, il a quelques bosses et éraflures. Ca me désole mais je ne sais toujours pas pourquoi. Bon direction la douche, me décrasser ne me fera pas de mal. Quand l'eau chaude tombe sur mes épaules je n'arrive pas a y croire et oublie tout ce qui m'entoure. Mes vêtements sont crade, j'en profite pour les laver. Je sors et m'enveloppe dans mon morceau de tissu, je suis détendue et sereine. Je retourne vers Léon et Julie, j'étends mes vêtement, me sers un grand verre d'eau et allume une clope. L'idée que Julie s'installe ici me plait plus que celle de la tour montparnasse. Peut être devrais-je faire pareil? Il est possible que je reste ici pour un moment et d'ailleur je ne sais toujour pas d'où je viens.
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Julie Descendres
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeVen 22 Avr - 9:58
D'un geste de la tête je refuse la clope tendue : le matin j'ai un peu de mal à fumer et Léon reprend la négociation là où nous l'avions laissée. Ses connaissances en armement sont impressionnantes et je dois reconnaitre que les miennes sont nettement plus limitées.

"Bon je me rends", dis-je en levant les mains, un sourire aux lèvres. Tant qu'il me reste des munitions pour mon arme - qu'il a identifié si vite que je n'en reviens pas - le deal me semble acceptable.

"Va pour l'entretien.
Vous savez où trouver ces gens de l'ancienne république ? Il faut que je leur parle.
"

Anna part faire sa toilette et revient peu de temps après, propre.

"Je ne vais pas m'éterniser ici, j'abuse de votre hospitalité. Je vais voir à m'installer dans l'immeuble si je trouve quelque chose de correct sinon et bien ... je repasserai prendre le flingue une fois l'entretien fait.." Je tends la main à Léon avec franchise et je fais rapidement mes bagages pendant que je le laisse prendre les munitions qu'il désire.

"Anna, si tu veux me retrouver je serai dans l'immeuble à visiter les étages et les voisins."
Franky me colle aux basquets : nous sortons.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeVen 22 Avr - 10:29
Tandis qu'il commençait à sortir son kit d'entretien pour armes à feu et un spray anti-oxyde, Léonécarquilla les yeux un grand sourire aux lèvres tandis qu'elle parlait d'aller rencontrer la VIème république.
- Je vous souhaite bonne chance... Ces gars vivent reclus entre eux, entre descendants de privilégiés du monde d'avant qui avaient abandonné leur peuple pour se mettre à l'abri des chinois au large... Comme les lâches qu'ils étaient et sont toujours d'ailleurs. Ya un ghetto juste sous leurs murs et ils s'en foutent royalement. En 44 ans de vie, je n'ai jamais entendu parler de qui que ce soit qui aurait pût aller s'entretenir avec eux de son plein gré.
Il insérait la tige de récurage et commença à frotter le canon du revolver pour dégager les résidus de poudre qui pourraient si être logés.
- M'enfin, rien n'est impossible mais vous faites pas trop d'illusions et préparez vous bien : la défense est à l'autre bout de Paris, vous allez en avoir pour la journée...
Effectivement, l'arme avait bel et bien besoin d'un entretien vu les résidus de poudre fossilisés qui s'étaient déposés dans le canon et qu'il dégageait. Nul doute qu'il aurait besoin d'un décrassage en profondeur plutôt laborieux... Heureusement pour Léon que ce genre d'activité était plus un passe-temps qu'une corvée...
Il se rendît dans la salle de bains et fît couler de l'eau dans le lavabo pour y déposer le revolver avant de mélanger le liquide a la mousse anti-oxydante, c'était plus long que d'utiliser cette mousse à sec mais plus efficace, aucun doute là dessus. Il ressortît et se pencha sur la caisse de munitions. Ses yeux s'emplirent d'étoiles quand il vît le stock fabuleux sous ses yeux.

- Ah oui! Quand même... Z'avez de quoi ouvrir une armurerie là... Mais comment vous avez fait pour transporter tout ça?
Cette fille devait avoir une mutation, genre des reins d'acier... mais peu importe en tout cas, Léon fît le tris et ressortît une boîte de 20 cartouches pleines à raz-bord de .300 Winchester. Au passage, il prît une dizaine de cartouche de 357 dans une boîte de 50 cartouches de 357 magnum mais en la montrant bien à Julie.
- J'aurais besoin de faire des essais quand j'aurais finît. Mais vous inquiétez pas je dépenserais pas tout et de toute façon, il vous en reste beaucoup dans la boîte.
Effectivement, il comptait peut-être 10 ou 15 boîtes de cartouches variées ce qui à la revente lui donnerais de toute façon largement de quoi se procurer du 357 en quantité. Comment ce type avait-il pût accumuler tout ça? Un vrai trésor! D'autant qu'il disposait même de munitions qu'il ne tirait même pas! Sans doute pour revendre lui-même en fait...
Il serra chaleureusement la main de Julie avec un petit sourire.

- Je saurais où vous trouver quand ce sera fait, il n'y a pas 300 appartements dans cet immeuble de toute façon.
Les squatteuses ayant vidé les lieux quelques minutes plus tard, Léon ferma l'appartement en prenant quand même son USP (il ne sortait jamais sans) et alla rejoindre la rouquine sous le perron qui avait quitté les lieux quelques minutes plus tôt d'une manière si violente.
- C'est bon, le squatteurs ont déserté...
Lança-t-il avec humour en se rapprochant de la demoiselle.
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeDim 24 Avr - 12:42
Mila observait la rue vide. Elle sourit bêtement en pensant à ce qu’elle désirait dans l’immédiat : courir. Malheureusement, elle en était bien incapable. Elle tourna la tête de l’autre côté : deux silhouettes avançaient dans sa direction. Leur façon de marcher ainsi que leurs vêtements lui étaient étrangement familiers. Bientôt, des pas résonnèrent dans l’escalier, mais trop absorbée par son examen des deux bonshommes, elle n’y prêta pas attention. Mila sursauta lorsque Léon apparut devant elle en lui annonçant que les deux autres femmes étaient parties, et sous-entendant que la jeune femme pouvait revenir.

Ne voulant pas prendre le risque de reconnaître les deux hommes et d’être reconnue par la même occasion, Mila acquiesça et s’engouffra dans l’immeuble. À peine Léon avait-il ouvert la porte de son appartement que la jeune femme se dirigea immédiatement vers la fenêtre. Elle avait besoin de vérifier. Un sourire en coin ironique s’afficha sur son visage. De tous les gens qui la connaissaient il avait fallu que ce soit cet emmerdeur de première et son crétin de frère ! Mila jura intérieurement. Même borgne, Solomon, n’avait pas pu ne pas les remarquer entrer dans ce bâtiment, et bien sûr, en déduire que des gens habitaient là-dedans.

Le négrier aux cheveux long noir s’arrêta et regarda rapidement la bâtisse, alors que son frère, traînant trois esclaves derrière lui, continua son chemin. Mila avait suffisamment travaillé avec lui pour savoir ce qui trottait dans son crâne. Il serait très bien capable d’organiser une rafle après avoir fait contentieusement un état des lieux, de préférence la nuit. À la limite que tout l’immeuble finisse à l’arc de Triomphe, Mila s’en fichait éperdument, par contre, qu’il la trouve et l’amène devant son ancien chef serait plus embêtant.

Bientôt, un homme, munit d’une carabine, s’approcha d’eux. Leur conversation s’entendait vaguement, mais pas assez distinctement. Apparemment, le nouveau venu leur sommait de partir. Solomon ne se fit pas prier, et avec un sourire moqueur, il obéit. Mila se douta qu’il allait revenir, cela pouvait être demain comme dans trois mois. Elle espérait seulement ne pas être présente lorsque cela se produirait.

Enfin, les deux négriers, suivis de leur marchandise, disparurent de son champ de vision. Mila s’éloigna de la fenêtre. Sans un mot, elle alla dans la cuisine et se servit un verre d’eau.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeDim 24 Avr - 14:49
Léon accompagna donc Mila dans la cage d'escalier, l'aidant à plusieurs reprises à ne pas trébucher et rouvrir cette vilaine plaie qu'elle avait à la hanche. Le contact physique direct avec cette magnifique créature n'était pas désagréable en soi mais il y avait toujours... Comme une espèce d'amertume de la vie que l'on ressentait à chaque instant, ne serait-ce qu'en plongeant ses yeux dans les siens en fait. Léon ne prêta pas plus d'attention à ce détail mais s'avéra néanmoins plus intrigué par la posture qu'arborait Nina à la fenêtre : celle-ci semblait particulièrement attentive à ce qui se passait dans la rue mais qu'était-ce? Léon la rejoignit peu de temps après à la fenêtre et ce qu'il pût voir lui inspira un profond dégoût tel qu'il n'en connaissait que lorsqu'il rencontrait un unique type de personnes : les négriers.
L'envie était là : sortir son arme et ouvrir le feu sans sommations sur ses ordures, rien que pour le plaisir, rien que pour rendre service à ces trois pauvres hères qu'il traînait derrière lui avec un collier électrique comme on en mettait aux chiens avant la guerre pour qu'ils évitent d'aboyer. Néanmoins résister à cette envie était indispensable dans le sens où ce n'était pas ses affaires... Le monde était cruel et impitoyable, encore plus après que la guerre ait éclatée, ce n'était pas son rôle que de jouer aux bons samaritains, il l'avait toujours joué perso jusqu'à aujourd'hui et ça avait toujours très bien marché : personne ne s'était jamais pencher pour lui donner un coup de main, il respectait donc ainsi cette éternelle spirale de l'égoïsme universel et de l'indifférence, pas de quoi en faire un plat...
Néanmoins, à cause d'une certaine allergie, Léon déverrouilla tout de même le dernier tiroir de sa commode pour en extirper la carabine qu'il avait obtenue de Julie puis il se posta devant la fenêtre, l'air paisible mais prêt à abattre sans le moindre remord ces deux espèces de charognes si elles manifestaient le moindre signe d'hostillité envers le gardien.
Le sourire qui se dessina sur le visage du négrier, Léon le connaissait et il l'avait vu des centaines de fois, c'était le sourire de ceux qui méprisent l'autre et qui sont sûrs d'eux, trop sûrs d'eux... Il connaissait ce sourire puisqu'il eu le même à ce moment précis alors qu'ils tournaient les talons. Avec un petit rire narquois, il alla ranger la carabine.

- Ils vont revenir... Ce genre de lâches reviennent toujours mais avec des renforts, pour avoir l'avantage.
Il déposa paisiblement le fusil dans le tiroir et ferma ce dernier en le verrouillant à nouveau.
- Qu'ils y viennent! Ils ne seront pas les premiers à rejoindre notre compost...
Arrivant lui aussi dans la kitchenette, il sortît du réfrigérateur une bouteille de whisky dont il se servît un verre avant d'en proposer à Mila.
- Pas pour désinfecter cette fois...
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Mila Brosconovich
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeLun 25 Avr - 9:20
Des lâches … Un des nombreux surnoms des négriers. La lutte n’était jamais équitable, et, bien entendu, la plupart du temps les « grands méchants » gagnaient. Jusqu’à présent cette méthode, ajoutée à la crainte et l’intimidation, avait bien fonctionné, et fonctionnera encore. Comme on dit, la fin justifie les moyens.

Mila était en train d’entamer son verre eau lorsque Léon lui proposa du whisky. Elle regarda du coin de l’œil la bouteille et ne put s’empêcher de sourire. La jeune femme but d’une traite et tendit son verre. Puis elle alla s’asseoir sur une chaise.

La jeune femme restait préoccupée par ses anciens collègues. Ils allaient revenir, et s’il la voyait vivante, s’en était fini pour elle. Car ce brave Solomon, en la découvrant n’hésiterait pas à l’emmener à l’Arc, que ce soit en esclave ou en collègue, dans les deux cas, elle finirait face à Adam. Et par la même occasion, comme le borgne la reconnaîtrait, elle perdrait toute crédibilité envers le chasseur de prime, qui se posera des questions sur ses relations avec les esclavagistes et qui réalisera probablement qu’elle en faisait partie. Dans tous les cas Mila ne pouvait pas s’échapper, la seule porte de sortie s’avérait donc être la mort, car ni Léon ni Adam ne lui laisserait la moindre de chance de survie. L’idéal serait que Solomon meurt.

Peut-être que Léon pourrait s’en occuper, Mila ne se salirait pas les mains et échapperait à une inévitable dégradation de sa hanche. Si les deux négriers et leur esclave dévoué venaient dans les prochains jours, tout le monde serait gagnant, elle ne risquerait pas de se faire repérer et lui aurait son immeuble sauf. Maintenant, il suffisait de le prévenir de leur façon de travailler, en évitant de soulever de potentiels soupçons. Toujours en souriant, Mila se pencha sur la table.

« Il y un détail qui me préoccupe, vous savez, les négriers de tout à l’heure, avant de revenir avec d’autres hommes, l’un des deux viendra sûrement noter le nombre de personnes qui habitent dans cet immeuble, ainsi que leur emplacement, et ça ils le feront probablement la nuit, les gens sont moins vigilants … Il serait bien embêtant pour eux s’ils se faisaient prendre. »

En réalité, ils envoyaient leur esclave bien dévoué pour ce boulot, et pour avouer il était assez discret et efficace. Les deux négriers, eux, restaient à l’extérieur. S’ils étaient éliminés pendant cette partie de leur plan, il n’y aurait aucun problème venant de l’arc, puisqu’ils n’en auraient pas encore parlé à d’autres négriers.
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeLun 25 Avr - 12:17
Léon trinqua avec Mila avant de s'enfiler cul-sec ce petit verre de whisky frelaté qu'il s'était servît. Ce liquide ambré était décidément exceptionnel! Toujours la même saveur au bout de 100 ans de conservation! Bon d'accord dans l'absolue il ne pouvait pas savoir si c'était toujours la même saveur mais une chose était sûre : c'est bon!
Pour la suite de ce que lui déclara Mila, il ne s'en fît pas particulièrement.

- Je vous le dis, il n'y a rien à craindre ici. Des merdeux qui nous prennent pour des squatteurs paumés il y en a plus d'un... à la fois!
Il se laissa aller à ricaner un peu sadiquement de sa blague salasse. Il n'en disait volontairement pas plus à Mila mais quand l'immeuble se sentait menacé, le système de défense se mettait alors en place, un système de résistance au siège bien mis au point et dirigé par ses dirigeants qui ne laissait aucune chance à des ennemis non préparés ou prêts à fuir à toutes jambes...
Néanmoins, la situation était effectivement à surveiller, Léon se dit qu'il serait sans doute bien d'en discuter avec le gardien et de prévoir la mise en place de ce petit dispositif. En concertation bien sur avec les autres habitants puisque les mines claymore ne faisaient pas de distinction entre ennemis ou amis.

- Oarf, ce ne serait pas embêtant très longtemps pour eux s'ils se faisaient prendre...
Comme si qui que ce soit faisait des prisonniers dans les TD's!
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 26 Avr - 18:38
Mila l’observa un moment peu convaincue par ses affirmations.

« Si vous le dites. » Dit-elle finalement en se redressant sur sa chaise.

Après tout c’était son immeuble, il le connaissait mieux qu’elle. Malgré ça, la jeune femme n’était pas tout à fait tranquille. Le silence retomba. Elle finit son verre à petites gorgées encore un peu soucieuse. Son regard parcourut la pièce, puis s’arrêta sur le chasseur de prime quelques instants, avant de repartir. Et maintenant ? Fallait-il prétendre faire plus ample connaissance ? Mila n’avait pas particulièrement envie de le connaître et lui ne possédait pas la tête du gars qui déballait sa vie au premier venu.

Enfin, Mila arrêta de jouer avec son verre vide pour se lever et le rincer dans l’évier. Puis, elle se rassit sur sa chaise. Même si bavarder de choses et d’autres n’était pas son passe-temps favori, ce silence lui paraissait un peu embarrassant. Finalement, elle lui demanda :

« Dites, vous n’auriez pas vu des bijoux, des fois ? Mila tourna la tête vers Léon. Je les ai perdu dans l’appartement. »

La jeune femme partit dans l’autre pièce et revint avec son bracelet. Elle le posa sur la table.

« Il me manque son jumeau, ainsi que mes boucles-d’oreilles, j’ai eu quelques problèmes hier. »
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Léon Lefebvre
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MessageSujet: Re: Appartement de Léon Lefebvre Appartement de Léon Lefebvre I_icon_minitimeMar 26 Avr - 19:01
Appréciant pleinement le liquide ambré, Léon s'avéra assez déçu d'arriver si vite à le vider... Mais en même temps un bon whisky se buvait cul-sec, en deux gorgées maximum.
Le quadragénaire reposa ensuite le verre et essaya de regarder Mila... En y repensant il regrettait presque de s'être approchée d'elle dans ce bar, elle n'était sûrement pas une fille facile comme il l'avait d'abord cru mais surtout, elle n'était pas quelqu'un de reconnaissant... Quand même quand il y repensait, il lui avait quand même sauvé la vie, offert le gîte et le couvert et pour tout cela ne s'était même pas vu gratifié d'un merci. L'esprit des gentlemen n'était pas totalement mort et c'était l'unique raison qu'il avait en fait de ne pas la jeter dehors car elle... Elle dégageait quelque chose de malsain, une beauté irrésistible n'était qu'un joli emballage pour quelque chose de plus noir à l'intérieur. Impossible totalement de dire ce que c'était mais le goût amer de s'être fait "avoir" était par moments présent dans la bouche de Léon.
Bien entendu, il n'en dit rien et ne laissa rien transparaître... Dans le métier, cacher ses émotions devenait vite une habitude, pire : c'était indispensable pour espérer rester en vie... Un tueur qui ne maîtrise pas ses émotions se fait immédiatement cramer dès qu'il entre dans le cercle proche de sa cible. C'était comme le vent qui ramène à la proie l'odeur du chasseur, il fallait l'éviter un point c'est tout.

La suite des évènements pris alors une tournure assez inattendue : elle lui demandait de l'aider à retrouver ses bijoux... Léon acquiesça mais néanmoins avec un peu de méfiance : ne sachant pas encore sur quel pied danser avec elle, il commença à inspecter la pièce mais en étant attentif à ses mouvements à elle. Se retournant à moitié, il demanda

- Vous êtes sûre que vous les aviez encore à votre réveil? Qu'ils ne sont pas tombés en chemin alors que je vous transportait?
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